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Kody - posté le 12/02/2024 à 20:00:30 (2394 messages postés)

❤ 3

Bon encore une fois j'ai testé beaucoup de démos avec le Next Fest:

Le très bon (wishlisté et attendu):
Hauntii: Petit jeu d'exploration Zelda-like avec une super DA. Je l'attends sur le gameplay et la durée de vie mais c'est vraiment impressionnant sur les visuels.
Raw metal: Hybride infiltration beat 'em all avec des mécaniques de roguelite. Le mélange fonctionne très bien. Bonne direction artistique.
Synergy: City-builder post-apo écolo avec des visuels pompés sur le style tardif de Moebius. Il m'en fallait pas plus.
Ultros: Metroidvania aux visuels très psychédélique et avec un scénario mystérieux mais engageant.
Umbraclaw: Dernier Megaman-like d'Inti Creates. Super concept où on joue un chat à 9 vies qui gagnent des pouvoirs à chaque fois qu'il meurt. Très très attendu.
Underspace: Freelancer-like qui tape bien au dessus de sa catégorie.

Le Bon (Attendu mais prudence):
Berserk Boy: Littéralement un bootleg de Megaman ZX.
#BLUD: Zeld-like avec des graphismes inspirés des dessins animés Cartoon Network de la fin des années 90/début 2000. Le gameplay sens un peu le rance et le manque de renouvellement mais à voir.
Crow Country: Survival horror rétro dans un parc d'attraction, avec une caméra mobile en vue de dessus. Assez classiques mais des visuels qui marchent bien et quelques mécaniques de gameplay originales.
Crypt Custodian: Un Hyper Light Drifter-like avec un chat. Très joli et bien fini, mais je peine à le trouver intéressant. Va surement galérer à se rendre intéressant sur la durée.
Felvidek: Jeu RPG Maker médiéval low-fantasy se passant en Hongrie. Le concept est original, l'écriture très amusante, le gameplay très classique.
Godsworn: RTS style Age of Mythology/Warcraft 3, inspiré par la mythologie Baltique. Pas trop ma tasse de thé mais je salue le travail bien fini des développeurs très peu nombreux et des bonnes trouvailles de gameplay.
Homeworld 3: Ça ressemble à du Homeworld, ça sonne comme du Homeworld, ça se joue comme du Homeworld. Gros bémol sur l'UI et l'UX qui pêchent vraiment (Clic droit + ZQSD pour bouger la caméra ? Vraiment ?) et les unités qui meurent très vite face à leur counter.
Into Evil: Souls-like vu de dessus façon Teleglitch. Pas grand chose à dire de plus. C'est sympa.
Mouthwashing: Jeu narratif première personne avec peu de gameplay mais une narration et un scénario qui m'ont très vite happé.
Out of Action: Proof of concept pour un FPS solo/multi. Très bonnes sensations de gameplay.
Risu: Ça commence comme un survival-horror rétro PS1 et ça se fini sur un espèce de Bullet Hell ?? À voir.

A le mérite d'exister (moyen ou juste pas ma came):
Annihilate the Spance: RTS où les unités attaques automatiquement et où l'accent est mis sur la construction de base. Concept intéressant mais un peu nébuleux dans son déroulement et ses explications. Visuels et feedback un peu faibles.
FREERIDE: Jeu narratif où on peut déplacer des objets par la pensée et les offrir aux PNJ. Le jeu est pensé comme un test de personnalité. Assez amusant dans le concept.
Heartworm: Survival-horror like à mi-chemin entre RE et SH.
Helskate: Tony Hawk's pro devil fighter roguelite skater.
Corpus Edax: FPS infiltration/combat à main nues immersive sim. Le combat est intéressant mais manque très sérieusement de feedback. Exploration peu intéressante et un peu obscure.
Moduwar: RTS original avec des aliens marins qui étendent leur masses et peuvent se diviser. Concept alléchant mais la présentation pêche pas mal.
Pacific Drive: Super concept de jeu voiture avec modification et réparation mais au final l'aspect road trip/excursion est complétement cassé à cause de la carte trop petite. On passe plus de temps à pied à looter qu'à conduire.
Rotwood: Hybride Castle Crasher/Monster Hunter. Ok.
Star Trucker: Euro Space Truck Simulator.
Parry Nightmare: Oui.

Nul (Nul):
Stormgate: Starcraft 2 de wish avec les camps de Warcraft 3. C'est moche. Ça tourne mal. La DA est claquée au sol. Ça se joue exactement comme Starcraft mais encore moins inspiré. Et visiblement les gens en raffolent parce que le Kickstarter (dont ils n'avaient pas besoin puisqu'ils ont déjà du financement) a fait plus de deux millions de dollars.
Lightyear Frontier: Survie/Farming sim avec un mécha. Zéro intérêt.
Outcast Second Contact: Open world avec un jetpack. Démo limitée dans le temps et le peu que j'ai pu apercevoir du jeu c'est une écriture insipide, une expérience open world médiocre qui donnerait de la concurrence à Ubisoft et des performances catastrophiques.

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Kody - posté le 06/12/2023 à 19:22:41 (2394 messages postés)

❤ 1

En effet c'était beaucoup de films connus que je n'avais jamais vu avant.

Citation:

Les autres sont des "classiques". Mon Riddick préféré est le deuxième, visuellement c'est super créatif, on en prend plein les yeux.

En effet, il y a pas mal d'éléments visuels intéressants. J'aime bien le design des Necromongers et de la prison sur la planète brulée par son soleil. Après euh bon, il y a des choix un peu étrange. Les Necromongers ont l'air d'être une espèce de société théocratique mort-vivante un peu psychorigide puis tu te retrouves avec la femme de Vaako habillée en robe de soirée et se comportant comme son accoutrement le dicterait. Et puis la qualité des effets spéciaux n'est pas incroyable non plus. Au final, si je devais retenir un moment dans le film, c'est celui sur la planète brulée par son étoile.



Du coup je rempile avec un autre gromesaj avec d'autres films vu pendant mon marathon du pif.

Fast & Furious: Tokyo Drift (Justin Lin, 2006)

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Sean est un jeune amateur de course-automobile. Après une énième virée spectaculaire et pour éviter la prison pour mineur, il se fait envoyer chez son père à Tokyo. Là-bas, il découvre la culture du drift.

J'ai passé un moment sympa devant le film. Les courses sont très cools. Le montage est dynamique: beaucoup de mouvement de caméra et de plans presque verticaux pour suivre ces voitures qui dérapent sur les nombreux virages des circuits. La photo est très jolie, avec des véhicules colorés qui ressortent beaucoup sur des fonds sombres et peu contrasté. Une ou deux scènes très "spectaculaires" pour épater la galerie, mais sinon c'est que de la course et le film se focus beaucoup sur les performances des véhicules et la capacité des pilotes à drifter.

Côté scénario, bon c'est très basique. C'est du classique film d'action Hollywood du début 2000: un jeune héros casse-cou et prétentieux qui se fait remettre à sa place, puis qui gravit les échelons et gagne de l'expérience, sous le regard bienveillant d'un mentor espiègle qui finit par casser sa pipe, les personnages féminins sont toutes des femmes-objets (malgré les efforts pour montrer que la love interest est aussi intéressée par la course), le seul japonais est le méchant et il y a une sombre histoire de Yakuza pour donner des enjeux au film. Rien de très passionnant de ce côté-là. Ce que je retiendrai surtout c'est le thème de la culture du drift et les courses qui sont très bien réalisées.

