| Il s'agit d'une série que j'avais commencé à rédiger il y a quelques temps maintenant ... Le style d'écriture n'était pas autant maîtrisé qu'aujourd'hui , mais je suis assez content de ne constater que quelques fautes d'orthographe seulement. Cette série est en parallèle avec une autre , rédigée par un rolliste du MMORPG Slayers Online , où plusieurs membres pouvaient s'introduire dans l'histoire. Cette série donc , était ma version des faits. Bonne lecture.
[ Récit commencé il y a longtemps ]
Prologue
Trigorn , 1500 ans après l'époque de Roland IV. La technologie a atteind un seuil qui semblait inimaginable. Les démons sont moins impliqués dans le chaos qu'est souvent Vesperae , du moins pour le moment. D'après ce que l'on apprend en lisant les journeaux , ou bien en regardant les informations , le roi Roland serait bien plus inutile que dans des temps anciens. La D-Corp , fournisseur officiel en armements et technologies divers du roi , est le centre de beaucoup de préocupations. Mais comme toujours , tout dépend de l'angle dans lequel l'on est situé. Mon nom est Aurion. Je me fais dire pasteur , une couverture idéale pour vivre comme je peux de mes préocupations , un sale boulot. Criminel souvent demandé à contribution , j'entretiens tout de même le peu de sentiment que détient mon coeur , la peur de perdre ma mère. Que dirait elle si elle savait ce que je fais en réalité ? Un pasteur avec un flingue dans le ceinturon , ce n'est pas très fréquent. Quoi que ? Le monde a bien changé...La D-Corp manigance souvent , mais tant qu'ils ne sont pas dans mes pattes , qu'ils fassent ce qu'ils veulent. La police ? Des incapables. D'ailleurs quand j'entend la zizanie que sème cet "homme" (Gabriell) en ce moment... L'ironie n'est elle pas magnifique ? Enfin , ça me rappelle que je dois de l'argent à trop de personnes. Toujours vétu d'un long uniforme noir , et d'un long chapeau , si certains ne croisent pas mon chemin pour se confesser , il est rare que je fasse exception. Je rèste cependant très prudent , les temps sont durs , mais pas pour moi. Car il y aura toujours quelqu'un en trop...
Chapitre 1
Une routine lassante.
Ruelle de Trigorn , vingt-deux heures. Je sors de mon "costume" de pasteur , un pistolet silencieux , car mieux vaut ne pas alèrter les autorités trop rapidement. Je charge nerveusement mon arme , tenant quelques balles entre mes mains , entièrement recouvertes de gants en cuir noir. Adossé à un mur tagué de propagandes , insultes et divers "messages" pour notre bon roi , j'attend qu' "il" vienne , il se fait tard. Plus personne ne traîne dans la rue à cette heure-ci , une période de la journée signifiant de nombreux règlements de compte. Personne n'aimerait se retrouver , la nuit tombée , dans une ruelle sombre comme celle-ci. Un homme apparaît doucement à l'autre bout de la ruelle , une malette à la main. Je baisse légèrement mon "couvre-chef" vers le sol , et croise mes mains dans mon dos (cachant donc mon arme). Un signe ? L'homme semble comprendre , puis avance lentement vers moi. Il porte un long imper noir , ainsi qu'une sorte de cravate rouge. Tout le reste fait beaucoup penser à un homme d'affaires. Il semble jetter son cigare au sol , se trouvant presque nez à nez avec moi. Il brise soudainement le silence glacial.
Homme : « Avez vous l'argent...? »
Je répond aussitôt , d'une voix aussi froide que la sienne.
Aurion : « Avez vous les armes , "mon fils" ? »
L'homme retire ses lunettes noires , et me fixe froidement. Il ne doit pas savoir à qui il s'adresse.
Homme : « Je vous pensais plus , professionel "mon père". Néanmoins votre originalité ne laisse pas à désirer. Toutefois laissez moi vous exprimer un léger mécontentement , je ne vois pas de malette. »
Je fais semblant de plaquer une main (celle qui ne tient pas le pistolet) sur ma bouche , d'un air étonné.
