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Wataru Zéro - posté le 25/04/2010 à 01:08:10 (518 messages postés) ❤ 0
Je suis au désespoir !	Salut ^^, Bienvenue dans l'enfer des jeux normaux. Dans le paradis des scénarii bizarroïdes inventés sur un coup de tête. Je veux bien sûr parler, de l'antre de Wazé Mhwahahahaahahah ! Bon okay, ça le fait pas quand je me la joue diabolique. On va commencer tout de suite par un truc écrit en 10 minutes top chrono (sûrement moins) pour un sujet sur un forum qui parlait d'histoires qui font peur. Bon c'est nul et on pige rien, mais bon, c'est une histoire quand même (oui oui oui Une goutte d'eau tombait sur le sol. La lune s'élevait dans le ciel noir d'encre. Un homme avançait, ses pas résonnant dans la rue. Un chat noir passa, miaulant. Une chauve-souris traversa le ciel, battant des ailes d'un air nonchalant. L'homme se retourna. Il ouvrit un portail sinistre, le grincement déchira la nuit. L'homme regarda derrière lui, la lune étant reflétée dans ses lunettes. Il devait aller vite. Le temps lui manquait. Soudain il entendit un pas. Il s'arrêta, le buisson bougea. Une lueur l'éblouit. Il recula de quelques pas, un lézard sortit du buisson. L'homme se calma, c'était un lézard, simplement un lézard. Il reprit sa marche. Un lampadaire grilla. Son visage n'était plus éclairée que par un mince rayon de lumière. Un bruit se fit entendre se fit entendre. C'était un pas sur le pavé. Il se retourna vivement, il se sentait observé. Il n'y avait personne derrière lui, il avait sûrement rêvé. Il se remit en marche. Un souffle glacée lui parcouru l'échine. L'humidité ambiante lui humidifiait la peau, rentrant jusque dans sa chair. Il changea de direction sur une place. La fontaine en son milieu gouttait. L'eau était sûrement bouché par quelque chose. Mais l'homme ne fit même pas attention. L'homme marcha dans une flaque. Il s'arrêta et regarda sa chaussure. C'était un liquide rouge. L'homme continua, ce n'était pas vraiment important, sa maison était à quelques rues d'ici, il allait bientôt pouvoir se nettoyer sa chaussure. Un autre lampadaire grilla. Il se retrouva dans une sombre obscurité. L'homme ne voyait plus grand chose. Il accéléra l'allure. Soudain il trébucha sur quelque chose de mou. L'homme s'accroupi et remit ses lunettes. Il toucha ce sur quoi il était tombé. C'était mou, un peu comme de la peau. Il glissa sa main le long de cette chose, il reconnu une main. Effrayé, il se releva et se mit à courir rapidement. Il était de plus en plus mal à l'aise. Il aperçu sa porte, avec une lampe accroché au mur qui donnait sur la rue. Soudain il reçu un message sur son portable. Il s'arrêta et l'ouvrit : "Devine quel jour on est". L'homme réfléchit, soudain il comprit et rigola. On était le premier avril. Il avait marché jusqu'au bout et avait bien paniqué. Le message comportait un énorme blanc, il appuya donc rapidement sur les flèches vers le bas. Soudain, sa vue se brouilla. Le téléphone tomba en même temps que le corps de son propriétaire. L'on pouvait lire la dernière ligne du sms : "C'était du faux sang sur le sol". Je voudrais avoir votre avis : déjà est-ce que ça fait peur ? (c'était le but ) et deux, est-ce que c'est compréhensible ce qu'il se passe ?
Flavio Lan : Lacertilia