Sorcerer (William Friedkin, 1977)

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Quatre malfrats de différentes origines finissent bloqués dans un trou paumé d'Amérique du sud. Leur seule chance d'échapper à leur condition est de conduire deux camions remplis de nitroglycérine par des routes extrêmement dangereuses, jusqu'à un puit de pétrole en feu à 300 kilomètres de là.

Sylvanor, je pense que tu reconnaîtras ce synopsis, puisqu'il s'agit d'un remake du film d'Henri-Georges Clouzot, le Salaire de la Peur. On retrouve peu ou prou les mêmes éléments, réunis dans un contexte différent (un continent en proie aux combats entre dictatures militaires et guérilleros communistes).

Globalement j'ai trouvé ça de fort bonne qualité. La photographie et la mise en scène sont de haute volée. Certaines scènes ont une ambiance très prenante et très anxiogène. On a toute une partie presque sans dialogue vers le début du film qui nous montre la vie difficile des habitants de la bourgade, c'était à la fois triste et super.

Les acteurs jouent bien même si certains dialogues sont vites expédiés pour zéro raison. De ce côté-là j'ai d'ailleurs trouvé l'alchimie entre les personnages assez limitée, surtout comparés aux quatre protagonistes du Salaire de la Peur. La dernière partie du film (à part la toute fin) souffre d'ailleurs un peu de la comparaison avec le film précédent mais ça reste quand même très bien.

Robocop (Paul Verhoeven, 1987)

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Dans un Detroit en proie à une criminalité galopante, une mégacorporation voit de grands projets d'urbanisation et d'éradication du banditisme. Parmi ces projets, un fait sensation: Robocop. En parallèle, Alex Murphy est un policier qui va très vite se retrouver dans une salle affaire qui le conduira entre quatre planches... ou pas ?

Beaucoup aimé le film. C'est le premier des trois blockbusters de Verhoeven et comme les deux qui viendront après, il se démarque par une mise en scène qui, sans être exceptionnelle, fonctionne au poil. Le rythme est ni trop court, ni trop lent. Le film ne se perd jamais en interminable discussion ou baston. La plupart des tropes abordées dans les histoires de ce genre (ex: le cyborg qui obéit aux ordres mais qui se rappelle de son passé) sont ici amenés avec retenue et subtilité, sans trop de mélodrame. On a aussi droit à une critique de la société américaine où le corporatisme et le crime engendré par la misère sont voisins et où la première solution trouvée à ce problème est de renforcer la police et de raser pour mieux reconstruire. Il y a aussi une espèce de mise en abime quand à la nature même de Robocop, où son design et la manie de faire tourner son flingue rappelle le héros télévisé, décliné en jouet, que regardait fils de Murphy.

Les effets spéciaux, bien que d'époque, m'ont semblé très satisfaisant. Mention spécial au mec qui balance sa voiture dans la cuve de produit chimique, le robot en stop-motion et au design même de Robocop. Ce film, c'est l'exemple même du truc qui fait très bien le travail sans être incroyable.

Total Recall (Paul Verhoeven, 1990)

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Douglas Quaid rêve d'aller sur Mars mais, ne pouvant se soustraire au refus de sa femme, doit y renoncer. À la place, il décide de s'implanter les souvenirs d'un agent secret fictif qui aurait voyagé là-bas. L'implantation part en cacahuète et on découvre qu'il était en réalité un agent secret !

Très bon film aussi. J'ai beaucoup aimé comment il laisse planner le doute sur la véracité des événements décrits dans le film et lui donne plusieurs niveaux de lecture. Quaid est-il vraiment un agent secret ? Est-il en train de perdre la tête dû à une embolie schizoïde et hallucine tout ce qu'il voit ? Y a-t-il vraiment des prostituées mutantes à trois seins sur Mars ? Le questionnement revient tout au long du film, jusqu'à sa fin ambigüe. La différence que je note en comparaison d'autres productions où ce genre de ficelle scénaristique est utilisée, c'est qu'ici, ce n'est pas du tout caché. On est prévenu assez rapidement qu'il y a clairement un truc qui cloche. Dans le contexte du visionnage, je considère ça comme un plus dans le sens où c'est censé être un film d'action.

Schwarzy fait du Schwarzy. Ça parle anglais avec un fort accent et ça défouraille des soldats en débitant des one-liners ("Screw you !" dit-il en tuant un mec à coup de visseuse XD). Les autres personnages ne sont pas beaucoup mieux et sont assez stéréotypés. Cependant, le film brille par sa direction artistique très comic pulp science fiction complétement assumé, avec ses mutants difformes et son architecture industrielle.

Starship Troopers (Paul Verhoeven, 1997)

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L'humanité est en GUERRE ! Les arachnides extraterrestres attaquent la Terre ! L'armée a décidé de mener une grande offensive contre le système natal des horribles créature ! Vas-tu te comporter en vrai CITOYEN et défendre la Fédération ou te comporter en lavette et rester un simple civil de pacotille ?

Quelle barre de rire ce film. J'ai adoré comment il se prend à la fois très au sérieux et à la fois pas du tout. Tout est monté comme un documentaire ultra-patriotique pour un gouvernement militaro-faciste. Ce qui est génial, c'est qu'il ne brise jamais l'illusion: même quand on annonce aux personnages que les non-citoyens n'ont pratiquement aucuns droits, qu'il faut un permis pour faire un enfant. Même quand les soldats se font écharper de manière très graphique. Le ton patriotique ne vacille jamais et les protagonistes acceptent tout sans broncher. Les personnages sont d'ailleurs tous plus caricaturaux les uns que les autres. Ça va tellement dans l'extrême que je me dis que c'est 100% fait exprès.

Sur le plan cinématographique et technique, c'est un sans faute. Tout est filmé sans fausse-note, sans tomber dans aucun excès (je commence à me dire que c'est une habitude avec Verhoeven :F). Certaines scènes de combat sont peut être un peu trop longues pour ce qu'elles montrent (des marines qui galèrent à tuer des arachnides qui, eux en revanche, les taillent en pièce instantanément). Le film utilise un mélange d'effet pratiques pour ses vaisseaux et décors, et de la 3D pour les arachnides. Ça fonctionne super bien dans les deux cas. J'irais même jusqu'à dire que ce film se place parmi mes préférés sur le plan des effets spéciaux. Un peu dommage que la direction artistique ne soit pas un peu plus fouillée.

Virus (John Bruno, 1999)

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Pris dans une tempête, un bateau remorqueur dirigé par un capitaine fort cupide découvre un navire scientifique russe abandonné. À l'intérieur, une mystérieuse forme de vie alien fomente des plans pour annihiler le virus nommé humanité.

Encore un film très conventionnel sur la construction scénaristique et les rôles des acteurs. Un capitaine bête et avide de richesse, un équipage pas très dégourdi à l'exception de la seule femme travaillant sur le navire (jouée par Jamie Lee Curtis) et que personne n'écoute, du moins au début. Je spoilerai pas le reste mais bon voilà c'est du même acabit.