Aurion : « Par tous les dieux ! Je savais bien que j'avais oublié quelque chose ! »
L'homme en noir serre la poignée de sa malette. Il me vocifére ensuite dessus.
Homme : « Vous vous foutez de moi ?! Nous avions un accord! »
Je fais mine de rire quelques instants. Je sors mon autre main de derrière mon dos , dévoilant ainsi mon arme. L'homme lache sa malette , effaré dans la stupidité du piège dans lequel il est tombé. Je cesse alors de sourire.
Aurion : « ...Quel accord ? »
J'appuie rapidement sur la gachette. Le coup de feu retentit alors , reveillant quasiment tout le quartier. Personne n'ose sortir , ni même appeler la police. Je m'avance vers le cadavre , une marre de sang provenant de son ventre commence à se répendre sur le sol. Je ramasse la malette , contenant un téléphone portable très performant , un fusil à lunettes et un silencieux , puis repart d'une démarche lente dans l'obscurité de la nuit. Le lendemain matin , j'allume mon poste de télévision , histoire de voir si mon meurtre n'est pas passé inaperçu. J'habite dans un petit appartement , sombre et lugubre. Toutes les fenêtres sont fermées , de nombreuses photos sont accrochées de toute parts sur les murs , mes prochaines cibles , car aussitôt le boulot terminé , je me débarasse de la photo de ma victime. Un annonceur commence à prendre la parole.
Annonceur : « Le directeur de la D-Corp expose en ce moment même ses nouvelles inventions. D'après ses dires , la flotte maritine aurait trahis notre nation , et serait de mèche avec les démons. Le responsable de la D-Corp aurait récemment créé une armée de clones , afin de défendre la v... *Zap* »
Rien sur ma petite balade de hier soir , je préfère ça. Avoir toutes les unités de la police dans mon dos , non merci. De toute façon ils sont trop occupésà courir après ce "Gabriell". J'enfile ma veste de pasteur , ainsi que mes gants , sans oublier de mettre mon chapeau. Je range par précaution mon "silencieux" dans la poche de ma veste. Aujourd'hui , pas de meurtre.
Aurion : « J'ai promis de te rendre visite 'ma (il parle de sa mère)...J'arrive. »
Je sors rapidement de chez moi , fuyant un quartier mal fréquenté et écoeurant , qui reste tout de même mon "QG". La route est longue , Trigorn s'est aggrandit , et les embouteillages se font de moins en moins rares. Je m'approche d'une moto noire , "ma moto" pour ainsi dire. Je déverouille la chaine qui reliait la roue avant à un banc en fer , puis grimpe dessus. Je laisse la chaîne où elle est , et démarre dans un vrombissement de moteur. Cette petite merveille est non seulement pratique , et rapide. Deuxième rue , la circulation de voitures ralentit déjà. Je me faufile entre ces engins inutiles. Je passe de trottoir en trottoir , manquant d'écraser plusieurs personnes. La limite de la ville est très éloignée de "la banlieue" où je me trouve , il parait qu'il y a du grabuge là bas. Je passe un instant devant un bâtiment de la D-Corp , décidement il se passe de drôles de choses. Quelques clônes , apparement , "en armure".
Aurion : « Qu'est ce que c'est que ça...? »
Trigorn , 11h52 , rue des Lilas
Je ne m'arrête pas , il est bientôt midi. J'accélère légèrement , le traffic se stabilise. J'arrive devant un petit parc , au pied d'un immeuble. Je m'arrête devant lui , et pose la moto sur le mur. N'en ayant pas pour longtemps , je décide de ne pas l'attacher (de toute mannière il a oublié la chaîne). Je sonne à l'interphone , ma mère met du temps à répondre , mais sa voix de petite vieille se fait entendre.
Mère d'Aurion : « Allôôôô ? »
Je secoue négativement la tête , dans un sourire.
