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Messages postés par Iot Nombre de messages référencés sur Oniromancie (non supprimés): 466 Aller à la page: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Posté dans Forum - Nouvelles |
Iot -
posté le 03/11/2009 à 16:58:21. (1113 messages postés) |
| Oui je me doutais un peu que ceux qui connaissent bien le truc allaient se douter de quelque chose ^^ Mais qu'il y ait des éléments dans le texte pour le trouver, c'est volontaire bien sûr.
Allez hop une petite autre, dont j'aimerais remercier M. Sarkozy pour l'inspiration
J'ai essayé de faire dans un ton un peu différent, m'enfin vous allez vous en rendre compte je pense ^^'
Le bon laitier et la bonne laitière
...Un sac rempli de pièces d'or passa d'une main à l'autre, et l'on chargea les bouteilles de lait sur la petite caravane. C'était la transaction quotidienne qui se tenait au bon ranch du bon laitier et de la bonne laitière, qui caracolaient en tête de vente et de distribution de lait. Le bon lait qui venait du bon ranch n'avait en effet rien à envier au lait qui provenait d'ailleurs : il était adulé par la population dans toute la région, bénéficiait d'une popularité qui lui garantissait un succès éclatant pour les décennies à venir. Car le bon ranch n'était pas un ranch comme les autres. Point de vaches ou de brebis, mais uniquement un bon laitier et une bonne laitière qui élevaient leur lait avec amour - oui, élevaient. Dès sa naissance, ils le mettaient dans des bouteilles et les installaient sur les bancs d'une école improvisée à l'intérieur du bon ranch, dont l'instituteur n'était personne d'autre que le bon laitier. Là, on pouvait élever le lait en bonne et due forme, et lui insuffler la culture et l'éducation qui lui donneront cette saveur si particulière et si plaisante, une fois qu'il sera suffisament mûr pour se transvaser dans les intestins de la peuplade environnante.
...Le bon laitier se plaisait ainsi à enseigner à son lait les mathématiques, pour maîtriser le volume de sa bouteille, le français, pour plaire aux clients cultivés, l'histoire de la population laitière, pour s'inscrire convenablement dans la lignée de ses ancêtres, ou encore l'anatomie humaine, pour se fondre à merveille dans l'oesophage et le côlon des buveurs de lait. Mais l'éducation intellectuelle ne suffisait pas pour faire du lait un bon lait ; c'est ainsi que le bon laitier mit en place des cours d'éducation physique, offrant à son lait des disciplines sportives les plus variées possibles, afin qu'il soit bien consistant et empli de protéines. Le lait pouvait alors s'adonner à des footings à des heures réglementées dans l'enceinte du bon ranch, à faire des étirements et des exercices de souplesse dans le gymnase improvisé dans l'ancienne étable, ou même s'essayer à l'équitation, bien qu'enseigner le cheval à du lait s'avéra une épreuve difficile. Ces divers cours assuraient alors une éducation exhaustive du lait - à la fois intellectuelle et sportive - et leur promettait un charmant avenir ; mais le stress leur prenait parfois, augmentant le risque majeur du lait : de tourner.
...Que le lait tourne était la pire chose qui pouvait arriver : dans ces conditions, l'on était obligé d'exclure le lait de l'école - d'où l'expression : mal tourner - et de jeter toutes les bouteilles de lait gâtées, qui déplairaient fortement aux dresseurs de fromage. La bonne laitière avait alors trouvé une excellente solution pour parer à ces problèmes : douée pour la flûte, elle leur jouait tous les soirs des sonates et des sérénades pour les détendre au mieux possible, et préserver leur capital bien-être. Ils étaient ensuite doucement reconduits à leurs dortoirs - le lait est malheureusement incapable de retourner chez lui tous les soirs par ses propres moyens - qui n'était rien d'autre que le grenier d'une vieille étable réhabilitée. Là ils pouvaient subvenir à leurs besoins et dormir suffisament la nuit pour être d'attaque au petit matin, quand ils étaient reveillés par la bonne laitière. Toutes les conditions étaient alors réunies pour élever le lait dans les meilleures conditions possibles ; quand on connaît les techniques du bon laitier et de la bonne laitière, il n'y a point d'étonnement à voir le bon ranch en tête du top 5 mensuel du meilleur lait.
...Seulement, une concurrence innatendue émergea dans le coeur des buveurs de lait. Un ranch, qui pratiquait encore des méthodes dépassées pour produire leur lait - c'est-à-dire s'encombrer de veaux et de vaches - effectuait une percée lente mais confiante, qui pouvait demeurer incompréhensible si l'on ne se penchait pas assez sur le phénomène. Certes, la production de lait en était restée à un stade peu avancé dans ce ranch, mais les techniques de vente et de communication, elles, étaient au contraire de tout dernier cri. Les fermiers de ranch avaient en effet mis sur pieds toute une industrie parallèle pour louer leur lait aux quatre coins de la région. Ils avaient construit une maison de presse qui publiait chaque semaine, un nouveau numéro de leur magazine féminin "Au bon lait de chez nous", dont l'intérieur abritait toutes sortes de conseils de diététique, de recettes de cuisine à base de lait qui raviraient les femmes avoisinantes. Les hommes n'étaient pas non plus laissés sur le carreau, question clientèle visée : la maison de presse imprimait régulièrement des magazines pin-up's destinés aux mâles en rut, désirant se rincer l'oeil devant des photos de splendides bouteilles de lait. Des cartes postales du ranch rendaient fidèlement l'ambiance laitière et campagnarde qui y régnait - les meuglements en moins -, et des calendriers obcènes sur lesquels des vaches dénudées posaient se vendaient à tout-va.
...Le nouveau ranch avait ici trouvé un filon inexploité du commerce laitier ; et ainsi, en quelques semaines, il pouvait chatouiller le bon ranch dans les sondages et cotes de popularité. Inutile de préciser que cela mettait en rogne le bon laitier et la bonne laitière : la caravane auparavant quotidienne qui venait acheter leur bon lait ne passait désormais qu'un jour sur deux, mettant bien trop à mal leur budget et leurs petites recettes. Un malheur n'arrivant jamais seul, le lait se trouvait de plus en plus dissipé ces derniers temps. Le bon laitier avait remarqué que l'attention en cours chutait dangereusement, surprenant régulièrement son lait à rêvasser. Au dortoir, il advenait que certains soirs y fussent bien agités. Plusieurs fois la bonne laitière dut intervenir, pour leur flanquer de torrides fessées afin qu'ils se calmassent quelque peu ; chose qui d'ordinaire ne se produisait jamais. Alors, des disputes naquirent dans le couple, chacun accusant l'autre de bâcler son travail ou d'y mettre moins d'ardeur ; jusqu'au jour où le bon laitier décela dans les bouteilles des relans d'alcool - tout s'expliquait alors.
...Face à cette arrivée inopinée de l'alcool dans leur bon ranch - un mauvais coup des producteurs du nouveau ranch sans aucun doute ! -, le bon laitier et la bonne laitière organisèrent des conférences sur les hauts dangers de l'alcool, pour extraire de leurs envies la consommation de ce terrible liquide. Mais ce fut en vain. Bien que l'alcool fut rapidement congédié de tout récipiant ayant élu domicile dans le bon ranch, il semblait que ses néfastes effets, eux, persistaient dans les esprits influençables du bon lait ; et plus que jamais l'envie était à la débauche, à l'orgie et au bon plaisir. Il fallait épurer les mentalités de la nouvelle génération de lait, les expier de tout pêché afin que le bon ranch remonte dans l'estime de la population.
...C'est le bon laitier qui trouva la solution la plus adaptée, lui semblait-il, au problème. Il fit ainsi quérir un bon sage qui vivait de par les hautes collines boisées, dans une quelconque grotte, pour enseigner à son lait la philosophie et le sens de la vie. Immergée dans de bons préceptes et de bonnes maximes, son âme ne devait en sortir que lavée de cet insipide besoin de breuvage maléfique. Le bon laitier avait alors planifié dans l'emploi du temps de son lait, d'abord deux heures hebdomadaires à l'étude de la sagesse, puis deux heures quotidiennes une fois le rythme acquis. Malgré l'alcool, le lait était attentif pendant ces cours, car le bon sage était un bon pédagogue ; tellement bon que les mentalités changèrent en quelques semaines. Sous ses bons conseils, le lait avait divorcé avec sa drogue quotidienne, et s'était réhabituer à une conduite plus pesée. Dans le dortoir, la débauche du samedi soir était finie ; le bon laitier et la bonne laitière pouvaient enfin dormir cette nuit-là ; mais les meilleures conséquences de l'enseignement du bon sage fut une amélioration significative de la saveur du lait, et par conséquent un regain de popularité opportun. Alors que le nouveau ranch avait dépassé, ces dernières semaines, le bon ranch dans le top 5 des meilleures ventes, voilà que le bon ranch reprenait de la graine. Il était fin prêt à bouter l'usurputeur hors du classement, et à remettre la main sur sa place si longuement conservée.
...Hélas, l'avenir n'y consentit pas. L'autre matin, un caravanier, alors qu'il attendait comme à son habitude devant le bon ranch pour acheter quelques bouteilles, ne vit personne arriver, ni le bon laitier ni la bonne laitière. Etonné d'un tel manquement à leur habitude, il s'était quelque peu inquiété et avait décidé de s'introduire dans le bon ranch pour éclairer cet épais mystère ; c'est ainsi qu'il fut amené à reconnaître l'abandon total du bon ranch, curieusement vidé de ses bouteilles et de ses occupants. Mais un singulier détail n'échappa pas à l'homme quand, de l'enceinte du bon ranch, il apperçut du lait s'écouler lentement par le dessous de la porte d'un silo à blé, disposé en marge des autres bâtiments ; attisé par la curiosité, il s'en alla approfondir la situation, et commis l'erreur de tourner la poignée de la porte. Le silo à blé était empli de lait, de milliers de litres de lait, qui jaillirent vivement par la porte désormais ouverte, aspergeant et jetant au sol le caravanier, qui tarda alors à se remettre de ses émotions ; mais quand fut chose faite, il tomba des nues. Dans la mare qu'avait formée le lait déversé, baignaient le bon laitier et le bon sage. Tous deux, noyés !