Non en fait tout ça on s'en fout un peu. L'intérêt du film se trouve dans le design des monstres. Du bon gros body-horror biomécanique, avec des horribles cyborgs lobotomisés et des engeances quadrupèdes sur pistons mécaniques et lambeaux de viande pendouillante. Et tout ça en effet pratique du plus bel effet. Des marionnettes pas trop visibles, des animatroniques, un antagoniste à la voix digitale caverneuse. Que demander de plus ? Ah euh oui un film qui recycle pas le reste des codes du cinéma d'horreur américain. Bon au final c'était pas nul nul mais à moins d'être comme moi et d'aimer les effets pratiques, autant passer votre chemin.

Hardware (Richard Stanley, 1990)

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Après plusieurs années à faire la guerre dans le désert, Mo' revient à la civilisation avec un cadeau pour Jill, sa petite-amie artiste: des morceaux d'androïdes qu'il a acheté à un ferrailleur. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que l'androïde en question est une machine capable se reconstituer et de se réparer de manière autonome et qu'elle n'a qu'une volonté: tuer à vue.

Alors.

Honnêtement j'ai été surpris. Je n'attendais pas grand chose du film en le commençant, à part un espèce de film d'horreur SF un peu claqué à cause du budget rachitique. Ce que j'ai eu ? Un film d'horreur SF avec un budget rachitique, mais avec une ambiance FOLLE. Le film est majoritairement filmé dans des tons rouge et vert, avec quelques scènes un peu plus colorées. Tout se passe pratiquement que dans un appartement et l'espace a été très travaillé pour que la mise en scène fonctionne au mieux. Le reste des décors et les costumes sont crédibles sans en faire des caisses. Et la musique, LA MUSIQUE. On alterne entre du punk rock anglais, du gros synthé, des chœurs et de l'industriel. Y a même Iggy Pop qui fait un caméo en tant qu'animateur radio !

Le film n'est pas sans défaut: Une scène un peu trop longue sur un pervers mateur qui observe Mo' et Jill au téléobjectif alors qu'ils font du tricot. La marionnette du robot tueur qui n'est pas très crédible: il bouge à peine, et est rarement visible en entier, ce qui est dommage car cela aurait pu être tourné en force, en lâchant un reveal du reste de son corps possiblement infâme. La résolution est un peu trop facile.

Honnêtement, malgré tous ces défauts, le film tape bien au-dessus de sa catégorie. Je recommande fortement pour tous les amateurs de série B.

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Kody - posté le 05/12/2023 à 21:07:37 (2394 messages postés)

❤ 2

Bon je vais faire mon Nemau: ces dernières semaines j'ai vu une pelletée de film et par Toutatis vous allez subir mon post:

Le Garçon et le Héron (Hayao Miyazaki, 2023)

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Bon je vais pas vous faire le pitch du film hein vous l'avez tous vu. Si vous l'avez pas vu tant pis pour vous, prenez ce ticket pour la boite à honte.

J'ai beaucoup aimé. Déjà le film est absolument magnifique. Ils y sont allés à plusieurs studio dessus et ça se ressent. C'est super imaginatif, ça bouge super bien. Il y a des détails partout. Des références dans tous les sens. Aux anciens travaux de Miyazaki, au film Le Roi et l'Oiseau, à des peintures célèbres (L'île aux morts). La scène d'intro est époustouflante: c'est animé comme le Conte de la Princesse Kaguya sauf que ce n'est pas esquissé. Vraiment, je pense que mon vocabulaire est pas assez développé pour dire à quel point le vioque a complétement explosé le game avec son dernier film. Shinkai et Anno peuvent aller se rhabiller.

Pour ce qui est du reste, c'était tout aussi génial. On se retrouve avec une histoire qui combine le monde imaginaire d'Alice avec un récit qui parle de passage de l'enfance à l'adulte, de deuil, de la vie et de la mort, et enfin d'héritage du pouvoir de créer (Il galère à trouver un remplaçant le Miyazaki ou bien ?). Je pense qu'il faudrait un deuxième visionnage pour recouper tous les détails et niveaux de lectures, mais même sans ça j'ai quand même compris pas mal de chose. C'est un film extrêmement riche tant sur les visuels que sur le scénario et sa signification.

Donc voilà, ce fut très bien. Je regrette pas d'être sorti de ma mancave pour aller voir le film au cinéma.

Pitch Black (David Twohy, 2000)

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Un vaisseau s'écrase sur une planète inhospitalière habitée par des prédateurs nocturnes la veille d'une éclipse. L'un des survivants est Riddick, un prisonnier à très haut risque, violent et sauvage qui méprise tout le monde. Ça tombe bien, tout le monde le méprise.

Alors euh c'était un peu nul. Déjà la technique du film et les visuels sont catastrophiques. Gros filtres monochromatiques, déformations extrêmes de la lentille et négatif pour zéro raison, scènes sous exposées, éclairage naze, cuts trop rapides, etc. J'ai rarement vu un film non amateur où la photo est aussi naze. Un exploit.

Les acteurs font un taf à peine correct. Certains personnages sont assez attachants (Fry et l'imam) Vin Diesel est une grosse brute pas 100% méchante acceptable. Le scénario se suit même s'il y a plein d'éléments qui sont un peu invraisemblables ("oh mince alors y a une éclipse qui se déclenche pile quand on arrive et la planète est infestée de bestioles qui adorent le noir, c'est vraiment pas de chance !"). Au final tout se qui se passe est assez prévisible. C'est dommage, le concept est sympa mais bon voilà le machin c'est inregardable comment voulez-vous que je mate ça.

Chronicle of Riddick (David Twohy, 2004)

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Riddick sort de son exil pour sauver la galaxie des guerriers morts-vivants Necromongers.

Il s'est passé quoi là ? Y a deux heures je regardais un bootleg d'Alien mal filmée. Je regarde la suite et c'est quoi ? Un space opera épique qui aurait eu sa place sur Sy Fy le samedi soir ?? Je vous jure je me suis demandé si j'avais pas de la fièvre ou pris de la drogue en commençant ce film.

Bon du coup dans les points positifs: ils ont enfin appris à filmer. Il y a une partie qui se passe dans une prison qui est très chouette et qui est faite exactement comme ce que j'attendais d'un film Riddick. Les Necromongers ont un design cool.

Les points négatifs: C'est joué à peine correctement. C'est cheesy à souhait, autant sur le scénario avec son histoire d'élu seul survivant d'une planète rasée par les méchants, que sur les lignes de dialogue elles-mêmes. Tout est assez prévisible et pas non plus très bien mis en scène. On a une grosse bataille de la mort au début du film et euh en fait j'en avais un peu rien à faire moi je voulais voir Riddick ouvrir des gorges et dire avec une voix très grave que c'est une grosse bête sauvage. Ça se termine un peu en queue de poisson et on reste un peu sur sa faim, ça tombe bien parce que:

Riddick (David Twohy, 2013)

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Riddick est laissé pour une mort sur une planète désertique et dangereuse. Pressé de partir de là pour reprendre sa quête, il attire des chasseurs de prime pour leur piquer leur vaisseau.

Bon on va pas se mentir, c'est Pitch Black en mieux. Même univers, même direction artistique (même si bémol pour le design des chasseurs de primes très "terroristes chicanos contemporains d'Hollywood circa 2010"), même construction du scénario. Tout ça plus une bien meilleure direction cinématographique que son aïeul. Ceux qui disent que le premier film était meilleur, s'il vous plait retournez le voir. Ok y a pas Fry, mais elle est remplacée par le père de Johns pour la caution ami-ennemi et Dahl pour la caution blonde sexy.