Aurion : « Maman ce n'est pas un téléphone... »
Mère d'Aurion : " Haa! Aurion mon petit , entre donc ! *Cloc* »
Aurion : «...Maman il faut que tu appuies sur le bouton. »
La porte s'ouvre alors. Oui ma mère est longue à la détente , mais c'est une brave femme. L'ascenseur est en panne , j'emprunte donc les escaliers. Je frappe à la porte , on entend les pas de ma mère se rapprocher. La porte s'ouvre devant moi.
Mère d'Aurion : « Ha ? Je n'ai pas entendu l'ascenseur... »
Aurion : « C'est parce qu'il est en panne 'ma... »
Je pénètre à l'intérieur. L'appartement est très quelconque , mais ma mère ne veut pas faire d'efforts , faute qu'elle est trop "âgée".
Mère d'Aurion : « Tu arrives à temps pour le souper ! »
Ma mère me tend un paquet de "cigarettes".
Aurion : « Maman tu sais très bien que je ne fume pas... Je suis pasteur. »
Mère d'Arion : « Ha ? Oui , oui c'est vrai excuse moi. Tu n'as vraiment pas de chance. Dur métier "facteur"! »
Aurion : « ...Hum , je n'ai pas l'intention de rester , je suis juste de passage. »
Mère d'Arion : « Ha ? Bien , bien , tu aurais pu me prévenir ! Quel bien étrange pasteur tu fais... Tu as vu les informations ? Cet ange "Abygaelle" ne me dit rien qui vaille... Fais attention à toi mon Riri! »
Je laisse s'échapper un long soupire , puis me dirige vers la porte.
Aurion : « C'est "Gabriell" 'ma... »
Je ferme la porte , ma mère me faisant "au revoir" de la main. Aussitôt sortit mon visage se raidit. Je déteste être gentil , et j'ai encore du travail. Je sors de ma veste une longue liste , puis la parcours du regard. Ma prochaine cible est un flic. Pour changer...
Aurion : « Voyons voir... Qui m'a confié cette mission déjà ? Ca me revient , un coup de téléphone anonyme. Un piège ? »
Je sors du bâtiment puis repars sur ma moto , vers le poste de police en question. Quelques instants plus tard , deux hommes dans une voiture , au pied de l'immeuble , entrent à l'intérieur.
Chapitre 2
La dure réalité
La nuit tombe sur Trigorn. J'approche du poste de police , et me gare un peu plus loin. Plus personne , n'y à l'intérieur , ni dehors. Le sentiment que je me sois fais avoir s'intensifie. Je baisse légèrement mon chapeau. Les nuages de pollution cachent les rayons de la lune , la scène parfaite pour un crime...parfait. Un craquement se fait entendre à ma gauche. Je me retourne vivement en dégainant mon arme , plusieurs lumières s'allument en ma direction , m'aveuglant à moitier. Des dizaines de policiers sortent de tous les coins de rue. Je garde tout de même mon silencieux dans mes mains , je suis tombé dans mon propre piège...Un homme assez bourru , s'approche de moi. Ce doit être le commissaire...?
Commissaire : « Inutile de te préciser que tu peux lacher ton arme. Mes hommes n'hésiteront pas à... »
Je lui coupe aussitôt la parole.
Aurion : « Que me voulez vous...? »
Le commissaire fait signe à des hommes sur le toit du poste de police de baisser leurs armes. Les autres gardent leurs flingues pointés vers moi. Je pointe moi même mon arme vers le commissaire.
Commissaire : « Si vous ne montrez pas de signe de résistence , vous aurez peut être la vie sauve...Je vous expliquerai la raison de tout ceci plus tard , "mon père" »
Les hommes se mettent à rire bruyament. Le sentiment de honte ne m'envahit pas , peu m'en importe. Je baisse lentement mon arme.
Aurion : « Je suppose que je n'ai pas le choix. »
Trigorn , 23h12 , poste de police
Quelques minutes plus tard , dans le commisseria , les "forces de l'ordre" m'ont fait entré dans une salle , aussitôt fermée. Quatres hommes ne me quittent pas du regard , leurs mains posées sur leurs armes. Assis sur une chaise , en face du commissaire , j'attend...