...La nouvelle fit grand bruit de par la région. Le bon ranch privé du bon laitier, c'était une aubaine pour tous les autres producteurs de lait, et plus particulièrement pour le nouveau ranch, dont les occupants cachaient leur joie non sans difficulté. Leur hégémonie sur le marché du lait était maintenant sans équivoque, et allaient pouvoir conquérir le ventre de la population sans grand mal. Néanmoins, celle-ci était tout de même affectée par la mort du bon laitier et par la disparition de la bonne laitière, et voulait en savoir plus sur les circonstances du drame, ainsi que de l'identité des assassins. Ce n'est que l'avenir qui put les informer. Il se trouva en fait que les enseignements du bon sage furent très bons, presque trop bons, car il avait éveillé la consience du lait, et notamment la conscience d'être asservis par les êtres humains. Le lait, habité par le désir de vengence, avait alors mis au point un plan démoniaque, celui de noyer les bons laitiers dans sa propre substance. Mais il fallait un complice humain pour se faire ; il le trouva dans la bonne laitière. En effet depuis des mois, la bonne laitière n'en était que trop lasse d'être bonne, et avait ainsi trahi son mari en se faisant complice du nouveau ranch, ajoutant par exemple du cidre doux dans les bouteilles de lait ; aussi avait-elle participé, avec la complicité du lait, à l'éviction du bon laitier et du bon sage du monde vivant. Puis, elle avait disparu. Quels furent ses motifs se demanda la population, nul le sut. Ils étaient pourtant bien simples : un jour, une fois l'affaire close, elle avait regagné la région, et, forte des services rendus au nouveau ranch, elle était devenue rédactrice en chef du magazine pin-up's de la maison de presse. Débarassée du bon laitier et de ses obligations, elle pouvait à présent s'adonner à satisfaire son rêve le plus profond : poser nue à côté des ses consoeurs les vaches pour le calendrier annuel.
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Posté dans Forum - Nouvelles |
Iot -
posté le 31/10/2009 à 17:32:23. (1113 messages postés) |
| Waou Snefrou, ça faisait longtemps ça oO Tu t'en souviens encore ?
Sinon merci à vous les gens
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Posté dans Forum - Les textes de Kal Ah-Mar |
Iot -
posté le 30/10/2009 à 15:53:55. (1113 messages postés) |
| Citation: Mais il ne faut pas oublier que c'est une personne qui écrit après coup et que les émotions qu'il décrit, il en a un souvenir plus atténué. |
Oui c'est vrai, mais en fait il faut un peu oublier ce genre de raisonnement logique quand on écrit. La personne qui va te lire, elle va s'imaginer la scène en temps réel en train de se passer (même si c'est écrit au passé), et pas le mec en train de raconter son histoire. Par conséquent si le ton est un peu morne, elle va imaginer le mec restant impassible face à ses aventures (et non pas en train de les raconter calmement comme tu voudrais le faire), ce qui semble un peu incohérent ici.
Citation: Sans oublier qu'il ne faut pas non plus trop d'émotion, ce n'est pas une histoire à l'eau de rose. |
C'est sûr ^^ Il y a un juste milieu à trouver disons.
Content que ça ait pu t'aider en tous cas
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Posté dans Forum - Les textes de Kal Ah-Mar |
Iot -
posté le 29/10/2009 à 17:31:31. (1113 messages postés) |
| Arf, la présentation du texte est pas très attrayante, c'est dommage :\ Il faut perdre cette habitude que nous donnent les profs de vouloir tout le temps "aérer" ce qu'on écrit, c'est bien plus agréable à lire quand le tout est compact et que des parties se détachent bien. Ca donne l'impression d'un texte plus construit. Il faut aussi éviter de retourner à la ligne à la fin de chaque phrase. Ah, et soigne l'orthographe
Sinon le texte en lui-même est un petit peu fade je trouve, ça manque d'émotion. L'avantage d'un texte à la première personne est que l'on peut faire ressortir les émotions et les pensées du personnage très facilement. Là le mec il a frôlé la mort, et pourtant il a l'air aussi endormi qu'à un repas de famille.
Il y a quelques tournures de phrases pas très joli-joli aussi, facilement améliorables. Par exemple :
Citation: je pense que vais le devenir bel et bien. |
=> "je pense que je vais bel et bien le devenir".
Eviter aussi les mots de liaison trop lourds et trop scolaires, du genre "donc", "de plus".
Une ponctuation intelligente améliore aussi beaucoup le texte :
Citation: J’étais dans le noir et environné de rochers de toutes tailles pourtant de l’air m’arrivait, de l’air respirable. |
=> J'étais dans le noir, environné de rochers de toutes tailles. Pourtant de l'air m'arrivait ; de l'air respirable.
Voili voilou pour les quelques conseils que je peux te donner. En tous cas, ça m'a redonné envie d'écrire un petit truc moi aussi
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Posté dans Forum - Projets, maps et screenshots |
Iot -
posté le 29/10/2009 à 17:09:21. (1113 messages postés) |
| C'est classe, j'aime
On sent une petite inspiration Aëdemphia pour les draperies au plafond, non ? ^^
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Posté dans Jeux - Jim Blind |
Iot -
posté le 29/10/2009 à 16:55:38. (1113 messages postés) |
| A quel moment exactement ? C'est le premier ennemi qu'il te demande de tuer ?
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Posté dans Forum - Projets, maps et screenshots |
Iot -
posté le 23/10/2009 à 21:35:43. (1113 messages postés) |
| Très très bons les derniers screens, j'accroche toujours autant au style graphique
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 18/09/2009 à 19:08:14. (1113 messages postés) |
| Ah, déjà merci beaucoup pour ton post très complet, ça fait plaisir (et pour les compliments aussi ^^)
Je vais essayer de faire une réponse à la hauteur ^^
Niveau bugs, j'en connaissais certains, que j'ai pas pu corriger malgré tout. D'autres sont carrément bizarres (celui de la factory et du zeppelin), je vais regarder ça.
Niveau améliorations :
Citation: hormis peut-etre quelques interactions manquantes avec des scientifiques, des joueurs au casino ou même avec Anya qui auraient pu ajouter à l'immersion |
Un bêta-testeur m'avait fait part de son idée de pouvoir parler avec les gens dans le casino, et j'avais trouvé que c'était une très bonne idée. Mais j'ai été un peu juste niveau temps pour la sortie du jeu (et puis un peu la flemme aussi j'avoue ^^), donc ça n'a pas été fait.
Citation: j'ai détesté le fait d'être brossé dans le sens du poil "vous êtes notre meilleur agent" alors qu'au QG on n'arrête pas de me traiter comme une merde ^^ |
En effet il y a quelques incohérences à ce niveau-là, ça vient du fait que les briefings ont été rédigés bien avant que j'envisage de faire un QG avec tout ce qui va avec, et ça n'a pas été modifié par la suite.
Citation:
- l'utilisation du sniper. J'aurai énormément apprécié pouvoir arreter l'avancée du viseur alors que là on ne peut pas "attendre" un ennemi qui bouge. Nous avançons dans un sens et lui dans un autre... le timing c'est pas mon truc et du coup je gâche les balles ce qui me fait revenir au point 2... |
Rho mais si on peut arrêter le curseur ça devient bien trop facile ^^ Il faut mettre un petit peu d'enjeu quand même, c'est pareil dans les FPS : on peut rater sa cible.
Au sujet de pouvoir aller plus vite, c'est une idée... Ce qui m'embête c'est que ça rajouterait une touche de plus, et pour la prise en main, moins il y a de touches, mieux c'est.
Citation: - la difficulté de certains entrainements alors qu'on ne gagne rien à la fin. Alors soit on aurait pu obtenir une grenade supplémentaire par mission ou un chargeur de plus ou un peu plus de vie ou encore un gilet pare-balle des le début... soit on devrait pouvoir avoir une esquive ou resistance accrue. Sinon, j'ai craqué sur les 3emes (et derniers) niveaux de la grenade, du sniper et de l'esquive pour cause de manque de munition et j'ai abandonné car ... marre de recommencer à chaque fois au début et de ne pas avoir de paliers intermédiaires. Je sais, je suis mauvais et je veux la facilité ^^ |
En effet j'aurais dû faire des paliers (au moins recommencer à chaque étape plutôt qu'au début de chaque entraînement), et faire des trucs un peu plus faciles aussi parce que même moi je galère parfois un peu...
Citation: - Derniers regrets mais bon. Pas assez d'évolution dans le QG silver. Je suis toujours une merde et hormis ma moquette bleue et mon crucifix (pourquoi ?) je ne peux pas assister à une réunion/faire chier une nouvelle recrue/ me taper ma/mon chef...
Même pas une petite mission interne (genre silverhand infiltrée par un bras quelconque) ou une histoire d'amour torride avec Anya... |
Il y a dix stades d'évolution du QG, mais c'est difficile d'aller jusqu'au bout ^^ Il faut chercher à améliorer ses appréciations si on veut monter en grade. Le crucifix, c'est un trophée que tu obtiens quand tu récupères toutes les pastèques du puits (il existe dix trophées à gagner, chacun en ramassant toutes les pastèques d'un monde). Une mission dans le QG j'aurai vachement voulu en faire une, un peu à la manière de Perfect Dark, mais qu'on débloquerait une fois que le jeu serait fini. Mais bon, toujours une question de temps de développement.
En tout cas merci encore à toi, je vois que t'as dû passer pas mal de temps sur le jeu, malgré tous les défauts qu'on peut lui trouver
PS : si j'ai le temps et l'envie un jour, je ferai peut-être une version "remasterisée", avec les bugs en moins et des ajouts en plus. Mais bon, y'a un si... ^^
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Posté dans News - Tv Nikopoll. (Sans pub) |
Iot -
posté le 18/09/2009 à 18:49:12. (1113 messages postés) |
| Excellent le dessin
Et la news est très bien, courte mais c'est pas plus mal Avec plein de jeux sympas dont j'attend les sorties.
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Posté dans Tests - Jim Blind |
Iot -
posté le 11/09/2009 à 21:32:52. (1113 messages postés) |
| D'où les guillemets
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Posté dans Tests - Jim Blind |
Iot -
posté le 11/09/2009 à 21:05:44. (1113 messages postés) |
| Tiens il me dit quelque chose ce jeu
Concernant le système de notation, je n'ai pas lu tout le "débat", mais perso ça ne me gêne pas plus que ça. Au fond ça permet d'exprimer assez facilement le ressenti du testeur quand il joue au jeu, de manière subjective OK, mais bon.
Bon en tout cas très sympa ce test Gif, ça fait plaisir Merci !
EDIT : ah oui et pour l'avatar... moi non plus il me plait pas trop en fait, mais j'arrive pas à en trouver un qui me convienne parfaitement ^^'
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Posté dans Screen de la semaine - Gold Fever / Boyz in Da Hood |
Iot -
posté le 05/09/2009 à 11:49:51. (1113 messages postés) |
| Très bon, j'aime le screen de karreg, surtout le style
Le screen de Batsu est un peu plus classique disons, mais il est bien foutu aussi.
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Posté dans Jeux - Jim Blind |
Iot -
posté le 05/09/2009 à 11:44:33. (1113 messages postés) |
| Dans l'église il faut bien détruire la mitrailleuse (ce que t'appelles le canon quoi ^^), et la fin de la mission est derrière.
Pour la pastèque dans le niveau 2, ya pas d'autres moyens de s'en sortir Mais les pastèques sont sauvegardées même si le monde n'est pas fini (que tu meures ou que tu abandonnes), donc y'a pas de problèmes. ^^
Merci à vous !