Le film s'ouvre sur un passage assez long où Riddick essaye de survivre dans le désert, j'ai trouvé ça assez sympa. Le dernier tier est le moins intéressant dû à des résolutions pas très imaginatives et un niveau de dialogue au ras des pâquerettes.

Equilibrium (Kurt Wimmer, 2002)

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Libria est une utopie post-apocalyptique où le plus grand mal des humains a enfin été éradiqué: les émotions. Pour faire respecter la loi du gouvernement, les ecclésiastes du Tétragrammatons dénichent les délinquants émotionnels.

Deux ans après American Psycho, Christian Bale rempile pour un rôle de psychopathe et encore une fois c'est aussi drôle que cool. Vous savez ce qui est cool aussi ? Faire du Kung-fu avec des pistolets automatiques. Je pensais pas en avoir besoin, puis j'ai vu Equilibrium.

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À part ça, c'est un film d'action très scolaire. Un vilain très méchant brise son conditionnement et devient gentil et dirige la résistance (bien entendu après avoir rencontré une femme). La plupart des twists et des événements sont assez prévisible. Gros point positif sur la mise en scène et la direction artistique, à mi-chemin entre iconographie nazie et architecture brutaliste soviétique. Ces éléments donnent au film un cachet assez unique. Dommage qu'il soit si classique sur tant d'aspects.

Johnny Mnemonic (Robert Longo, 1995)

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Dans un futur lointain où les corporations règnent et une maladie ravage la population (an de grâce 2021), les messagers mnémoniques transportent des données sensibles dans leur cerveau. Johnny est l'un d'eux, il accepte un travail dangereux dans l'espoir d'avoir assez d'argent pour se payer une chirurgie lui permettant de recouvrer la mémoire qu'il avait bloqué pour transporter plus de cargo.

Toujours amusant de voir Keanu Reeves jeune. Le film présente une grosse dystopie cyberpunk comme on les aime. Tous les éléments y sont: cyberespace, trafic à base de modifications corporelles pas très légales, des gens qui pètent des câbles à cause de virus informatiques, des assassins ninja sous mégacrack, des IA créées à partir de personnes influantes mais mortes, etc. En fait c'est simple, pendant tout ce film, je me suis dis "c'est complétement inspiré par les romans de William Gibson". Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai découvert que non seulement une de ses nouvelles avait servi de base au film, mais qu'il avait été directement impliqué dans la création du scénario.

Globalement une bonne découverte. Un scénario linéaire mais non sans quelques rebondissements intéressants. Des acteurs corrects bien qu'un peu caricaturaux. Une mise en scène assez Carpenteresque. Des visuels et props de toute beauté, mention spéciale au:

Spoiler (cliquez pour afficher)



Voilà c'est tout pour aujourd'hui. Je ferai surement un autre post demain parce que là j'ai parlé que de la moitié de ce que j'ai vu.

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Kody - posté le 16/11/2023 à 17:51:45 (2394 messages postés)

❤ 1

Revolutionary Girl Utena

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Utena Tenjo, nouvelle venue dans l'académie Ohtori, est à la recherche du prince de son enfance, qui l'avait consolée suite à la mort de ses parents. La demoiselle, tellement impressionnée par ce mystérieux personnage, décide de devenir elle-même un prince. Arrivée sur place, elle fait la rencontre d'Anthy Himemiya, une étrange demoiselle portant le titre de "fiancée de la rose", convoitée par des duelistes car étant la clef permettant de révolutionner le monde.

Une sacrée enchelada. 39 épisodes de romance, d'action, d'humour, de drame. C'est un anime très imagé, très métaphorique. À la surface, il s'agit d'un mélange entre un shojo (voir shojo-ai) et un shonen où l'héroïne se bat pour elle et pour les gens qu'elle aime. Cependant, on comprend vite que l'anime ne parle pas que de ça: amour sous toutes ses formes, de la plus chaste à la plus vulgaire, passage à l'âge adulte, sexualité, harcèlement, relations toxiques, etc. Tout cela est servie par une mise en scène très imagée, très surréaliste, où de nombreux détails de l'histoire et du développement des personnages se cachent derrière des métaphores plus ou moins alambiquées. Après l'avoir terminé, je suis persuadé que l'anime a inspiré bon nombre de ses successeurs, à commencer par la majorité de la production du studio Shaft.

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Anthy est un personnage bien étrange. Son seul passe-temps est de s'occuper des roses, son seul ami est un petit singe et elle fait toujours tout ce qu'on lui demande sans broncher.

La galerie de personnage, assez limitée au début, s'étend au fil de la série (divisée en trois actes). D'abord cantonnée au conseil des élèves, on se retrouve vite à suivre un groupe plus élargie dont les interactions entre eux amènent nombre de péripétie. Tout ce beau monde est dépeint dans un style très shojo: les filles ont de grands yeux et sont fines comme des cure-dents, les garçons sont grands et distingués, avec un menton qui pourrait très bien être classé comme arme contendante.

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Why the long face ?

Enfin, n'oublions pas de parler de la bande sonore, extrêmement réussite. La majorité des scènes se passent sur quelques notes de piano qui accompagnent très bien le ton très posé des discussions dans les couloirs de l'académie ou dans la serre d'Anthy. Dès que la bagarre commence, on sort les chœurs qui chantent l'apocalypse:



Donc voilà. Globalement, un anime très impressionnant, sorti tout droit d'une époque révolue où les nekketsu n'étaient pas les seuls séries d'animation japonaises à recevoir des saisons de plus de 24 épisodes.

Adolescence of Utena

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Utena Tenjo, nouvelle venue dans l'académie Ohtori, est à la recherche du prince de son enfance, mystérieusement disparu après un tragique événement. La demoiselle, bien décidée à ne pas se faire avoir à nouveau, décide de se faire passer elle-même pour un prince. Arrivée sur place, elle fait la rencontre d'Anthy Himemiya, une étrange demoiselle portant le titre de "fiancée de la rose", convoitée par des duelistes car étant la clef permettant de révolutionner le monde.

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Utena sourit moins dans cette version. À raison.

Le film est un relecture de la série. La plupart des personnages sont présents, mais tous sont sont réécrits de manière bien différente. Tour de force de la part du film: malgré tous ces changements, les thématiques abordées par la série sont toujours présentes, mais sont souvent amenées d'une autre manière. Je dirais que ces thèmes sont bien plus faciles à deviner dans le film plutôt que la série. Cependant, cela ne veut pas dire que cette production est plus abordable que l'anime. Des scènes plus étranges et loufoques les unes que les autres parsème le visionnage là où l'autre adaptation, malgré toutes ses étrangetés, restait un minimum cohérente. Je pense qu'il est préférable d'avoir vu la série en premier car sinon le spectateur manquerait beaucoup de références et ne possèderaient pas les clefs de lectures nécessaire à la compréhension de certains passages.

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L'académie Ohtori. Ses bâtiments mobiles. Ses cloches montées sur poutres métalliques. Son jardin littéralement suspendu.