Commissaire : « Vous avez du cran de vous faire passer pour un pasteur , criminel. Nous avons rapidement appris vos faits et gestes , à vrai dire de nombreux suspects vous ont décrit. Un pasteur , ça ne court plus les rues de nos jours. Ce fut un jeu d'enfant de vous trouver. »
Je fais un geste d'agacement.
Aurion : « Tant mieux pour vous. Puis-je savoir pourquoi vous ne m'arrêtez pas ? Qu'attendez vous de moi ? »
Le commissaire sourit. Ses intentions ont l'air bien claires.
Commissaire : « Oh c'est très simple. Puisque vous semblez être un professionel dans votre milieu , mis à part le piège dans lequel vous venez de tomber , j'ai semblé que vous nous seriez plus utile vivant que dans une tombe , si vous voyez ce que je veux dire... »
Aurion : « En clair vous voulez que je fasse une partie de votre sale boulot ? Je ne marche pas. »
Le commissaire sourit d'un air triomphant.
Commissaire : « Je m'attendais à cette réaction. Robert... »
Un écran apparait sur le mur d'en face. L'image faillit me faire tréssaillir , mais je fais mine de ne pas reconnaitre la personne représentée.
Commissaire : « Nous détenons votre mère , ici même. Il me semble que ce que nous vous proposons reste dans vos cordes , n'est ce pas ? »
Aurion : « Je refuse de céder à un chantage pour une vieille femme que je ne connais pas... »
Commissaire : « Vraiment ? Dans ce cas... »
Il fait signe au policier de l'image. Celui charge son arme et la pointe sur la nuque de la mère d'Aurion , endormie.
Aurion : « ...C'est bon , laissez la partir...Que voulez vous que je fasse ? »
Le commissaire fait disparaitre l'écran , satisfait.
Commissaire : « Bien. Depuis peu , une cellule terroriste sévit dans les environs du QG de la D-Corp. Jusqu'à présent nous ne sommes parvenus qu'à identifier l'un d'eux. Vous devrez lui soutirer des informations , puis vous débarasser de lui. Si vous parvenez à situer leur quartier général , vous vous ferez passer pour ce membre. »
Fous , complêtement fous. Ils me demandent d'infiltrer une cellule criminelle complêtement inconnue ! Après tout , pourquoi ps ?
Aurion : « Votre plan est très tordu...Mais vu sous cet angle. Qui est cet homme ? »
Commissaire : « Il s'agit de Karl Narlton. Il a déjà fait 6 ans de prison , mais apparement cela n'a servit à rien. Il vit seul , dans un quartier totalement... »
Aurion : « Et comment savez vous qu'il s'agit de criminels...? »
Commissaire : « Ca , vous n'avez pas à le savoir. »
Trigorn , 3 heures du matin , aux alentours du QG de la D-Corp
J'attend depuis deux heures environ , devant le quartier général de la D-Corp. Je n'ai jamais accepté une mission aussi farfelue , mais la vie de ma mère est en jeu , même si en temps normal , elle n'en a plus vraiment pour longtemps...Je suis censé être seul , pour ne pas capter l'attention , mais je sais que "les autres" me surveillent , ils me suivent depuis le poste de police avec leur camionette. Il n'y a pas foule à cette heure-ci , mais d'après les observations des flics , il devrait arriver sous peu. Je suis assis depuis plus de 3 heures à présent. L'envie de me lever et de partir en courant me traverse l'esprit , si seulement j'avais toujours mon arme...Des bruits de pas intéromptent ces quelques secondes de réfléxion. Un elfe approche , il faudrait être aveugle pour le confondre avec un bon samaritin. Il porte des lunettes noires , et un long uniforme noir également , sûrement pour mieux se fondre dans la nuit. Il approche dans ma direction. Le commissaire commence à me donner des instructions à l'aide de l'oreillette qu'ils m'ont implanté.
Commissaire : « Crr...Vous m'entendez ? »
Je murmure.