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Posté dans Forum - Nouvelles |
Iot -
posté le 31/08/2009 à 15:53:58. (1113 messages postés) |
| Oui c'est clair, suffit de virer les images, et seuls les connaisseurs pourront y voir des emprunts
Puis bon, l'inspiration n'est pas interdite par la loi je crois ^^
Yop les gens ! Ca faisait longtemps ^^
Bon, je me suis un petit peu remis à écrire (vive les vacances !), et j'ai pondu une petite nouvelle, un peu abusay mais bon ^^ J'aimerais bien savoir s'il y en a qui vont deviner la chute avant la fin
Le Questeur tout-puissant
...Le Questeur avait reçu de l'Empereur une mission de la plus grande importance. Il devait, emportant vivres, outils et troupes de travailleurs, bâtir une bourgade imposante dans les nouveaux territoires récemment découverts à l'Est. Des rapports d'expéditions les décrivaient comme d'une richesse inouïe - à tel point qu'il suffisait de se pencher pour ramasser une pépite d'or pur - et, chose incroyable, totalement désertés d'êtres humains. L'occasion de créer une nouvelle source de richesses pour l'Empire était incontournable : l'on s'extasiait déjà à l'idée des mets et des épices particulières que l'on rapporterait de ces contrées, des animaux étranges que l'on capturerait ; à tel point que l'Empereur se décida, quoique sous la pression de sa cour, à y envoyer son meilleur Questeur. Meilleur était un bel euphémisme. Il surclassait de loin tous les autres : il bâtissait trois bourgades quand d'autres en entamaient une, il commandait à la population avec une main de fer, il matait toute révolte avant même que des signes annonciateurs n'apparaissent. Ses méthodes demeuraient des énigmes aux yeux des autres questeurs pour prendre si rapidement des décisions et avoir une telle autorité. C'était un dictateur-né, tout-puissant ; d'une puissance presque mystique.
...Il s'était alors occupé personellement, dans tous les détails, de l'organisation de la construction de la bourgade. Menant les caravanes emplies de vivres et d'hommes de main à travers les collines boisées et les vallées arpentées, il avait choisi l'endroit idéal où poser la première pierre du premier édifice de la cité ; et à peine avait-il posé le pied au sol que les ordres fusèrent vers les hommes et les femmes jusqu'alors désoeuvrés. C'est en particulier grâce à son contact si étrange avec les travailleurs qu'il avait gagné sa renommée de dictateur éhonté : il interpellait les quidams sur son passage, lesquels répondaient au quart de tour, et les attelait à une tâche du simple geste de la main. Jamais - catégoriquement jamais - un homme ne lui avait refusé une demande. Il s'en allait, impassible, se tuer à la tâche. Couper des arbres, chasser, ramener du marbre ou de l'argile à la bourgade, le travail ne manquait pas, et une polyvalence parfaite était éxigée.
...La petite bourgade prit alors forme, petit à petit, sous l'oeil aguerri du Questeur. Les premières masures furent construites dès que les bûcherons avaient amassé suffisament de troncs ; l'on s'activa à mettre sur eau des esquifs qui pêcheraient tous les poissons qu'un lac puisse abriter ; la terre fut labourée avec ferveur, et les graines plantées avec diligence. Les récoltes devaient être excellentes à la prochaine saison, pour que l'on puisse se concentrer sur d'autres ouvrages d'importance. Les divers cartographes qui avaient arpenté la région avait en effet redoublé l'envie de conquête du Questeur : ils ramenaient des témoignages d'une nature d'une richesse extraordinaire, bien plus encore que l'on ne l'imaginait, nourissant dans l'esprit de la population des rêves de luxe démesuré. Pourtant, les conditions de travail des hommes étaient de plus en plus difficiles ; le Questeur les harcelait constamment, comme s'il était toujours derrière eux pour vérifier leurs moindres faits et gestes, paraissant ainsi trimer continûment, de l'aube au crépuscule - même parfois la nuit durant ! Ils affichaient des mines curieusement vides, comme déterminés ; et l'étrange puissance du Questeur semblait leur ôter tout embryon d'idée de révolte, jusqu'à devenir de véritables automates, privés à tout jamais d'âmes, n'ayant pour désir que d'obéir à ce terrible Questeur qui ne semblait devenir que le seul être qui existât alors.
...Pourtant, des problèmes ne tardèrent pas à se poser. L'on avait ignoré le risque potentiel des animaux sauvages de ces contrées, et ainsi une meute de loup avait l'autre jour dévoré sans pitié un groupe de bûcheron en reconnaissance, au coeur d'une forêt. Le Questeur prit face à ces problèmes la décision de confectionner des vêtements avec des tissus plus solides et résistants, afin que des crocs ne perforent moins la peau. L'idée était bonne : les hommes étant mieux préparés et plus forts ; l'un d'entre eux avait même réussi à tuer un renard au terme d'une lutte acharnée. Mais la situation se compliqua encore, quand on s'inquiéta de ne pas voir revenir le groupe de cartographes partis explorer la région. Le bruit courait qu'ils avaient péri dans les mains de barbares sanguinaires, au terme de plusieurs heures de torture ; il fallut alors se rendre à l'évidence qu'il était absolument nécessaire qu'un corps de garde protège le village, et ce jour et nuit. L'on recruta très vite des soldats, quoiqu'encore peu armés, sous les ordres directs du Questeur, et les formations rapides entreprises permirent à la bourgade de se doter d'une dizaine de gardes en quelques semaines. L'on s'activa à tailler la forêt pour en faire une palissade robuste autour de la cité, bientôt remplacée par des murs épais quand l'on aurait extrait suffisament de minerais des mines avoisinantes.
...Il advint qu'emmurer la cité fut une des excellentes idées du Questeur. Des recherches approfondies sur la mort du groupe d'explorateurs avaient apporté la précieuse information que des cités étrangères étaient en pleine construction, à plusieurs lieux d'ici. Il se trouve que l'Empereur n'était pas le seul à avoir eu l'idée de coloniser ces nouvelles contrées : tous les pays de la Péninsule s'étaient donné le mot de s'octroyer la plus grosse part des nouveaux territoires de l'Est, engageant une furieuse compétition dans ces terres jusqu'alors inhabitées. Chacun devait s'approprier du plus de gisements de minerais, d'or ou de diamants, chacun devait imposer sa présence, dominer ses voisins ; et c'est ainsi que, tout le long des steppes boisées et des landes fertiles, de premières guerres apparurent.
...Sous le besoin d'énormes stocks de vivres dû à l'arrivée de ravitaillement militaire, le Questeur avait décidé de donner à l'agriculture une place prédominante, ordonnant à chacun des civils de labourer une parcelle de terrain et d'y semer des graines. Les académies militaires, les armureries, les forges fonctionnaient à plein régime. De nouvelles machines de guerre furent mise au point sous l'impulsion du Questeur, des armées furent formées avec vigueur, et de nouveaux quartiers construits sous l'augmentation brutale de population qu'avait engendrée l'immigration. Le Questeur, lui, semblait toujours avoir une maîtrise impressionnante de la situation. Malgré tous les massacres qui se préparaient, il maintenait un moral saisissant aux troupes et aux travailleurs, qui affichaient constamment leur air bonhomme si caractéristique de leur obéissance à celui que l'on surnommait "le tout-puissant" à la cour de l'Empereur. Les terribles pressions qu'il leur imposait semblaient comme leur ôter toute envie de révolte ou de rébellion, et ainsi de tout temps, en toute saison, ils continuaient docilement leur dur labeur.
...A cette capacité surnaturelle de gérance et d'autorité qui stupéfiait la cour de l'Empereur, s'opposèrent les faibles résultats militaires du Questeur. Les premières batailles furent en effet de véritables boucheries. Le Questeur semblait tout simplement envoyer ses troupes contre les murailles ennemies sans aucune stratégie militaire particulière ; et, se retrouvant bloquées face aux fortifications, elles étaient souvent la proie aisée des barbares, peu surpris de leur arrivée si grotesque. Si la troupe rentrait en lambeaux, ou si elle périssait sur place - les ordres du Questeur étaient les ordres -, peu importait : l'on faisait venir d'autres troupes du continent, on les formait rapidement, et on les renvoyait se cogner contre les murailles ennemies. Il est vrai qu'au bout de plusieurs expéditions, certaines cités faiblement défendues finissaient par crouler sous les instruments de démolition dernièrement mis au point, mais la lourdeur des coûts et du temps nécessaire quand une seule offensive organisée et réfléchie aurait suffit, faisait mauvaise augure dans la bourgade.
...Le Questeur, à l'autorité tyrannique, se trouvait paradoxalement être un pitoyable chef de guerre. Il arrivait même que l'on le croyait devenu fou, quand il exécutait une dizaine de soldats ou de fermiers innocents pour semblait-il, le simple plaisir d'entendre leurs cris de mort et d'agonie. Le respect et l'obéissance lui restaient pourtant sereinement constants, et son aura de puissance - ainsi qu'on la qualifiait dans l'entourage de l'Empereur - semblait inébranlable : là où les autres Questeurs auraient déjà été exécutés sur la place publique, brûlés vifs sur le bûcher, lui, dominait mystiquement tous ses sujets sans le moindre effort apparant. A la cour de l'Empereur, son autorité surréaliste était sur toutes les bouches. Il possédait nécessairement des secrets connus de lui seul, de magie ou de mysticisme, qui lui permettait d'avoir une telle hégémonie et puissance de commandement sur ses troupes. Aucun être humain ne pouvait à ce point diriger les esprits ; et son faible sens de stratège infirmait toute idée de pouvoirs divins. Ce Questeur devait être autre.
...L'histoire ne tarda pas à caricaturer ce paradoxe entre toute-puissance et incompétence. A ses multiples offensives sporadiques, les cités barbares avoisinantes répondirent une nuit par une offensive surprise commune, employant toutes les troupes et machines de guerre qu'elles eûent pu trouver ; les murailles de la bourgade n'opposèrent alors qu'une faible résistance. Sous la surprise, la réponse du Questeur fut catastrophique, et rapidement ses sujets en firent les frais. Le sang coula, des têtes tombèrent, des vies s'arrêtèrent ; le feu brûlait les cadavres, les écroulements de masures achevaient les survivants ; tous criaient à la panique, gémissaient de douleur, hurlaient à la mort. Et puis, tout s'arrêta. Face à cette défaite, le Questeur, comme dans un accès de rage, montra une nouvelle de ses capacités, effrayante ; sous sa simple volonté, sous son simple désir de ne plus voir les conséquences de son échec, tous les soldats, hommes, femmes, disparurent. La nature - les arbres, les animaux sauvages, la terre -, tout s'évanouit en un instant, emportant avec elle dans le monde de l'inexistence les âmes des milliers de malheureux, les souvenirs, la vie, la conscience. En un instant, plus rien du monde n'avait de réalité ; passé, présent, futur, rien n'existait désormais. Rien, sauf le Questeur. Mais il était Ailleurs - loin, très loin - et avait déjà tout oublié des soucis de la bourgade, du massacre de ses sujets, de la rage de l'Empereur. Il était à présent occupé à ranger un petit disque métallique dans sa boîte. Un disque sur lequel était gravé, en lettres majuscules, "Age of Empires II".
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Iot -
posté le 31/08/2009 à 09:40:10. (1113 messages postés) |
| Eh, j'aime vraiment bien !
Une préférence pour le 3e de ton dernier post.