Côté visuel et sonore, c'est du tout bon. La direction artistique conserve le côté shojo, mais la qualité de l'animation et des décors est un cran largement au dessus de l'anime. La bande originale est toujours dans le même ton, même si les choeurs sont un peu en retrait en comparaison de la série.

En conclusion: très bon film, mais que je conseillerai à des gens qui ont déjà vu l'anime.

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Kody - posté le 14/05/2023 à 14:06:51 (2394 messages postés)

❤ 2

Hop là je suis de retour pour un autre jeu:

SIGNALIS

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Ce jeu est un survival Horror situé dans univers futuriste dystopique, ou une société despotique contrôle sa population d'une main de fer grâce à des "Replikas". Le joueur incarne LSTR (prononcé Elster), une replika chargée de faire de l'exploration spatiale. On s'écrase sur une planète inconnue, et c'est là que le cauchemar commence.

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LSTR fait face à son passé. Alina Seo doit être trouvée avant qu'il ne soit trop tard.

En terme de gameplay on est sur du survival horror très classique, entre Resident Evil et Silent Hill. Gestion d'un inventaire limité et des ressources, level-design intelligent, énigmes, clefs à placer aux bons endroits. Ceux qui n'aiment pas l'inventaire limité et les allers-retours dû à ce choix de game-design, il faudra passer votre chemin, parce que si vous n'êtes pas attentif, des allers-retours vous allez en manger une pelletée.

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Tout le jeu est en vue de dessus. Au moins Sylvanor n'aura pas à se plaindre des angles de caméra. :pfr

J'ai beaucoup aimé la patte artistique. Visuels rétro PS1 manga (et un style qui rappelle un peu Tsutomu Nihei), avec une mise en scène inspirée par certains grand noms de l'animation japonaise. La musique est très bien aussi, entre classique romantique et industriel. Gros bon point pour le scénario, que j'ai trouvé nébuleux juste ce qu'il faut et qui m'aura presque fait lâcher une petite larme à certains moments. Beaucoup de personnages intéressants et torturés, de questionnement sur le rêve et la réalité. Pour moi c'est mon jeu de l'année 2022 ex-aequo avec Elden Ring. Ce dernier a le contenu et le gameplay From Soft dont je suis toujours fan, mais SIGNALIS gagne une place dans mon cœur en grande partie pour son scénario, son ambiance et sa direction artistique.



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Kody - posté le 04/05/2023 à 12:38:12 (2394 messages postés)

❤ 2

Tiens ça fait longtemps que j'ai pas parlé des derniers jeux auxquels j'ai joué:

World of Horror

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Dans la ville de Shiokawa se cachent de sombres mystères. Fantômes terrifiants, cultes déments et démons pervers menacent de provoquer l'apocalypse.

C'est un roguelite en accès anticipé qui combine des éléments de visual novels et de JRPG, avec une belle couche de graphismes 1bit. On incarne un personnage qui doit résoudre des mystères pour sauver la ville de la destruction. La durée d'une partie est conditionnée par une ressource appelée DOOM, qui représente l'arrivée des forces sinistres d'un dieu oublié. Elle augmente avec chaque action prise (celles qui prennent plus de temps en ajoute plus) et certains événements et ennemis. Le jeu fait la part belle aux références aux mangas d'horreur, aux films classiques du genre de l'épouvante japonaise et aux légendes urbaines.

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Une lycéenne fort peu coopérative. Fuir ou lui faire tâter de la pelle ? À vous de choisir.

Le jeu est assez punitif, il faut compter ses ressources et les utiliser à bonne escient. Les défaites sont nombreuses. Les mystères et événements ne sont pas très nombreux et on fait assez vite le tour. Cependant, le jeu est toujours en développement et le développeur continue d'ajouter du contenu. Intéressant à noter: le jeu est ouvert au modding et il est possible de faire ses propres mystères, événements et personnages joueurs.

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Musique qui rend fou ? La femme au ciseaux ? Le fantôme des toilettes ? Choisissez votre poison.

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Kody - posté le 12/02/2023 à 17:48:48 (2394 messages postés)

❤ 0

Fini de tester 32 jeux pour le Next Fest. Ma tier list:

Achat (presque) sûr
Meet your Maker: FPS où on crée et explore des donjons remplis de pièges, possiblement réalisés par d'autres joueurs. Très bonne DA post-apocalyptique, très addictif.
Slave Zero X: BTA sci-fi biopunk avec des décors en 3D rétro et des personnages en sprites façon Guilty Gear X. Technique et jouissif.
System Shock Remake: FPS d'exploration et d'horreur dans une station spatiale. Gameplay intéressant à base de décision et de prise de risques. Petit bémol sur la DA un peu discrète et le combat au corps à corps qui manque beaucoup de feedback.
Radio the Universe: Jeu d'exploration en pixel art stylisé vu de dessus. Grosse ambiance. J'attends ce jeu depuis des années et pour l'instant et malgré les quelques changements apportés en cours de route, le jeu ne déçoit pas !
Yellow Taxi Goes Vroom: Jeu shitpost avec un gameplay qui est un hybride chelou entre un platformer 3D retro et crazy taxi. Beaucoup plus fun que ce à quoi je m'attendais en premier lieu.
Shadow of Doubt: Vrai jeu de détective et d'investigation dans un univers néo-noir généré procéduralement.

Peut être
Phantom Brigade: Stratégie avec des méchas en tour par tour simultanée où l'on doit prendre en compte les actions des ennemis qui agissent en même temps que les unités du joueur. Gameplay très intéressant mais direction artistique et synopsis assez timides.
VIVIDLOPE: Jeu arcade/puzzle où l'on doit coloré toutes les cases d'un niveau en marchant dessus et en évitant les ennemis. Le postulat de départ est très simple mais le principe très accrocheur. J'aime beaucoup les visuels et la direction audio, très esthétique Y2K.
The great War: Western Front: Jeu de stratégie en tour par tour, et tactique en temps réelle selon les phases. Ça se présente comme un Total War mais ça ne se joue pas du tout de la même manière: les développeurs ont vraiment essayé d'émuler le principe des guerres de tranchées, et je trouve que le pari est réussi.
Boundary: FPS multijoueur dans l'espace. J'ai toujours voulu rejouer à un jeu du style, après Shattered Horizon. Le jeu est sympathique avec une bonne ambiance, avec ses sons étouffés et ses stations spatiales propres. Pas très fan de la mode des jeux limités à de petites équipes (ici du 5v5)
Gravity Circuit: Platformer façon Megaman X et avec un grappin. Pas grand chose à dire, ça marche super bien. Le level design est très réussi.
Cavern of Dreams: Platformer 3D collectathon rétro. Les visuels font honneurs au nom du jeu et c'est sympaà jouer, malgré quelques blocages, visiblement dû à des problèmes de level design.
MEATGRINDER: FPS de BOURRIN, où on saute de CAMION en CAMION, et on FOUT notre PIED au CUL à des VILAINS. Très fun mais je sens venir la monotonie et le jeu court rien qu'avec la démo.
Rusted Moss: Platformer run & fun metroidvania avec un grappin comme gimmick. Ça se joue très bien et l'univers post-apocalyptique où les humains sont les méchants m'attirent.
Valfaris Mecha Therion: Shmup vue de côté où on pilote un mecha. Pas mal d'armes, pas mal d'équipement dispo, système de checkpoint et pas de vie limitée. J'aime bien la DA mais le gameplay est sympa sans plus.