Aurion : « Malheureusement... »
Commissaire : « Cessez donc vos sarcasmes , vous ne devez en aucun cas échouer cette mission. Personne à part vous n'est assez fou pour risquer d'infiltrer le... »
Aurion : « Vous faites tout pour me rassurer ? Fermez là , il arrive. »
Effectivement , l'elfe s'assoit à mes côtés , fixant droit devant lui. Je ne tourne pas la tête , et reste silencieux. Mieux vaut attendre qu'il brise le silence. Mais ensuite ? Je jette un regard à l'elfe , il passe sa main sous son uniforme. Aussitôt je fais glisser un petit couteau et me rue sur le criminel. Celui-ci , surpris , tire en l'air , m'évitant de peu. Je plante rapidement mon couteau dans sa main , le faisant lacher son arme dans un cris de douleur. Je retire sèchement le couteau puis le pointe sous le cou de l'elfe.
Un policier au commissaire : « Heu...Et il devait l'éliminer avec quoi , vu qu'il était censé ne pas avoir d'arme? »
Commissaire : « ... »
Je tiens l'elfe par le col , prêt à lui enfoncer le couteau dans la gorge. Ses lunettes tombent.
Elfe : « Non pitié ! Que me voulez vous , arrêtez !? »
Aurion : « Pitié...? Oui tu fais pitié...Dis moi tout sur la cellule criminelle pour laquelle tu travailles... »
L'elfe fait mine de ne pas comprendre , mais je sais me montrer très persuasif , j'approche le couteau.
Elfe : « Haa...! "La rose noire"... C'est son nom ! Son but est de mettre fin aux agissements de la D-Corp et nous approprier leurs armes , et le pouvoir... »
Aurion : "Tu n'es pas très convaincant...Arrête de trembler et dis moi quelle fonction tu occupes. »
Elfe : « Hahaha... »
L'elfe commence à ricanner.
Aurion : « Je te fais rire peut être...? »
Elfe : « Les flics ne sont vraiment qu'un tas d'incapables...Ils pensaient peut être que j'allais risquer de me faire capturer en pleine nuit ? »
Aurion : « Maintenant que tu le dis... Qu'est ce que tu fais là ? »
Soudain , des coups de feu retentissent dans mon oreillette. Des cris , des morts...L'elfe me regarde en souriant , il n'était pas seul.
Aurion : « Tu me sauves la mise , crétin... »
Je plante rapidement mon couteau dans sa gorge , et me retourne vers le camion. Une odeur de brûlé provient de la direction où je regarde , belle ouverture. La fuite s'impose , avant que "La rose noire" ne s'en prenne à moi , ce qui risque d'arriver quand ils vont découvrir le corps. Il me reste quelque chose à faire , libérer ma mère. Le poste de police doit être moins bien gardé , mais la confrontation risque d'être assez violente , il me faut des armes.
Chapitre 3
Feu d'artifice
J'arrive en courant devant le poste de police , quelques lumières sont allumées , tout semble agité à l'intérieur , sûrement parce qu'ils ont perdu le contact avec les autres. J'entre rapidement dans le hall , personne. Des bureaux , des étagères , je fouille rapidement.
Aurion : ' Deux flingues... Ca fera l'affaire. '
Je recharge entièrement les deux pistolets , et m'approche lentement de la porte menant au second étage. J'écoute attentivement , la confusion règne en haut. Je compte dans ma tête , prêt à tirer.
Aurion : « Un...Deux... »
Soudain , un flic ouvre la porte afin de rejoindre le camion.
Aurion : « Trois ! »
J'appuie rapidement sur les gachettes des deux armes , le policier est projeté en arrière , criblé de balles. L'attention est attirée , déjà les pas des autres flics semblent se rapprocher. Je recule légèrement , en restant hors de portée de la porte.
Policier : « Ils sont déjà là ?! Ils étaient encore au camion ! Tirez bon sang , tirez ! »
On reconnait rapidement le professionalisme des poulets. Je regarde les balles sortir de la porte pour éclater les bureaux , adossé à un mur. A ce rythme là , ils seront bientôt à cours de munitions. Cependant les tirs s'estompent , ils ont compris. Un flic sort , regardant la salle. Il ne remarque pas que je suis derrière lui , assis sur un bureau.