Moi, le dessin vert me fait penser à un espèce de tipi (le truc triangulaire derrière) avec une giga décoration en forme d'oeil accrochée dessus
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Posté dans Forum - Nouvelles |
Iot -
posté le 31/08/2009 à 09:28:30. (1113 messages postés) |
| Citation: Je note un certain changement dans la manière dont sont dévoilées les choses. Tout n'y est pas expliqué, contrairement aux autres nouvelles, et finalement, à la fin de l'histoire, on ne sait toujours pas comment tout ça s'est produit. |
Yep en effet, c'est volontaire. En fait de ce point de vue là c'est un peu inspiré des Oiseaux d'Hitchcock : un évènement anodin se produit (l'arrivée de la femme), et les oiseaux s'excitent sans raison et se mettent à attaquer les hommes. Mais au final, le film se conclut et on n'a aucune explication sur le soudain changement de comportement des oiseaux. Sur le moment ça laisse un peu sur sa faim, mais au fond c'est bien plus troublant je trouve
Citation: Iot, tu comptes en faire un recueil (sur le long terme, j'entends) ? Si c'est le cas, je t'y encourage ! |
Je sais pas... Mais ça pourrait me plaire, ouais.
Merci à vous en tous cas !
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Iot -
posté le 30/08/2009 à 15:47:52. (1113 messages postés) |
| Oh putin le boulet... J'ai orthographié "galet" en "galais" dans tout le texte. -.-'
Je corrige ça.
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Iot -
posté le 30/08/2009 à 14:38:54. (1113 messages postés) |
| xD les gens. T'façon il n'y a souvent que le point de départ qui est zeldaesque, après ça s'en écarte assez ^^
Mais c'est vrai que c'est une bonne source d'inspiration. D'ailleurs....
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Les galets de la Grande Baie
... La plage de la Grande Baie était bien connue des gens de la région. A l'intérieur d'une crique, toujours exposée au soleil, peuplée de sable fin et de galetss innocents, elle était un petit havre de paix, l'endroit rêvé pour ceux qui étaient fatigués de l'agitation citadine. On y accédait par une petite route pavée qui passait par derrière quelques fourrés et dans quelque enfoncement, ainsi peu visible des non-connaisseurs, de sorte que l'on y était rarement dérangé. Seuls les pêcheurs, traînant leurs frêles esquifs sur le sable chaud pouvaient communiquer aux oreilles assoupies des vibrations et des sons peu harmonieux ; mais du reste, le lent ressac de la mer berçait tout être ou toute chose, des hommes, des bêtes, des galets assoupis, et les amenait au pays des songes d'où ils ne désiraient point, sous quelconque prétexte, y être arraché. Car le sommeil était sacré sur la plage de le Grande Baie. Si l'on y traînait, c'était pour y demeurer assoupi ; et ainsi, plus qu'ici que sur n'importe quelle autre plage, chaque homme, si l'on le privait de Morphée, était dans le droit de se venger, et d'importuner son homme à son prochain sommeil. C'était l'habitude, transformée en coutume, puis en règle. Tous les habitants des bourgades voisines le savaient. Même les palmiers et les galets, s'ils eûent pu parler, auraient leur mot à dire. Après tout, ils en avaient assez d'être secoués incessament, ou bien d'être maltraités, comme cet enfant qui l'autre jour, voulant jouer aux ricochets, jeta de toute ses forces un galet dans les petites vaguelettes, qui se noya au premier rebond, dans un triste bruit sourd. Ils étaient le peuple majoritaire de la plage de la Grande Baie, et n'en avaient que rage d'être sans cesse importunés.
... Depuis quelques jours, les pêcheurs étaient d'ailleurs assez gênés par les galets qui occupaient tout le bord le plage, près de l'eau, où ils aimaient à être polis et carressés par les douces vagues ; mais ainsi placés, ils abîmaient les esquifs des pêcheurs, quand elles devaient être tirées car trop lourdes pour être transportées, après une bonne pêche par exemple, et ce étonamment car ils avaient d'ordinaire de longs pans de sables fins où accoster. Les citadins habitués de la plage de la Grande Baie avaient d'ailleurs observé, récemment, une curieuse et inxeplicable récrudescence de galets : il semblait s'en former des paquets, eux qui étaient d'habitude éparses, et leur nombre, à moins qu'il ne s'agissait que d'une troublante impression, ne cessait de grandir. Il est vrai qu'il arrive que l'on réapprovisionne la plage en galets, lorsque trop de gens peu souciants en ramassent par abus, mais les rapports de la mairie étaient clairs : aucun déplacement de galets d'une plage quelconque vers la plage de la Grande Baie n'avait été opéré depuis plusieurs mois. La froideur et l'illogisme de ces rapports ne satisfaisaient que trop peu les citadins, qui se plaignaient désormais des galets qui occupaient pour ainsi dire toute l'étendue de la plage, car leur contact pour la peau était, il faut l'avouer, bien moins agréable que les caresses du sable fin. L'on croyait au début à une mauvaise blague de quelque farceur peu scrupuleux, et que la situation se normaliserait d'ici peu ; mais celle-ci devint au contraire burlesque, presque ridicule, quand des badauds purent remarquer que les galets, à défaut de place, s'entassaient en deux ou trois couches sur la plage. La blague avait désormais assez duré. Les bourgades avoisinantes engagèrent des employés pour débarasser la plage des galets et ramener leur nombre à un qui resterait raisonnable. Une enquête fut aussi lancée.
... Ce fut très certainement la décision la plus vaine que le maire avait prise depuis le début de son mandat. Alors que les employés avaient ramené les galets à une quantité qui ne choquait plus le sens commun, tous les jours qui suivirent, des galets furent rajoutés, pour en retrouver les deux ou trois couches au bout de trois jours. Pire encore, les plages avoisinantes qui avaient hérité des galets surnuméraires étaient maintenant elles aussi frappées de cet absurde phénomène. De son côté, l'enquête menée en avait conclu que les plaisantins déchargeaient leurs cargaisons de galets la nuit : chaque matin, à la première inspection, le nombre de galets sur les plages subissait une hausse soudaine, alors qu'en journée, il restait stable. Mais il en était pour autant impossible de savoir d'où venaient ces tonnes de pierres, d'où ces personnes peu scrupuleuses les volaient, puisqu'aucune plage à des lieux à la ronde n'en avait enregistré une diminution. Un conseil d'administration exceptionnel avait néanomoins décidé de ne pas baisser les bras, et de prendre les malfaiteurs sur le fait : des hommes de main se placeraient sur chacune des plages, en particulier sur le plage de la Grande Baie, d'où était parti tout le problème, et arrêterait toute personne suspecte qui traînerait aux alentours, la nuit.
... Mais encore une fois, les prochains évènements ne tardèrent pas à rendre ridicule cette petite entreprise. Les dernières nuits furent plus propices que jamais à la prolifération des galets. La plage de la Grande Baie en était à présent recouverte de dizaines de couches, voire de centaines, à tel point que les palmiers en étaient eux aussi recouverts, et les monticules de rochers qui délimitaient la crique dépassés. Les galets étaient même sorti des délimitations de la plage, avaient envahi le petit sentier qui y menait et commençaient à attaquer les prés avoisinants. Les autres plages souffraient du même problème, à tel point que les montagnes de galets se rejoignaient maintenant de plage en plage, n'en formant qu'une et une seule étendue sinistre, dont l'existance défiait la raison et les causes l'imagination. Il fallait se rendre à l'évidence qu'il ne pouvait pas y avoir derrière cela l'oeuvre d'une main humaine, que personne ne pouvait, en si peu de jours, eût-il une armada d'esquifs, déverser des dunes de galets sans se faire entrevoir ou laisser de traces. Il y avait quelque chose de paranormal, de mystique dans ces évènements.
... Les hommes de science furent alors quémandés. Ils devaient, à partir de quelques échantillons, examiner ces galets incongrus et tenter d'en déceler une quelconque anormalité ou une propriété fantastique. L'examen n'avait point besoin d'être loin poussé pour en déduire une conclusion déraissonable : dans tous les laboratoires où les galets avaient été entreposés pêle-même, leur nombre doublait à chaque nuit ; alors que dans ceux où ils étaient soigneusement isolés, rien ne se passait. L'absurde phénomène qu'ils en avaient conclu était le suivant : les galets, en contact, chaque nuit se reprodusaient. Les expériences étaient troublantes. Par on ne sait quelle magie, quelle subtilité de la nature, deux galets joints ensembles en accouchaient de deux autres au terme d'une nuit, puis si l'expérience se renouvelait, quatre autres apparaissaient pour en compter en tout, le nombre de huit ; puis encore seize, puis trente-deux, soixante-quatre. Quelques rapides calculs suffisaient à expliquer comment les galets de la Grande Baie avaient pu conquérir, à l'heure qu'il était, tous les sentiers, chemins et prés qui cotoyaient la mer, sur plusieurs mètres d'épaisseurs ; et quelques autres rapides calculs suffisaient à prévoir qu'en l'espace de quelques nuits, toute la région, bourgades et cités comprises, en serait submergée.
... Les jours qui suivirent, la vie aux villages ne ressemblait plus à rien d'encore vécu : les galets maléfiques s'empilaient maintenant sur deux cent mètres d'épaisseur, avaient gagné encore des lieux et des lieux, et sur la terre, et sur la mer ; il fallait donc monopoliser tous les bras des bourgades pour repousser ces laquais du diable, afin d'établir une sorte de périmètre de sécurité, de no-galets's-land, autour de chaque maison. L'endroit devenait alors fort pittoresque : des montagnes de galets s'était formées, sinistre paysage quand de dessus on la foulait des pieds, seulement percée en d'endroits circulaires, ainsi que des gouffres, où les villages résistaient longuement quoique durement à ces amoncellements de pierres venues d'on ne sait où, qui menaçaient chaque nuit de se déverser dans ces petites cuvettes où les hommes se terraient. Du côté de la mer, la situation était loufoque, et plus que jamais le malheur des uns faisait le bonheur des autres. Des croisières venues d'autres régions étaient organisées, envoyant passer des esquifs emplis de curieux devant ces dunes ésotériques, curieux qui trouvaient terriblement hillarant de voir ainsi des galets copuler à bras le corps, forniquer sans vergogne, et ravir à l'homme sa maîtrise de la Terre.