Perséphone - posté le 25/04/2010 à 11:55:48 (3216 messages postés) ❤ 0

Citation: "L'homme regarda derrière lui, la lune étant reflétée dans ses lunettes. " Cette formulation laisse penser qu'il se retourne parce que la lune se reflète dans ses lunettes. C'est l'usage du participe présent qui fait ça, du coup tu auras la même chose avec "se reflétant". Je propose un "L'homme regarda derrière lui ; la lune se refléta dans ses lunettes. " Aussi, on ne sait la formulation "L'homme regarda derrière lui" n'est pas très précise ; est-ce qu'il fait volte-face puis reprend sa route ? Ou bien jette-t-il discrètement un coup d'oeil derrière son épaule ? Citation: Soudain il entendit un pas.[...] C'était un pas sur le pavé C'est plus souvent "des" pas. Et je mettrais plutôt, pour bien ajouter au fait qu'il entend encore un pas : "Un nouveau pas. Claquant sur le pavé." Bref avec des formulations courtes, plus subjectives et des termes plus brutaux, représentant plus la tension et les pensées qui habitent le personnage, tu arriveras mieux à faire passer de l'anxiété. Citation: Il se retourna vivement, il se sentait observé. Il n'y avait personne derrière lui, il avait sûrement rêvé. Il se retourna vivement. Observé, épié, il en était persuadé (<- il est en mode stressé, parano). Et pourtant personne derrière lui (il est "déçu" dans ses attentes, bien que soulagé). Allons, aucune raison de paniquer, il ne pouvait qu'avoir rêvé. (il essaye de se calmer, de s'auto-convaincre ; en plus, il faut montrer au lecteur que la situation laisse penser qu'il n'a pas de raison d'être suivi (car c'est ce que laisse entendre ton "il avait sûrement rêvé")) "Il se retrouva dans une sombre obscurité"> pléonasme Effrayé> horrifié (et après avoir trouvé un corps on est plus que mal à l'aise, plutôt paniqué) "Un lampadaire grilla"> c'est plus l'ampoule qui grille ; trouve un terme plus proche de la mort "la lumière projetée par un lampadaire vacilla puis mourut subitement" "Il s'arrêta et regarda sa chaussure. C'était un liquide rouge." > il est évident que dans l'état de stress où il est, il assimile tout de suite la chose à du sang, sans vraiment l'assumer, sans jamais oser l'appeler vraiment "du sang". Tu dois le dire : "C'était rouge. D'un rouge sanglant et poisseux (> certes, le "poisseux" ne s'applique pas à la couleur, mais puisqu'on parle d'un liquide, lecteur sait que c'est appliqué au liquide de la flaque). "Il glissa une main fébrile le long de cette chose" "avec une lampe accrochée au mur"> ça mérite plus de description : après avoir marché dans l'obscurité il doit considérer cette lumière comme salvatrice. "L'homme réfléchit, soudain il comprit et rigola" > étant encore très nerveux je pense que tu dois insister sur le rire, que j'imagine comme brusque et nerveux "L'homme réfléchit. Puis, soudain comprit ; il éclata d'un rire nerveux" La façon dont chute le corps mérite une description plus longue et des phrases plus intenses. "Le téléphone chuta. L'homme s'écroula, [le corps parcouru de spasmes/un sang poisseux ruisselant de sa gorge/les yeux révulsés et la bouche envahie d'une écume rougeâtre], bref t'as de quoi remplir, tu dois te faire plaisir dans la description glauque de sa mort. Voilà ^.^ Sinon pas de problème de compréhension. La fin laisse entendre que ce qu'il avait cru être un cadavre était le tueur.

Larcange - posté le 25/04/2010 à 13:23:31 (763 messages postés) ❤ 0
	Ouah, vraiment sympa et constructive la critique Perséphone. Je suis tout à fait d'accrod avec toi, il manque une approche plus poussée des sentiments et des perceptions, tu as utilisé trop de phases narratives/descriptives sans jamais réellement atteindre le but du scenar: la transmission des sentiments du personnage au lecteur. Il faut que tu les lecteurs puissent s'imaginer vraiment dans la scène, mais surtout leur décrire ce qu'ils devraient ressentir selon les différents éléments de la scène à la fin de leur faire ressentir ce sentiment d'angoisse... Sinon, sympa ^^! Bon making!
You know, there still place for people like us, The same blood runs, in every hands, You see, it's not the wings that make the angel.

Iot - posté le 25/04/2010 à 13:31:30 (1113 messages postés) ❤ 0

J'ai pas compris la fin. Que vient faire là la dernière ligne du sms ? En quoi est-ce que ça constitue une chute ? Sinon c'est correct, on sent un certain travail sur l'ambiance Peut-être faudrait-il essayer de faire des phrases un peu plus longues, pour réserver celles courtes aux moments plus "tendus". Il y a quelque chose qui m'a assez dérangé par contre : Citation: Il s'arrêta et regarda sa chaussure. C'était un liquide rouge. L'homme continua, ce n'était pas vraiment important, sa maison était à quelques rues d'ici, il allait bientôt pouvoir se nettoyer sa chaussure. Le mec il est en surstress, il voit une flaque de quelque chose qui s'apparente à du sang par terre, et tout ce qui l'angoisse, c'est de savoir quand est-ce qu'il va pouvoir nettoyer sa chaussure :\ J'ai trouvé que ça cassait un peu le rythme et l'ambiance.

Kaila - posté le 25/04/2010 à 15:33:08 (3617 messages postés) ❤ 0
Hmmm ?	Fais des phrases plus longues, nom de nom. Les phrases courtes sont faites pour souligner des actions soudaines et furtives, mais elles ne doivent pas constituer 90% du texte :/ Quand plusieurs actions s'enchainent, regroupes les en une seule phrase, ça améliorera et allègera la lecture: quand on lit, il faut marquer une pause quand on voit un point, et en faire tous les 3 mots, ça fait plus "type qu'arrive pas à lire" que "type qui raconte". Laisses les phrases courtes aux trucs vraiment surprenants. HS: Iot, t'as abandonné tes nouvelles ?
Everything is better with zombies.

Iot - posté le 25/04/2010 à 16:48:53 (1113 messages postés) ❤ 0
	Huhu non, enfin ça s'est bien ralenti mais j'ai pas arrêté ^^ Disons que j'accumule les trucs inachevés en ce moment. Là je suis en train d'en écrire une différente, ce sera une sorte de "nouvelle dont vous êtes le héros" en fait ^^' J'espère bien la finir.

Kaila - posté le 25/04/2010 à 16:58:49 (3617 messages postés) ❤ 0
Hmmm ?	Ha koule, parce que j'aimais bien moi
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