Aurion : « Boum... »
Un filet de sang s'échappe du crâne du policier , les autres déboulent les escaliers , pendant que je recharge à nouveau mes armes au maximum. Déjà , ils me repèrent , et commencent à me mitrailler. Encore faudrait il qu'ils sachent viser...
Aurion : « C'est partit ! »
Je renverse un bureau et me planque derrière. Les flics font de même , le silence tombe. Patient , j'attend qu'ils commettent la faute. Soudainement , quelque chose semble rouler vers moi , je lève légèrement mes armes , méfiant. L'objet se retrouve juste devant moi.
Aurion : « ...?! Une grenade ! »
A peine ai-je le temps de prononcer ces paroles que je me jette sur le côté afin de me réfugier sous un autre bureau. La détonation provoque un terrible rafut dans le bâtiment , le bureau retombe au sol , manquant de fracasser mon nouvel abris.
Aurion : « Ca risque d'être plus compliqué que prévu... »
Policier : « Mais bon sang ! Combien sont ils ?! »
Au moment même où il prononce ces paroles , je saute sur le rebord du bureau , étant à découvert. Les balles me foncent dessus , n'étant pas assez fou pour me suicider ainsi , je saute aussitôt sur le côté , en tirant sur les flics légèrement à découvert. J'atteris à plat ventre , les balles sifflent à mes oreilles. Je roule rapidement sur le côté , évitant de peu quelques tirs. Je tombe nez à nez avec une grenade dégoupillée.
Aurion : « Merde ! »
Trop tard pour fuir , je ramasse la grenade et la renvoie à ses propriétaires. Des casquettes volent (et le sang aussi...) , des cris proviennent du bureau de l'ennemi. Est-ce déjà terminé ? Je me relève lentement , parcourant la salle du regard. Soudain , une balle m'érafle la jambe , je lève la tête vers sa provenance. Un flic se tient assit , les deux mains tremblantes , prêt à m'achever.
Policier : « Tu ne perds rien pour attendre...! »
*Clic*
Plus de balles ! Sauvé ! Je loge une dernière balle entre les yeux du flic dans un petit sourire. Je jette mes armes au sol , cette fois définitivement vides. J'ouvre une armoire , un fusil automatique tombe dans mes mains.
Aurion : « Je sens que cette arme va me plaire... »
Je monte à l'étage , plus personne. Il règne un silence de mort , soit ma mère est complêtement sourde , soit ils l'ont endormie devant un épisode de "glamour préjudices et mocheté"...Il y a deux portes , le bureau de la secrétaire , et une salle "privée". Dans un grand fracas , la porte de la salle privée tombe.
Aurion : « Personne ? »
Je replace la porte dans son cadre , et me retourne vers le bureau de la secrétaire. Un doute me vient à l'esprit. Et si ils l'avaient déplacé ? J'ouvre la porte...
Aurion : « Elle n'est plus là !? Fumiers ! »
Mon intuition se révèle exacte , où chercher maintenant ? Je baisse la tête vers ma jambe droite , mon costume est à peine éraflé , je l'ai échappée belle...Plus rien ne m'attend dans ce poste de police , je saute par la fenêtre pour gagner du temps , une voiture de police amortit ma chute (c'était calculé bien sûr...). Les alentours sont déserts...Je plonge dans mes songes quelques secondes.
Aurion : ' La Rose Noire...Peu importe. Il n'y a pas 36 postes de police ici , ils ont du la transférer à celui du centre ville. Problème , il est bien mieux gardé , et pas seulement le poste à mon avis... Cette histoire de clônes commence à m'inquiéter. Seulement je n'ai guère le choix , j'y vais. '
Seulement quelques voitures de police. Finalement , il me vint une idée lumineuse. Il doit rester quelque uniformes de flic , je n'aurai ensuite qu'à "emprunter" une moto. Je retourne à l'intérieur. Quelques minutes plus tard , je suis totalement méconaissable. Uniforme de flic , lunettes noires , casque , c'est partit...!
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Voilà , ce n'est pas glorieux mais j'espère que ça vous aura plu. Je n'ai jamais eu le courage d'écrire la suite.
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