... Les bourgades qui se tenaient encore loin du raz-de-galets, mais qui, devant la crainte de cette inondation de roche, congédiaient déjà toutes les pierres des villages, imploraient sans cesse les maires des cités piégées de procéder à l'évacuation des bâtisses, qui, nécessairement, succomberaient un jour au terme d'une avalanche. Mais eux ne voulaient rien entendre ; ils continuaient, de plus en plus vainement, à agrandir leur petite cuvette, maintenant haute de plusieurs centaines de mètres, craignant chaque nuit comme la peste - ou comme la gale. La nuit, ils la vivaient d'ailleurs maintenant en pleine journée. Le soleil n'arrivait à percer au-dessus des gigantesques parois de galets qu'aux heures où il était le plus haut ; du reste de temps, les bourgades étaient plongées dans une obscurité continuelle. Des rares inconscients avaient tenté d'escalader les maintenant milles mètres de hauteur de pierre, mais tous, soit s'étaient découragés, soit avaient chuté, emportant dans leur mort quelques galets qui venaient s'abattre sur le petit village au fond du gouffre sinistre. S'ils étaient parvenu jusqu'en haut, ils auraient eu devant eux un paysage de mort, sublime de par son caractère essentiellement déraisonable ; mais terriblement monotone, seulement composé de galets à perte de vue, sur plusieurs centaines de lieux, et uniquement surplombés de nuages qui les voyaient arriver avec crainte, ou de mouettes perdues, égarées dans ce nouveau monde. Ils auraient vu les villages comme le fond de profonds et minces puits, et auraient assisté, impuissants, à d'incroyables avalanches dues à l'arrivée de nouveaux galets, qui s'abattaient tristement et sourdement sur des hommes, des femmes et des enfants, hurlant, les mains sur leurs têtes, les yeux vers le ciel. Car la montagne de galets, en quelques nuits, avait doublé de hauteur et triplé de superficie, causant des avalanches inévitables et fatales pour de nombreuses bourgades. C'étaient les prémices d'une lente conquête, ou plutôt reconquête des galets sur les hommes ; une sorte d'enflure qui ne cessait de grandir, de s'étaler, de se propager à la surface de la Terre malade, et qui ne guérissait pas. Toutes les régions alentours étaient lentement désertées, le vide humain s'aggrandissait inexorablement, l'emprise humaine sur le monde se résorbait sans cesse plus chaque nuit ; et les galets devenaient petit à petit dans les esprits les nouveaux maîtres de la planète. Ah, cruelle nature ! Ne pouvait-il exister plus absurde fin pour l'homme ?
... Mais un jour, tout cessa brusquement. Les galets ne se reproduisaient plus, et ce sans aucune raison apparente. Ils semblaient avoir atteint on ne sait quel obscur but, quel incompréhensible dessein. Certes l'horrible montagne existait toujours, atteignant presque maintenant les deux milles mètres de hauteur ; certes le tapis de galets avait pris des lieux à la mer et dérobé d'autant plus à la terre ; certes centaines d'hommes et de femmes avaient péri, dans leurs bâtisses, sous le coup d'une avalanche ; mais l'insensé cauchemar avait pris fin. On chercha des explications, on chercha une logique à insuffler dans ce phénomène qui pour l'instant échappait à la raison, mais c'était peine perdue. Rien dans les évènements récents ne pouvait apparaître aux communs des mortels comme l'aboutissement de la conquête terrifiante des galets. Et pourtant, les mystiques le savaient bien, il existait. Il se cachait dans la mort d'un petit enfant parmi d'autres, lors d'une avalanche. Un enfant qui, voulant jouer aux ricochets, avait jeté impunément un galet endormi dans l'écume des vagues, sur la plage de la Grande Baie ; lequel s'était noyé. Il était à présent vengé.
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Posté dans Jeux - Jim Blind |
Iot -
posté le 30/08/2009 à 12:45:50. (1113 messages postés) |
| Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
Dans la toute première pièce, il faut en sortir en appuyant sur espace sur un des murs à gauche.
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Posté dans Forum - Nouvelles |
Iot -
posté le 29/08/2009 à 12:56:54. (1113 messages postés) |
| Merci à vous le gens !
J'ai entamé la rédaction d'une quatrième, que je finirai probablement demain.
Roi of the Suisse > Pourquoi pas Même si si je la fais, il faudra attendre un peu. Parce que là ça va faire la quatrième sur l'univers de Zelda, va falloir que je me calme un peu et essayer autre chose
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 29/08/2009 à 12:53:34. (1113 messages postés) |
| Merci beaucoup, content que le jeu plaise
La musique de l'écran-titre je l'aime bien aussi, du David Arkenstone
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 27/08/2009 à 16:41:13. (1113 messages postés) |
| Un Jim Blind 2 me tenterait bien, ouais, j'ai pas mal d'idées en plus.
Mais malheureusement ça ne risque pas d'être pour tout de suite, j'ai deux années de prépa qui m'attendent Donc sûrement plus de temps pour faire du making sérieusement (ou même autre chose d'ailleurs...) pendant deux ans, hélas.
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Posté dans Forum - Nouvelles |
Iot -
posté le 27/08/2009 à 16:36:25. (1113 messages postés) |
| Hop là, une troisième
L'observatoire céleste
...Il n'y avait jamais eu autant de monde dans l'observatoire céleste. Lui d'habitude si calme et si spacieux, il accueillait ce jour-là plusieurs dizaines de badauds qui étaient venu assister à une petite conférence de l'astronome. Le lieu était d'ordinaire quelque peu magique, de par la teinte bleutée, scintillante des murs et des multiples décorations de couleurs douces qui y étaient suspendues ; mais pour y faire entrer tant de monde, il avait fallu se résoudre à dégager le matériel qui traînait, à installer suffisament de chaises, et à gâcher l'habituelle lumière apaisante qui filtrait par les petites fenêtres ovales en installant de grosses bougies et candelabres pour éclairer le tableau central. Mais cette dernière installation n'était pas superflu, car l'astronome, vieil homme aux cheveux hirsutes et à la barbe blanche, tout de bleu vêtu, allait se prêter à une démonstration pour le moins intéressante.
...Il avait déplié cartes du ciel, calendriers lunaires, avait sorti craies et instruments de géométrie, et expliquait de sa voie douce et fluette la danse des astéroïdes et des comètes autour de notre chère planète. Il procédait à des démonstrations mathématiques, équations et figures à l'appui, insistait sur l'évidente simplicité de ses résultats, et avait même invité un petit enfant de quelques années à tracer pour lui sur la carte du ciel, à la règle et au compas, quelques traits et orbites significatifs, pour faire éclater au grand public la simplicité toute parfaite de ses raisonnements. En réalité, il n'en fallait pas autant. Dans cette petite bourgade, les connaissances en mathématiques des habitants ne dépassaient pas l'exploit de savoir compter jusqu'à dix ou onze, ne dépassant pas les connaissances en astronomie : la moitié de l'auditoire pensait que la Terre était plate ; quant à l'autre moitié, elle ne pensait pas. L'astronome prenait donc bien peu de risques à s'exécuter en public à ces calculs ; il aurait pu leur faire avaler toutes les couleuvres qu'il eût pu trouver lors d'une promenade champestre. Mais il était quand même résolu à faire bonne image d'homme de sciences, et à ne surtout pas passer pour un charlatan.
...Alors qu'il sentait que l'extrême attention de son auditoire chutait dangereusement, l'astronome estima qu'il était temps d'en arriver à la conclusion, objet de la conférence : il ne faisait aucun doute, il était démontré rigoureusement qu'un objet céleste allait s'écraser au nord du village, dans le petit pré, dans exactement trois nuits. L'information fut aussitôt confirmée par une vieille femme qui disait qu'elle l'avait senti dans ses os depuis la derrière pleine lune, et l'astronome lui en fut gré. Elle fut alors immédiatement l'objet d'attention, et fut assaillie de questions en tout genre sur les circonstances exacts de cet évènement : était-ce dangereux ? quel était la taille de cette objet céleste ? de quoi serait-il fait ? pouvait-on traire les vaches le même jour ? Et elle que de répondre : peut-être bien que pas, à peu près gros comme ça, fait de cela et sûrement pas. Mais l'astronome, souciant de maintenir une atmsophère scientifique à sa conférence, reprit la parole, et, quand il eût tous les regards braqués sur lui, exposa qu'il n'était sûrement pas dangereux de se tenir à quelques mètres de l'objet céleste une fois tombé, mais que, concernant la possibilité de le toucher, il fallait qu'il étudie encore quelques données chromatographiques obtenues de sa lunette pour en déduire la nature de la matière de l'objet ; au sujet de la taille du météorite, il ne dépasserait pas le mètre, il était formel ; et au sujet de la traite des vaches, il ignorait, mais il exprima en revanche son conseil de retirer les vaches du pré pendant la chute de l'objet, afin d'éviter quelque accident. Questions et réponses s'entrecroisèrent quelques minutes encore, puis, satisfaite et excitée à l'idée de cet évènement si original, la petite foule quitta l'observatoire d'un pas rapide, dirigeant déjà leurs jambes vers le pré et leurs yeux vers le ciel. Lui, avait un peu honte. Il avait enfreint quelques règles d'algèbre élémentaires dans ses explications, afin qu'elles soient plus brèves - bien que sa conclusion, elle, était certaine - ; mais peu importait : face à tous ces gens semblables, ce n'était point le vrai qui comptait, mais le vraisemblable.
...Les deux nuits passèrent, vite, puis vint la troisième. Le pré, d'ordinaire envahi de vaches broutant l'herbe, était là envahi d'hommes broutant les cieux. Tout le village s'était installé sur l'herbe verdoyante, surexcité à l'idée de vivre un évènement si particulier et si exceptionnel, dont ils avaient déjà imaginé toutes les variantes à raconter à leurs petits-enfants et arrière-petits-enfants. Tous attendaient sereinement, poussant par instants des cris dès qu'ils voyaient quelque chose se mouvoir dans le ciel, avant de se raviser devant le moucheron qui les importunait. Ils n'avaient pas l'air d'avoir envisager que l'astronome puisse s'être trompé, puisque la vieille femme avait affirmé l'avoir su en rêve, le boucher l'avoir lu dans son oreillette de porc, le maire dans sa cote de popularité. C'était une petite fête populaire improvisée, et ils ne voulaient en aucun cas qu'elle ne soit gâchée par quelques suspicions, alors qu'il est si rare que tout le monde soit réuni. Oui, tous étaient là, sauf l'astronome. Il voulait absolument être dans son observatoire quand l'objet céleste sera suffisament proche de la Terre pour établir définitivement sa composition, et alors trancher sur sa possible dangerosité. Lui n'avait pas démordu pendant ces trois jours, à sa conclusion, affirmait qu'il était impossible qu'il se soit trompé. Et il avait raison.
...La comète, petit objet blanc de pureté, brillante parmi les étoiles, était apparu sur le firmament, non sans discrétion, car elle fut aussitôt cernée de doigts. Elle tombait, elle dégringolait d'on ne sait où, après avoir parcouru des lieux et des lieux dans cet océan de ténèbres, et elle arrivait, enfin, à son but avoué, à son but décisif, que de s'écraser durement dans ce petit pré d'une planète inconnue. Elle émettait lumière, étincelles, clarté fantastique et mystique à mesure qu'elle s'approchait du sol, à mesure que ses bords se consummaient dans l'épais atmosphère, offrant un spectacle de lueurs et de couleurs qu'elle s'arrachait à elle-même, qu'elle déployait intensément en quelques secondes, elle qui les avait retenues pendant peut-être des milliers d'années. Mais rapidement, le spectacle pris fin. La fin de la représentation, le coup de théâtre, la chute proprement dite, était inévitable, et dans de derniers feux elle s'incrusta dans la mince croûte terrestre, joignant au plaisir visuel le bruit si triste et si douloureux de ce fracas, de cette si violente mort pour un astre si doux.