Meh
Cold Depth: FPS puzzle dans une base sous-marine où on doit interagir avec les différents équipements présents (inventaire miniaturiseur, recycleur, interface intra-diégétique poussée). Le principe de base est sympa mais je ne me suis pas senti intéressé plus que ça.
Darkest Dungeon 2: Roguelite où on roule en calèche et on se bat en tour par tour contre des bestioles lovecraftiennes. Gros gros virage au niveau du gameplay par rapport au premier jeu. Pas sûr que ça me plaise, surtout que les parties ont l'air très courte. Bonne DA.
Gestalt: Steam & Cinder: Platformer metroidvania. Très classique dans son gameplay. Très bien animé mais vraiment pas fan des visuels et de l'ambiance steampunk.
Ninja or Die: Jeu de ninja en 2D où on ne peut que sauter et on tue des trucs quand on saute. Gameplay original mais ça m'accroche pas des masses.
Magenta Horizon: Encore un platformer 2D metroidvania. Ambiance et visuels très particulières. Combats à la Devil May Cry. pas très fan de la manière avec laquelle les niveaux sont faits.
Paraperspective: Jeu de puzzle où il faut utiliser la perspective cavalière pour faire les puzzles. Le principe est intéressant mais pas trop ma came.
Planet of Lana: Platformer/puzzle game 2D avec de très beaux graphismes. Puzzle très simplistes. À voir, peut être.
Void Train: FPS de survie façon Subnautica, The Forest, etc. à part que cette fois on est sur un train qui flotte dans le néant. Posez pas de question.
Xenonauts 2: XCOM-like, sauf que cette fois, plus inspiré des premiers jeux de la série. La démo m'a rappelé pourquoi XCOM me rendait fou.
Wantless: Tactical tour par tour avec un personnage qui explore le psyché de ses patients pour les soigner en détruisant leurs peurs et leurs névroses. Sympatoche.

Pas d'achat
Crystals of Irm: JRPG à l'aspect retro pas très développé, mais avec un système de combat novateur où il faut éviter les ennemis et interagir avec les attaques des personnages du joueur. Bof.
Robodunk: Jeu de basket avec des robots légo. J'aime bien comment les robots sont animés, comme si c'était de la stop motion. Pas grand chose à dire de plus.
Gone Rogue: Jeu de voleur en vue de dessus dans un pays en guerre dans les années 20. Rien de spécial.
Spirited Thief: Jeu de voleur, mais cette fois en 2D pixel art vu de dessus, avec une phase de reconnaissance avec une fantôme. Invisible Inc. a fait mieux.
Homicidal All-Stars: Littéralement XCOM.
Grim Guardians: Demon Purge: Castlevania-like (les vieux, pas les jeux post SotN). Gameplay assez basique. Le saut a une physique très énervante.
Witchspring R: JRPG chinois où on joue une sorcière. Incroyablement médiocre.

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Kody - posté le 12/10/2022 à 14:55:25 (2394 messages postés)

❤ 3

Aller à mon tour d'écrire un compte rendu des jeux du Next Fest. Comme d'hab j'organise ça en tier list:

Achat sûr ou presque:

Betrayal at Club Low
RPG surréaliste où on joue un agent secret déguisé en livreur de pizza. On doit infiltrer une boite de nuit has been pour exfiltrer un autre agent. Esthétique particulière mais engageante. Super gameplay basé autour de jets de D6. Tout est un dé, les stats, les multiplicateurs de stats, les conditions (sortes de bonus et malus qui arrivent pour un temps selon les choix précédents du joueur et la nature des PNJ). Même les pizza!

Chasm: The Rift
Vieux FPS fait par des ukrainiens en 1997. Esthétique à la Quake mais sans la verticalité parce que le moteur est une abomination qui superpose des modèles et des effets 3D sur une map à niveau unique façon Wolfenstein. Le mouvement sans momentum, les dégâts élevés et surtout le système de démembrement en font une expérience plus originale et particulière que ce que j'aurais prédit avant d'y jouer.

Clash: Artifact of Chaos
Un jeu à la troisième personne dans un univers bizarroïde et coloré où un incarne un ermite bastonneur qui doit protéger un petit enfant emplumé et maudit. Il y a un système de combat à main nue assez développé, avec esquive directionnelle, interruption d'attaque pour combotter entre les techniques de bases et les spéciales. Monde cloisonné mais pas complétement linéaire. J'attends avec impatience de pouvoir y retoucher.

Dredge
Jeu de pêche et d'exploration ambiance cartoon mais sombre et lovecraftienne. La boucle de gameplay est assez rapide pour qu'on s'ennuie pas, et en même temps le joueur n'est pas forcé de faire quoi que ce soit, ce qui laisse une certaine liberté d'action bienvenue. Hâte d'aller au plus profond du mystère, les screenshots de la page Steam laisse suspecter bien plus que ce qu'on a déjà.

Manor Lords
C'est buggé, le tutoriel est minime, il manque la moitié du texte. J'adore. Pourquoi ? Parce que c'est Stronghold sous stéroïde, avec une gestion plus poussé du village, des saisons, de l'agriculture (de tout, en fait) qui m'a pas mal fait pensé à un genre de Workers & Ressources: Soviet Republic version Allemagne médiévale. Et aussi, qu'est-ce que c'est BEAU.

Achat probable:

The Eternal Cylinder
Un jeu d'exploration 3D où on incarne des petites bêtes qui peuvent évoluer en mangeant des éléments de l'environnement et qui se font poursuivre par un cylindre gigantesque qui aplati la nature derrière eux. Très chouette direction artistique. À voir comment ça se développe du côté du gameplay sur la durée.

Cassette Beast
Mix chelou entre Pokemon, SMT et les tokusatsu. On capture les monstres sous forme de cassettes que l'on peut utiliser pour ensuite se transformer. Il y a une mécanique de fusion pendant les combats qui dynamise un peu la formule et des social links comme dans Persona. Le mix 3D et pixel art ultra simpliste me donne de l'urticaire, surtout quand le reste de l'interface et du design des perso sont en 2D pas du tout pixellisé.

Flat Eye
Jeu de gestion de station service futuriste et hyperconnectées. La fin de la démo suggère une histoire assez présente autour de l'avilissement de l'humain dû à la technologie, avec notamment de la critique sur la récolte des données personnelles et... du voyage dans le temps ??? À voir ce que ça va donner par la suite.

Inkulinati
Un genre de roguelite qui se passe dans un manuscrit moyen-âgeux où on dessine des bestioles pour se battre sur un plan 2D. J'aime beaucoup l'esthétique, c'est clairement pas à prendre au sérieux. J'adore comment on peut balancer les ennemis par dessus bords en les poussant du terrain. À voir même si j'en ai un peu marre des roguelites.

Vengeful Guardian Moonrider
Platformer d'action où on incarne un cyberninja dans un monde cyberpunk. C'est très beau et ça se joue bien. Petit bémol cependant sur les cordes suspendues auquel le personnage peut s'accrocher qui ont une hitbox vraiment trop grande. Peut être ça nécessiterait un input supplémentaire (genre direction haut pendant que le joueur est dans les airs) pour rendre ça un peu moins magnétique et frustrant.