...Les habitants, revenant doucement de la béatitude du spectacle, se mirent à courrir vers le petit cratère de quelques mètres que l'objet avait creusé, échangeant déjà leurs impressions. C'était court, mais c'était bon ! s'avouaient-ils. Le maire de la petite bourgade avait déjà tout prévu, et avait ordonné aux gardes de se positionner en cercle autour du cratère pour éviter que les hommes ne s'en approchent trop. Alors, au milieu de cette petit crevasse, les habitants, encore tout excités, purent admirer la beauté si mystique de l'objet qui était tombé. Transparent comme du verre, ruisselant d'éclats, si lumineux, en son sein se reflétait l'éclat de mille étoiles. Il trônait, immobile, au milieu de ce petit pré, comme un cadeau de Dieu aux habitants de la bourgade, comme un objet si rare et si mystèrieux que personne n'oserait le toucher, le déplacer ou s'en approcher, comme un trophée de guerre, appartenant à la ville entière, dont déjà les habitants se vantaient aux quatre coins de la région. Chacun, les yeux rivés sur la divine comète, en était devenu amoureux.
...La grande fête en l'honneur du "cadeau des Dieux" dura jusqu'à l'aube, puis chacun rentra se coucher. Quand, en début d'après-midi, les premiers levés allèrent dans le pré vénérer l'objet céleste que l'on avait laissé dans son cratère, ils tombèrent des nues. On l'avait volé. Volé ! Son caractère si brillant et si pur avait charmé toute la bourgade, des plus jeunes aux plus vieux, et parmi eux, une brebis galleuse, avait dérobé cet énorme bloc de diamant, de saphir ou de quelque autre pierre précieuse, dans l'espoir de le vendre... Le fourbe ! Le traître ! La pourriture ! En emportant ce morceau de ciel qui était devenu la propriété et la fierté de tout le village, c'était chacun qu'il volait, qu'il dévalisait, qu'il dépouillait sur la place publique ; c'était comme supprimer un être cher ! La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre, comme le souffle d'un dragon, et pénétrait chaque maisonnée, chaque recoin de ruelle, ainsi qu'une tempête de sable. Les habitants, à peine réveillés, étaient déjà hors de leurs gonds, comme s'ils avaient appris l'affreuse nouvelle pendant leur sommeil ; ils sortaient, criaient, courraient, appelaient au meurtre, et chacun, soucieux de trouver l'infâme traître, vérifiait la présence de ses voisins, inspectait les maisons alentours, questionnait tout le monde à tout va.
...Une cellule de crise fut bientôt créée. Les meilleurs policiers et inspecteurs de la région se mirent sur l'affaire, bien décidés à remuer ciel et terre pour retrouver le cadeau divin. Au tribunal, le procès était déjà entamé, les requisitoires déjà écrits, les tirades des avocats déjà déclamées, la sanction déjà décidée. Les premiers levés, qui avaient découvert le vol, étaient après tout les principaux suspects, et furent pendus haut et court. Le propriétaire du pré, autre grand suspect, fut torturé sur la place publique, sommé de dire où il avait caché la pierre. Les arrestations n'en finissaient pas : un simple sourire nerveux à l'évocation du vol était considéré comme un aveu, une simple hésitation à une question valait les menottes. Ce n'est qu'une fois la première fièvre passée que l'on se mit à réfléchir ; et plusieurs esprits malicieux pensèrent à l'astronome. Mais oui, l'astronome ! Il était le seul à être resté chez lui, cette nuit-là ! Sûrement avait-il pu dormir, et ainsi être reveillé et frais le matin où chacun allait se coucher. N'était-ce pas lui qui, le premier, avait prévu l'arrivée de l'objet céleste ? Il avait prévu le coup depuis longtemps, il était sûr, le fourbe. Il fallait lui mettre le grapin dessus, mais surtout ne pas le tuer - du moins pas encore - il fallait le torturer, lui faire tirer les vers du nez, le faire cracher où il avait fourré la pierre.
...Toute la foule grimpa alors derechef la petite colline du haut de laquelle l'observatoire céleste siégeait fièrement. Le chef de police ouvrait la marche, succédé par ses gardes et la foule en délire. Ils enfoncèrent la porte sans mot dire, grimpèrent l'escalier en colimaçon qui menait à la grande salle supérieure où l'astronome avait tenu sa conférence, et le trouvèrent accroché à sa lunette, visiblement en pleine observation. L'oeil perdu dans tous ces mondes si éloignés et si inaccessibles, il ne les avait pas entendu arriver, du moins pas avant que le chef de police ne l'attrapa vigoureusement par la barbe. L'échange fut rapide, clair et direct. Poignard à la main, il lui laissa le choix entre exposer clairement et en détail ce qu'il avait fait la nuit de la chute de l'objet céleste, et exposer clairement et en détail la sensation corporelle d'une lame qui perfore un coeur. L'astronome, toujours calme et plein de flegme, expliqua sans détour qu'il avait examiné les chromatographies de l'objet céleste pour en déduire sa nature, mais la réponse ne sembla pas satisfaire le chef de police et la foule en exergue derrière lui. Il voulait savoir posément, à l'instant même, où se situait le cadeau divin de diamant. "Ce n'était que de la glace", avait-il répondu.
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 27/08/2009 à 12:59:52. (1113 messages postés) |
| Ya une salle de bain ouais, mais pas de jacuzzi xD
Par contre, mettre Anya avec... Mince, c'était une idée, ça !
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Posté dans Forum - Nouvelles |
Iot -
posté le 27/08/2009 à 10:06:00. (1113 messages postés) |
| Merci =D
La prochaine nouvelle sera sûrement plus gaie ^^ (parce que bon ouais la deuxième elle est assez glauque)
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 27/08/2009 à 10:04:40. (1113 messages postés) |
| xD néophyte c'est le 9e grade sur 10 ^^
Mais au prochain grade tu auras un beau sol bleu et une belle tapisserie blanche : D
Concernant les grenades, c'est bizarre ce que tu me dis... En fait la grenade est balancée en diagonale à partir de toi, et le n'explose que quand elle touche le baron (sinon, elle va s'exploser contre un des bords). Il suffit de bien se positionner pour tirer et ça passe tout seul en principe ^^
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 26/08/2009 à 21:16:15. (1113 messages postés) |
| J'ai looké la prog du boss final, et en fait il n'y a pas de dosage possible dans la scène finale.
Pour les quartiers de Blind, il y a dix évolutions qui correspondent chacune à un grade.
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 26/08/2009 à 18:44:12. (1113 messages postés) |
| En évents. Sauf pour les sauvegardes et chargements, et quelques effets graphiques.
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 26/08/2009 à 18:08:55. (1113 messages postés) |
| J'ai mis dans les crédits tous les bêta-testeurs confondus, qu'ils m'aient rendu quelque chose de consistant ou non, sinon j'avais peur que ça s'apparente à une espèce de punition ^^' De plus je ne me rappelais plus exactement qui avait fait quoi (j'avais supprimé tous mes MP y'a pas longtemps), et j'ai pas gardé tous les rapports de bêta-tests à mon changement d'ordi. Donc bon, j'ai préféré opter pour cette solution au lieu de commettre des injustices ^^ Après bon je peux comprendre que tu aies un peu de remords, mais bon c'est pas grave du tout tu sais Le jeu est quand même sorti malgré tout, comme tu peux le voir, c'est l'essentiel ^^
Au sujet des grenades, en effet on peut doser les tirs (c'est même indispensable pour s'en servir correctement en fait ^^), mais en l'occurrence dans le combat final il ne me semble pas que l'on puisse varier la puissance... Je ne sais plus trop en fait, je vais aller voir ça.
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Posté dans Forum - Nouvelles |
Iot -
posté le 26/08/2009 à 13:07:24. (1113 messages postés) |
| Merci à vous deux
(et faute corrigée)
Je suis en train d'en rédiger une deuxième, parce que je trouve ça marrant.
EDIT : hop ! Une autre nouvelle. Encore inspiré de Zelda, décidément
Le laboratoire du lac
...Les habitants de la région le connaissaient bien. Etendu sur plusieurs lieux et de quelques dizaines de mètres de profondeur, ce lac à pente abrupte, toujours empli d'eau claire et douce, jamais gelé, était seulement surplombé d'une petite bâtisse de pierre dans un de ses coins, laboratoire dont tous avaient oublié le nom et que tous surnommaient le laboratoire du lac. S'il était aussi connu et s'il occupait tant les conversations des habitants des bourgades voisines, c'était tout autant pour la petite silhouette pittoresque et mystique qu'il offrait au paysage du lac, que pour la vieille femme qui y habitait et qui s'était fait bonne réputation pour les soins extraordinaires qu'elle apportait et qu'elle diffusait grâce à ses potions mystérieusement concoctées.
...Quand un malade poussait la frêle porte de bois de son laboratoire pour y recueillir un médicament miracle, la vue de ces flacons remplis de liquides à couleurs vives, rouge flamboyant, jaune-orangé scintillant, vert feuillage rassurant, l'emplissait d'une sereinité tranquille, d'un sentiment d'avoir affaire ici à une médecine magique et superbement efficace, dont les antiques recettes ne survivaient que par la mémoire de cette vieille femme. Elle, elle se tenait voûtée, derrière un rustique comptoir, la pièce envahie de poussière et baignée d'une seule lumière blafarde qui provenait de vasistas au verre violet percés dans le plafond ; et, quand le soir tombait et que la lumière intérieure diminuait, elle ne devenait plus qu'une ombre vaguement inquitétante, immobile, qui pourtant détenait de puissants secrets de potions et de médicaments à l'effet insoupçonné.
...Car les potions qui provenaient du laboratoire du lac s'étaient taillé une réputation qui transcendaient les générations : après une blessure grave, une simple gorgée de potion rouge vif remettait sur pied son homme ; quand on se sentait faible et mou, la solution miracle était de boire un flacon de potion jaune-orangée, étonnament vitalisante et remplie protéines ; et pour les problèmes de ventre, la réflexe s'était peu à peu installé dans les familles d'aller se procurer une petite potion verte qui résorberait la douleur en un instant. Les services de la vieille femme du laboratoire du lac dépassaient de loin tous les services des médecins alentours, la dotaient d'un aura de bonté et de femme de bien, si puissant que tous ceux qui ne l'avaient jamais vue l'imaginaient pleine de vie, bonne et sage, aimée des enfants, jusqu'à ce qu'un témoignage peu reluisant leur fasse réduire l'aura de force divine aux seules potions qu'elle concoctait. En réalité, seuls ceux qui l'avaient vue à l'intérieur de son laboratoire en avaient conservé une image sombre et glaciale, tous ceux qui l'avaient entraperçue ou saluée alors qu'elle était en promenade autour du lac la décrivaient comme innofensive, visiblement douée d'un grand savoir, et parfaitement apte à exercer le métier de médecin.