Sympathique mais probablement pas d'achat à la clef:

9 years of shadow
Metroidvania pixel art assez classique qui me fait vaguement penser à Blasphemous. Sympathique mais peut être trop classique pour que ça retienne mon intérêt.

Aliens after Ava
Un petit running game où on doit échapper à des aliens, dans un style dessiné blanc sur noir. À voir sur portable ptet.

Beloved Rapture
Un jeu RPG Maker que je suis des fois sur twitter. On joue un couple de mec (pour une fois!). Il y a pas mal de taf dans les visuels, la musique, l'histoire même (on sait que quelque chose va irrémédiablement séparer les personnages et les faire s'opposer, avec des conséquences probablement désastreuses). Par contre, les combats sont très lents, la faute à des animations assez longue et qui empêchent de sélectionner des actions.

Capital Command
Simulateur de commandant de vaisseau spatial. Pas mal orienté simulation, c'est sympa mais à la fois trop simple (pas de gestion du crew, d'ordres spécifiques à l'intérieur du vaisseau), et trop compliqué (le système de mouvement). À voir peut être.

Friends vs Friends
FPS 1v1 avec un système de carte distribuée à chaque manche et qui file armes, bonus, malus, effets environnementaux. C'est sympa, y a une chouette esthétique mais j'ai un peu l'impression d'avoir fait le tour. S'ils rajoutent plus de perso, plus de cartes, plus de mode de jeu, ça ira dans le "pourquoi pas".

Potionomics
On joue une demoiselle qui produit et vend des potions magiques. Esthétiquement c'est un presque sans-faute, avec des modèles 3D très quali et très bien animé (limite un ptit côté Ace Attorney là-dedans). Ça se joue un peu comme Recettear où on est limité dans le temps et chaque activité prend une partie de la journée et on peut arranger sa journée comme on l'entend. C'est sympatoche mais y a un peu trop de menu pour des actions qui auraient pu être faites de manière plus diégétique. Au final ça m'a surtout donné envie de jouer à Recettear :F.

Padacha:

Forever Skies
Jeu de survie où on pilote un dirigeable high tech. Démo un peu courte pour se faire un bonne idée. Direction artistique fade et gameplay pas très précis.

Mile High Taxi
Crazy Taxi version 5ème Élément. Pas incroyable, ça se contrôle pas très bien, le visuel est bof-tier et le tutorial est INTERMINABLE.

SKALD: Against the black priory
RPG très basse résolution. Ça se joue de manière intéressante (notamment avec la discrétion basée sur les zones d'ombre). Univers et visuels au final très classiques.

Spotfights
Shooter vu de dessus en multijoueur. On ne peut voir que là où on vise et quand les ennemis tirent. Ça a l'air sympa mais y avait pas d'autres joueurs. :(

Venice 2089
Jeu d'aventure en 2.5D dans un Venise futuriste où on joue un skater girl. Pas très fan du gameplay pseudo platformer 2D qui change le point de vue quand on rentre dans une nouvelle rue.

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Kody - posté le 02/07/2021 à 22:35:40 (2394 messages postés)

❤ 1

Trop long pas lu :flaco.

Tiens en passant je vais parler des derniers jeux auxquels j'ai joué.

Les démos du Steam Next Fest:

Pour les profanes de l'hypermarché vidéoludico-satanique sus-nommé, un événement périodique nommé Steam Festival vient exciter la scène indépendante. Pendant une période limitée, il est possible de tester de nombreuses démo de jeu à venir, et voici donc mon compte-rendu rapide et mal-écrit de ce à quoi j'ai joué:

Dodgeball Academia : Simili J-RPG à la direction artistique bien marrante. On incarne un héros de Shonen dans ses aventures pour devenir le champion incontesté de la balle au prisonnier. Original, mais j'ai un peu peur du manque de profondeur des combats. Day fifty.

Carrier Command 2 : Un jeu de simulation de porte-avion futuriste en première personne. Peut se jouer en multi. Probablement mon gros coup de cœur de l'événement. C'est lent, mais quel plaisir d'établir un plan d'attaque d'une Île, lancer une frappe préventive au canon de 160 pour affaiblir les défenses, avant de donner la chasse avec des chars amphibies. Tout se commande par l'intermédiaire de l'interface qui est intradiégétique, sous la forme de multiples panneaux et postes de commandes. Approuvé

Hexcraft: Harlequin Fair : Un genre d'Immersive Sim ésotérique en 3D avec personnages billbordés façon Doom. On incarne un apprenti nécromancien, lâché dans un rue de Toronto, on peut récupérer des objets dans un inventaire limité, on tue des mafieux canadiens et on essaye d'éviter de se faire bouffer par des zombies. L'absence de sauvegarde rend la chose fatigante à jouer et ça manque d'éléments de gameplay et de feedback pour m'accrocher. Meh

Deadeye Deepfake Simulacrum : Mon autre coup de cœur du Next Fest. On incarne un personnage obliger de servir de tueur à gage après avoir été cloné après la mort, pour la modique somme d'un million de dollars, somme que l'on doit rembourser au fil du jeu (ce qui est basiquement impossible puisqu'un nouveau million s'ajoute à chaque mort). Il s'agit d'un immersive sim vu de dessus, avec des visuels très simplistes mais efficaces qui se combinent très bien avec l'écriture façon "ado japonaise kawaii (✿◕‿◕)" et la bande son lo-fi hip-hop. Le principal attrait du jeu se trouve dans la liberté offerte au joueur pour aborder les situations, notamment par l'intermédiaire du système de piratage où il faut manuellement taper les instructions de jeu par l'invite de commande intégré. Validé

Grime : Un Souls-like sidescroller 2.5D où on joue un homme en argile avec un trou-noir à la place de la tête. Univers étrange qui m'a rendu curieux, et système qui fait la part belle aux parades (qui servent à récupérer des pouvoirs passifs aux ennemis) mais qui passé la nouveauté, est finalement assez basique. Moué

Okinawa Rush : Un petit jeu d'arcade 2D vu de côté orienté scoring. C'est joli, ça bouge bien, ça répond vite, ça pète de partout. Que demande le peuple ? J'aime bien

Wartales : Un jeu médiévale façon Mount & Blade, mais vu de dessus et avec des combats en tour par tour. Intéressant au début, mais devient assez vite barbant quand le nombre d'individu présent en même temps dans la bataille augmente. Bof

Death Trash : Un genre d'action RPG en 2D isométrique gropixel bien gore et crade. On est jeté de son abri sous-terrain à cause d'une maladie inconnue et doit évoluer dans un monde glauque et bizarre avec des mutants, d'horribles créatures gigantesques qui veulent se faire des amis, des junkies, de la viande qui pousse partout comme chiendent et qu'il est possible de manger et j'en passe. J'ai direct accroché quand j'ai découvert que vomir était une fonctionnalité de gameplay à part entière, et qu'il était possible de le faire sur commande. J'ai hâte

Tormented Souls : Un Resident Evil 1-like, avec des visuels plutôt récents. Assez tatillon dans ses systèmes, avec possibilité d'interaction poussées dans les éléments de décors observable quand il est question de résoudre les énigmes. L'intro est malaisante, on croirait voir le travail d'un animateur porn sur Source Film Maker. Besoin de quelques améliorations sur les animations. Euh... cringe/10 ?

Project haven : Jeu de gestion de base martienne. On créer des habitations, production de nourriture et énergie, et on essaye d'équilibrer ça avec le flux constant d'immigrants. Emphase sur la gestion des différents types de terrains qui peuvent être altérés à coup de terraformation. OuuuUuuiiiiii...

Enchain : Un retro-FPS où le joueur a une lanterne qui lui sert à la fois de régénération sur commande mais aussi (et surtout) de grappin, autant pour se déplacer que pour attirer à soi objets et ennemis. Patte graphique très simpliste mais gameplay très fun. Pourquoi pas

Moons of Darsalon : Un genre de jeu d'action plateforme 2D rétro inspiré par Earthworm Jim et Oddworld. On incarne un spationaute sur une planète hostile et le but est de ramener le maximum de scaphandriers égarés à la base en se servant d'ordre pour les diriger et d'outils pour se frayer un passage dans les niveaux, qui prennent parfois des allures de labyrinthes. Très fun, avec une direction artistique Pulp que j'aime beaucoup. Je vous donne mon argent.

Death Cathedral: Un roguelite side scroller 2,5D où le but est de se venger de l'assassin du prince. On envoie des cadavres réanimés explorer des niveaux linéaires. On affronte des morts-vivants (toujours en 1v1) dans des combats techniques aux multiples stratégies de mouvement qui ne sont pas sans rappeler des versus-fighting. La DA et l'ergonomie sont particulières. À voir

City of Beats : Un twin-stick shooter cyberpunk. Le principal attrait est dans la musique générée procéduralement et dont le rythme dicte les actions du joueur (tir principal, secondaire, etc) et des ennemis (certaines de leurs actions se calent sur le tempo). Pas très profond ni intéressant passé la nouveauté de la mécanique. Nuh-huh

There is no Light: Un jeu d'action vu de dessus en 2D gropixel dans un univers sombre et sordide. Les combats inspirés Dark Souls sont bien punchy même si vraiment très punitifs. Peut être ?

Terra Nil: Un jeu écolo où on établi des installations terrestres sur des terres dévastées et désolées pour faire revenir la nature, avant de lever les voiles. Ça ressemble à un City Builder mais la précision et la planification nécessaire à la mission le rapproche plus d'un jeu puzzle. En solde ptet

Blast Master Zero 3 : Un jeu par les gars sûrs derrière Megaman Zero, ZX, Bloodstained Curse of the Moon et Mighty No.9 . C'est un mix entre du platformer Run & Gun et du top down shooter comme les très vieux commandos, dans une ambiance et un univers qui fleure bon les jeux d'actions japonais sortis sur GBA. Manque peut être d'un tuto et de quelques explications relatives aux différents pouvoirs. Pourquoi pas, si l'envie me prend..

Mechajammer : Un genre de RPG vu de dessus 2D gropixel dans un univers cyberpunk post apo. Novateur par son système de combat en tour par tour simultané qui rappelle Rogue et sa descendance nombreuse. La démo ne montre pas grand chose passé quelques dialogues assez insipide, de la baston contre des zombies écervelés, et une petite phase en buggy. S'ils arrivent à rendre ça intéressant, je prend

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Kody - posté le 13/05/2021 à 14:37:01 (2394 messages postés)

❤ 6

Comme dit dans le titre. Un topic pour parler des jeux RPG Maker qui ont vendu leur âme au malin se vendent, que ce soit sur Steam, itch, GoG, la crèmerie locale et j'en passe. J'en profiterai pour monter une liste des jeux cités ici et pour poster des tests des créations que j'ai testé. N'hésitez pas à proposer des jeux à tester ou à mettre dans la liste !

La liste d'infamie:

- Fear & Hunger
- Helen's Mysterious Castle
- Hylics
- Jimmy & the Pulsating Mass
- LISA the Painful
- Omori
- OneShot
- To The Moon






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Je profite de créer ce topic pour poster des éditions spéciales du Guide Machin, spécialisés dans ces jeux !

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Sorti en 2011 en japonais et édité en anglais par Playism en 2016, Helen’s Mysterious Castle est un Dungeon Crawler atypique développé par Satsu sur RPG Maker 2003. Vous incarnez Helen, demoiselle vivant dans une cabane dans la forêt avec son frère Ardis. Décidant un jour de partir à l’aventure, l’héroïne s’enfonce dans les ruines proches, sans savoir dans quel incroyable périple elle s’engage.

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Ce jeu présente plusieurs particularités notables, le plus important de tous étant le système de combat. En heurtant un monstre dans les dédales labyrinthiques du castel, Helen est provoquée en duel et doit défaire son opposant en usant de sa panoplie d’armes. Ici, point de niveaux, de statistiques nombreuses, d’éléments à prendre en compte. Tout ce qui compte c’est ce que vous utilisez. Vous trouverez au fil du jeu des armes et équipements possédant toutes trois statistiques améliorables en dépensant de l’expérience : attaque, défense et attente. Le calcul effectué pendant les combats est trompeusement simple : L’attente descend inexorablement jusqu’à 0 où l’action est effectuée. L’attaque endommage les points de vies et la défense, qui dépend de l’arme équipée en main, absorbe l’attaque.

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Au début simple, ce système révèle toute sa complexité au fil du jeu, avec des ennemis qui contournent sournoisement le système ou qui anticipent certaines actions. Avec six équipements maximum à la fois, vous vous retrouvez avec un pierre-papier-ciseaux sous crack où chaque nouvelle action amène une nouvelle prise de risque. Ne vous inquiétez pas si vous finissez par mordre la poussière, vous réapparaîtrez au point de réapparition le plus proche, où un steak salibury vous attendra. Le manger vous donnera un point de vie supplémentaire, s’ajoutant à ceux que vous obtiendra en dénichant des boosters cachés dans le château. La mort ne ramène pas en arrière, surtout quand on prend en compte la possibilité de sauvegarder à tout moment.

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Bon les combats, c’est bien joli, mais quid de la progression ? De l’exploration ? On peut dire que vu la durée du jeu, on est servi, avec un level-design qui devient de plus en plus compliqué. De petites énigmes viendront pimenter votre l’aventure dans les dédalles du mystérieux édifice. Le scénario du jeu, bien que très limité au début, révèle quelques bonnes surprises au fil de l’aventure. De toute façon, entre les combats, l’exploration et les quelques rebondissements, vous aurez peu de temps pour vous ennuyer pendant les environ 6 heures de contenu que le jeu offre.

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D’ailleurs, graphiquement, qu’est-ce que ça donne ? Et bien le jeu ne casse pas trois pattes à un canard. La majeure partie des visuels sortent des ressources de base de RPG Maker 2000, 2003 et XP. Ne vous attendez pas à une orgie visuelle digne des plus grands projets coustomz. Néanmoins pendant les combats personnages sont représentés par des sprites animés, avec différentes animations selon les attaques. Quand à l’univers sonore, celui-ci fait bien le travail, avec des musiques entraînante, dynamique et parfois un peu triste.

En conclusion : Je n’en attendais pas grand-chose, et j’ai été très agréablement surpris. Très bon gameplay, graphismes très basiques, scénario peu présent mais qui réserve quelques surprises.

La note du Guide Machin™

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Pour jouer au jeu ça se passe par là !

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