...Cependant, bien que les gens ne cessaient de vanter son mérite et ses aptitudes dans la région, tout le monde méconaissait les recettes de ses potions, ou même la simple origine des ingrédients qu'elle utilisait. Elle disait qu'elle tenait toutes ses recettes d'un trisaïeul qui n'avait jamais su lui-même dire d'où elles provenaient, mais tout le monde savait qu'elle mentait : elle avait trouvé ses recettes elle-même. Certains parlaient d'inspiration divine, les plus rationnels évoquaient une connaissance très précise des plantes et des poissons et de nombreuses expériences qu'elle avait réalisées avant d'arriver aux mélanges si réussis. On la voyait de temps en temps en ville, achetant d'énormes stocks de nourriture tout aussi banale que variée, bien plus qu'elle ne doit en avoir besoin pour vivre ; ou encore on la voyait curieusement livide, toute blanche, assise près des eaux bleues et scintillantes du lac, semblant se reposer, elle qui d'habitude empeste la vie et l'énergie à des mètres. Les médecins et les apothicaires feignaient parfois d'aller acheter quelques potions chez elle, pour aller inspecter son laboratoire et tenter d'en retirer quelques indices concernant ses mixtures. Mais ils étaient toujours déçus et en ressortaient toujours plus curieux qu'ils n'en entraient : il régnait tout d'abord à l'intérieur du laboratoire une intense odeur de vie, terrifiante, qui semblait leur perforer la peau et leur faire battre le coeur, sans que pourtant ils ne puissent la rattacher à aucune espèce animale connue ; ensuite, ils s'étonnaient de ne voir qu'aussi peu de restes de plantes sur ses établis, elle qui passe son temps à en amasser ; les alambics, les réchauds, la marmite, les bocaux, semblaient eux, être relativement peu utilisés en comparaison de la grande quantité de potions qu'elle produisait ; enfin, il ne traînait comme outil et coutillage que de petits ciseaux ou de simples aiguilles, qui devaient lui servir à dépecer quelque poisson, mais rien qui ne pouvait se rapprocher à la chasse d'un quelconque animal. Mais l'incapacité pour les médecins et hommes de comprendre d'où venait cette science médicale sidérante ne les rendait pas pour autant aigris ou méfiants de la vieille femme du laboratoire du lac. Elle qui soignait tant de blessures, qui sauvait tant de vies, ç'aurait été une insulte que de s'en méfier car on ignorait la façon dont elle faisait ses mixtures ; elle utilisait peut-être après tout des techniques ignorées du commun, extrêmement modernes, et qu'elle ne tarderait pas à les dévoiler à l'humanité toute entière.
...La vieille femme du laboratoire n'avait d'ailleurs pas fini de les surprendre. Elle venait de mettre au point, il y a peu, une potion grise, très vive et relativement compact pour un liquide, pareille à du mercure, qui selon elle, avait l'étonnante capacité à stimuler l'intelligence et la mémoire. Une consommation régulière pouvait même augmenter significativement les capacités intellectuelles. Voilà un médicament que jamais médecin ou homme de science n'aurait pu savoir fabriquer ! Les observations et les "enquêtes scientifiques" - ainsi qu'ils les appelaient - se multiplièrent de la part des hommes curieux pour la vieille femme du laboratoire du lac ; elle avait d'ailleurs depuis peu changé. Elle présentait une grande fracture au crâne, qu'elle s'était occasionnée à la suite d'une glissade sur des gravillons, alors qu'elle descendait les bords du lac pour ramasser des galets, racontait-elle. La fracture semblait assez profonde, et nombre de clients s'en inquiétaient ; mais elle, était moins sereine depuis quelques temps, presque parfois folle, ainsi que le racontaient certains témoins qui l'avaient entendue pousser des cris terrifiants le soir, dans sa petite bâtisse. Il courrait le bruit que son accident l'avait rendue folle, et que dans ces hallucinations, une quelconque divinité lui avait inspiré la formule de sa terrible potion qui defiait la raison. Mais quelques habitants des bourgades voisines, soucieux de la réussite de leurs rejetons à l'école, s'était procuré quelques-unes de ces potions grises, et avaient trouvé le résultat remarquable, d'une efficacité surprenante. Ceux qui ingurgitaient la mixture inconnue devenaient en effet plus intelligents. Cette nouvelle potion acquit alors un succès phénoménal, donnant à la vieille femme du laboratoire une renommée qui dépassait les frontières de la région, la rendant plus respectée encore, plus acclamée et plus vénérée par les hommes qui pensaient que tant qu'elle serait là, ils ne pourraient point mourir. Mais la potion était rare, difficile à faire d'après les quelques indications éparses qu'elle donnait de temps à autres, et ainsi peu à peu la vieille femme consacra tout son temps et tout son âme à la concoction de sa célèbre potion grise, tant la demande grandissait de jours en jours.
...Ce fut un soir que, à la stupéfaction totale de tous les hommes de la région, la vieille femme du laboratoire du lac mourrut. Tant elle sauvait des vies par centaines, qu'ils n'avaient pas même pu envisager qu'un jour elle ne puisse sauver la sienne. Cette annonce fut un choc sourd et lourd qui retentissait dans les rues, les demeures, les marchés. C'était comme si la Mort envoyait à chacun une lettre annonçant leur saisie prochaine. Sans toutes ces potions, les hommes étaient laissés aux aléas des maladies, des blessures, des accidents. Tant que la vieille femme vivait, les hommes ne mourraient que de vieillesse, ils avaient ainsi perdu l'expérience de la tristesse de la perte inopinée d'un proche. Maintenant, la peur de la mort allait envahir tous les logis.
...Les hommes de science se mirent donc en tête de trouver, coûte que coûte, les recettes de ces potions salvatrices ; ce qui les conduisit à s'introduire en douce, une nuit, dans le laboratoire du lac, maintenant vidé de toute présence humaine. Craignant qu'elle n'ait consigné nulle part ses recettes, ils espéraient, par un examen plus attentif des lieux, obtenir des informations précieuses sur l'origine de ces potions. Le laboratoire vu de nuit avait quelque chose d'effrayant, alors que la faible clarté lunaire devenait violette à son passage dans le verre des vasistas, et qu'elle venait se refléter sur les flacons encore emplis des liquides dotés de l'étincelle de vie. Après avoir écarté alambics et tables, ils trouvèrent la chaise sur laquelle la vieille femme avait été trouvée morte, et les ciseaux, posés sur l'établi, qu'elle tenait alors. La première heure de recherche fut purement et simplement infructueuse : tout ce qu'ils avaient déniché était déjà visible lorsqu'ils venaient en toute innocence, sous le prétexte d'un quelconque achat, explorer les lieux. Mais après maint efforts, ils trouvèrent sous une dalle abîmé un livre qui s'apparentait à un grimmoire, dans lequel la vieille femme semblait noter non seulement toutes ses expériences, mais aussi les divines explications, tant recherchées et tant délirées, pour concocter ses différents elixirs de vie.
...Mais à la jouissance succèda l'horreur. Certes, cette vieille femme, de par ses potions, avait sauvé plus de vies humaines que n'importe quel hospice tout entier, plus sauvé d'âmes qu'une femme n'aurait pu en faire naître, plus évité de chagrin et de souffrance que n'importe quel autre homme ; mais cela... Grand Dieux ! n'était-ce pas enlever toute substance à l'humanité ?
...Ils lurent, noir sur blanc, la véritable nature de ses potions. La potion rouge vif, prescrite après des blessures sanglantes, n'était autre que son propre sang ; la potion jaune-orangée, si revitalisante quand on ne pouvait plus se nourrir, n'était autre que des aliments mâchés, digérés puis vomis, qui, après quelques traitements, ne paraissaient plus tels ; la potion verte, guérissants les maux de ventre, se trouvait n'être que sa propre bile, obtenue en se perforant la vésicule là où il le fallait ; et quant à la potion grise, apportant l'intelligence... C'étaient des bouts de son propre cerveau, qu'elle atteignait après s'être ouvert le crâne au marteau, et qu'elle broyait, qu'elle pétrissait, jusqu'à ce que la mixture obtenue puisse être ingurgitée en toute innocence - horrible cannibalisme - par tous les êtres humains alentours - qui n'auront dès lors plus rien d'humain.
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 26/08/2009 à 13:02:10. (1113 messages postés) |
| Ah ça c'est super sympa = D
Ce sera en effet bien mieux que Ifrance ou Rapidshare ^^ Merci beaucoup !
(maintenant je vais faire chier les admins pour qu'ils remplacent le lien dans la liste des jeux : p)
Et merci aussi pour ton commentaire positif
Pour les appréciations, c'est normal de s'en payer une mauvaise au premier essai, en principe une fois que l'on connaît le monde on devrait vite s'améliorer.
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Posté dans Forum - Nouvelles |
Iot -
posté le 26/08/2009 à 10:43:43. (1113 messages postés) |
| Bonjour les gens !
Bon, ça m'a pris l'autre jour d'écrire une petite nouvelle (bon qui vaut ce qu'elle vaut) à partir d'un personnage de Zelda que je trouve mystérieux, intéressant et tout, bref c'est une bonne source d'inspiration ^^
Le marchand de masques
...Il était arrivé un jour, d'on ne sait où et par on ne sait quel chemin, dans cette bourgade, et semblait bien vouloir y rester jusqu'à ce que son dessein, inconnu de tous et peut-être de lui-même, ne soit parfaitement accompli. Ainsi chaque matin, l'on pouvait voir arriver sur la grand-place par une petite ruelle en pente sa silhouette pour le moins grotesque : un petit homme frêle portant un énorme sac, de largeur triple de la sienne, et de taille pour ainsi dire égale. L'exploit de son périple quotidien ne pouvait s'expliquer que par la légereté de sa marchandise soigneusement enveloppée dans des pans de tissus - des masques. Chacun était fait au terme d'une nuit de travail dans son petit atelier à la limite de la ville, chacun durement moulu ou découpé, minutieusement peint ou décoré, dans, semblait-il, le seul objectif que de déposer leur sac dans ce petit coin de la grand-place, quand personne encore ne s'y promenait ou n'y bavardait.
...Son arrivée dans la ville fut accueillie avec beaucoup de distance de la part des habitants. Son grand sourire figé, sa démarche lente et rigoureuse, son incapacité apparente à s'exprimer d'autre manière qu'avec des mouvements de tête ou de mains, lui avaient bâti une réputation de marginal mystique, rendant difficile son commerce. Mais cette habitude matinale de s'installer systématiquement au même endroit dans la grand-place lui avait permis, petit à petit, de se fondre dans le paysage du bourg ; et ses masques commencèrent alors à attirer les badauds.
...Les enfants furent les premiers clients. Il possédait en effet nombre de masques d'animaux qu'il concevait à partir d'animaux morts, les dotant d'une réalité saisissante : lapins, renard, chèvre, les enfants n'avaient que l'embarras du choix. L'on pouvait ainsi voir courrir des petits humains aux visages bestiaux dans les rues et ruelles, offrant un charme et une certaine exoticité qui plaisait fort aux adultes, heureux de voir enfin leurs rejetons s'amuser avec quelque chose qu'ils ne considéraient pas comme dangereux.
...Alors vint ensuite, doucement, une deuxième vague d'achat, celle des adultes. Les masques de paysanne, d'homme rustre, de sorcière ou de capitaine, stupéfiants de naturel, amusaient la petite population et devenaient une sorte de folklore local aux yeux des étrangers, dubitatifs devant la possible apparition d'une mode pareille. Les masques semblaient rendre les gens plus joyeux, plus constants d'humeur, grâce à l'invariabilité de l'expression qu'ils affichaient, et leur sourire semblait peu à peu s'apparenter à l'infatigable sourire serein du marchand de masques. Quelle aubaine pour tous ces pauvres gens, que le malheur obligeait à se parer de mines déconfites ! Derrière leurs masques, ils pouvaient être tristes, en colère ou euphoriques - états qui d'ordinaire compliquent les contacts par la curiosité qu'ils attisent chez leur interlocuteur - personne ne le saurait, et tout le monde les traiterait également à toute heure et à tout endroit. Mais ces masques, aussi variés qu'étouffant de vérité, flattaient aussi les désirs et les rêves de chacun : il suffisait de se placer sur le visage un masque d'homme du sud pour tout de suite en paraître un, ou de médecin pour en recevoir le même prestige sans les inconvénients. Les vieillards devenaient jeunes dans leurs instants de nostalgie, les jeunes devenaient vieillards quand cette situation était plus propice à leurs agissements. Chacun avait chez lui plusieurs masques dont on s'équipait selon son humeur, masques qui devenaient étonnament un accessoire vital au même titre que les vêtements, et qui conféraient au marchand de masques, nouvellement vénéré, un statut aussi important que celui que l'on donne aux hommes indispensables, aux médecins, aux épiciers, aux banquiers. Son commerce alors florissant, brûlant de succès, lui faisait depuis peu constamment se frotter les mains, sans honte aucune, le sourire toujours béant aux lèvres, devant les passants qui s'emerveillaient à la vue de ses masques.
...Les hautes autorités de la bourgade, encore intouchés par cette nouvelle ferveur, se fourvoyaient bien en estimant que la mode avait atteint son apogée ces derniers jours. L'excitation avait redoublé d'ampleur, mystèrieusement, presque mystiquement. Plus personne ne sortait dans les rues sans masque. Les plus jeunes comme les plus vieux, les cultivés comme les ignorants, les gardiens de la paix comme les brigands, tous étaient cachés derrière une expression fixe, méconnaissables. L'expansion des masques avaient aboli les différences : il n'existait plus d'âges, plus d'origines, plus de sexes, rien que les reflets des désirs et des inspirations identifiables à la nature de leur apparence, toute valeur de travail ou de difficulté d'obtention avait disparu. Autrefois, quand un homme à l'aspect d'avocat ou d'homme d'affaires arpentait les rues, il était salué et respecté de ses concitoyens, tant l'accession à ces postes était difficile ; maintenant, le seul achat d'un masque suffisait à paraître un homme riche ou important, assassinant donc toute idée de mérite.
...Mais le marchand de masques ne s'arrêterait pas ici. Ses masques plus originaux, qui représentaient des pierres, des arbres, ou encore rien d'identifiable, n'avaient jusqu'alors connu aucun succès ; mais rapidement ils devinrent la marchandise la plus prisée du marché. Revêtir un masque de pierre avait des conséquences incroyables sur le comportement des habitants : ils ne paraissaient plus être des pierres, ils étaient des pierres. Ils restaient aux alentours du bourg, assis, immobiles, près des vraies objets qu'ils imitaient, et regardaient passer les voyageurs avec une complète indifférence. Ceux qui avaient choisi un masque d'arbre se tenaient debout, les bras tendus de part et d'autre de leur corps, dans la forêt, et laissaient les divers oiseaux se poser sur leurs bras - ou plutôt branches. Ceux aux masques de poissons avaient même essayé, en vain, de rester constamment sous l'eau et de se nourrir de plancton.
...C'était là le paroxysme de l'effet mystique de ces masques mystérieux. Plus aucun homme ne vivait dans la petite bourgade, excepté le marchand de masques, le visage toujours souriant, qui regardait passer devant lui ses petites fabrications. Mais il savait maintenant qu'il n'avait plus rien à faire ici : une ville desertée d'êtres humains signifait un endroit peu propice à son commerce. Alors un matin, tandis qu'il remontait, comme à son habitude, la petite rue en pente qui joignait la grand-place et son atelier, il s'engagea dans l'artère principale, vide de marchands et d'animation, pour atteindre le grand chemin Sud et marcher vers on ne sait quelle autre ville.
...La cause du malheur de la bourgade était partie, comme un virus ayant contaminé une cellule se hâte à la recherche d'autres, l'on pouvait alors croire que la ville retrouverait son animation et son bonheur d'antan. Mais l'avenir qui se préparait serait pire encore que la fièvre des masques. A peine le marchand de masques avait-il franchi les limites de la ville, que le charme mystique qui planait dans les rues et les demeures s'estompa brutalement. La population sortait d'une espèce de long sommeil agité d'un rêve incompréhensible. Les hommes au masque de pierre se levaient, ceux au masque d'arbre se mouvaient, ceux au masque d'air s'arrêtaient. Ils revenaient d'un mauvais songe pendant lequel ils s'étaient oubliés eux-mêmes, ils s'étaient abandonnés à leurs désirs d'être autre que ceux qu'ils sont. Alors ils ôtèrent leurs masques.
...La folie ainsi engendrée dépassa l'emprise de la raison. C'était comme une nouvelle naissance au milieu de la vie. Ils découvraient leurs visages, découvraient les expressions qui s'affichaient sur celui-ci selon leurs émotions, et ce fut là une triste et douloureuse découverte de la vérité qu'ils s'étaient si longtemps cachée. Ceux qui avaient encore un faible souvenir de leur ancien visage le voyait à présent vieilli, renfrogné, déformé par le temps. La dépression et la tristesse prenaient leur revanche sur tant de désirs assouvris. La notion d'âge avait réapparu. La distinction élémentaire des sexes avait reppris forme. L'organisation sociale s'instaurait difficilement, la vie était encore chaotique, car chacun souffrait à réintégrer ses fonctions, à reprendre sa place et son rôle dans la petite bourgade, jusqu'alors effacés par la parfait égalité qu'avait instauré le marchand de masques. Lui, était déjà loin. Il marchait sur un sentier, à quelques lieux de là, d'un pas régulier et rigoureux, le sourire toujours constant au visage. Lui seul n'avait pas ôté son masque. Le masque de l'hypocrisie.
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 24/08/2009 à 10:02:12. (1113 messages postés) |
| Citation: Bon, j'ai chopé un B du premier coup pour Barrage en Agent |
Ah bin comme quoi
Les A c'est plus difficile à avoir, mais dans barrage en facile on peut l'avoir même en se faisant toucher plusieurs fois, si ta vie reste dans le bleu. Par contre il faut aller vite.
Citation: Et sinon, autre détail que j'avai oublié : les texte dans les cinématiques sont BEAUCOUP trop rapides ! Dans le tripot j'ai loupé pas mal de mot, et la cinématique d'intro j'ai du la repasser une deuxième fois pour tout lire ^^ |
Dans l'intro, c'est sûr. Disons qu'il faut pas trop admirer mes superbes graphes quoi Mais dans les autres cinématiques... je trouve que j'ai compté large pourtant.
Citation: Autre ptit détail qui m'a géné, parfois quand j'esquive les balles et que je fait Haut Bas Haut Bas Haut Bas, ben Jim fini par tourner la tête vers l'autre coté, squi fait que je tire du mauvais côté. Ca m'a fait le coup au moins 6 ou 7 fois, et pourtant j'ai bien fait gaffe aux touches sur les quelles j'ai appuyé ^^ Menfin bon cpas bien grave. |
Tu fais référence au tuto sur l'esquive, quand tu dis ça ? Ca m'arrive surtout dans cette situation-là. En fait, c'est quand tu appuies sur haut ou sur bas et que tu vas contre un obstacle, Jim a tendance à s'orienter vers une autre direction, c'est assez chiant.
Beautifulreal > Je ne peux que te conseiller de re-télécharger, ça marche chez moi et chez d'autres gens donc il n'y a pas de raison ^^
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 23/08/2009 à 21:43:43. (1113 messages postés) |
| Ah ouais, j'ai vraiment été trop sévère sur les notes. Même si bon, si c'est des notes obtenues du premier coup, ça peut se comprendre, quand on connaît pas un monde on y passe du temps et on se fait toucher et tout.
Pour les notes, je peux expliquer plus en détail si vous voulez.
Le temps mis pour finir la mission est converti en secondes, puis ensuite il est multiplié en fonction de votre énergie restante : fois 1 si vous ne vous êtes pas fait touché (donc ça change pas), fois 1,1 si votre énergie vitale est bleue, fois 1,2 si elle est verte, 1,3 si elle est jaune, 1,4 orange et 1,5 rouge. Il faut bien entendu avoir le plus petit score possible. Pour info, pour le premier monde en facile, il faut faire moins de 80 pour avoir un A et plus de 210 pour avoir un E.
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 23/08/2009 à 18:45:23. (1113 messages postés) |
| Citation: Par contre j'ai essayé de taper un A dans Barrage... J'ai pas réussi ^^ J'ai eu qu'un C (au bout d'une vingtaine d'éssais). |
Ouch oO (persévérant en tout cas ^^)
J'ai un pote aussi qui m'a dit qu'il arrivait pas à dépasser le D... J'ai peut-être été sévère sur les notes. En fait les critères qui comptent c'est le temps de la mission et la vie qui te reste à la fin. Faut se faire toucher le moins possible, et finir assez vite
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 23/08/2009 à 18:28:25. (1113 messages postés) |
| Citation: Le patch ne marche pas chez moi, jl'ai copié dans le répertoir du jeu en remplacement de l'ancien. Je lance le jeu, et là il m'affiche une boite : "?????", et le jeu se ferme. |
Rha mince. Tu as essayé de le re-télécharger ? Des fois il en faut peu. Sinon bah tu peux télécharger la nouvelle version du jeu, en prenant bien soin de copier le fichier "partie1" qui se trouve dans ton répertoire du jeu, si tu ne veux pas perdre ta partie Il te suffira ensuite de la recoller dans le répertoire du jeu.
Pour le puits, c'est vrai que c'est un petit peu sombre, mais bon c'est un puits en même temps C'est plus la luminosité de la pièce dans laquelle tu joues qu'il faut régler je pense.
Pour les niveaux dans lesquels il est difficile de s'y repérer, certains c'est volontaire (la toundra par exemple) d'autres moins. Après quelques essais je pense qu'on commence à repérer les lieux. Mais bon, c'est normal qu'à un premier essai on s'égare un peu
Merci pour y avoir joué en tout cas ! Tu as essayé en facile pour l'instant je suppose, tu t'en tires aussi en moyen ? (je demande pas en difficile )
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Posté dans Forum - [RMXP] Jim Blind |
Iot -
posté le 22/08/2009 à 19:15:00. (1113 messages postés) |
| Merci.
Le bug dont tu me parles, un bêta-testeur me l'avait déjà fait remarquer (Kronen je crois), mais je n'avais rien trouvé pour le corriger. En fait il suffit de ne pas rester trop longtemps appuyé sur la touche haut quand on prend l'échelle, et ça marche
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