Tyroine - posté le 22/10/2014 à 22:28:08. (10357 messages postés)
Ben j'ai pas non plus regardé la bande annonce de la saison 5, ça reste du spoil 'fin perso je vois pas l'intérêt de regarder une bande annonce qui gâche les rebondissements...
Tyroine - posté le 22/10/2014 à 21:59:15. (10357 messages postés)
Ouais ça m'avait paru bizarre qu'il l'ait finalement tué, j'me suis dit "bah, p'tet qu'à force de le frapper en hurlant il l'a tué sans faire exprès". x)
Tyroine - posté le 22/10/2014 à 21:51:21. (10357 messages postés)
Franchement ça serait sympa d'arrêter de spoil les bandes annonces de fin d'épisode, on est beaucoup à pas les regarder.
Sinon j'ai remarqué un truc assez inattendu quand Bob reprend ses esprits
Donc Tyreese n'a vraiment pas tué le mec au chewing-gum. M'étonnerait que ça soit juste un mec qui lui ressemble, en plus il a l'oeil poché. C'est pour ça qu'il empêche Carol de passer en disant "c'est bon, je l'ai tué. Je l'ai vraiment fait".
Tyroine - posté le 07/10/2014 à 15:24:05. (10357 messages postés)
C'est pas que j'ai tort, chaque joueur évolue différemment. Si avant j'avais de la persévérance étant gamin, mon parcours vidéoludique m'a plus souvent confronté à des jeux à la difficulté normale. Donc quand j'en reviens aux jeux durs, j'ai perdu cette patience que j'avais avant car les attentes et conforts de jeux ne sont plus les mêmes.
Tyroine - posté le 07/10/2014 à 15:09:31. (10357 messages postés)
Sorti depuis le 30 septembre 2014 sur Steam, La terre du milieu - L'Ombre du Mordor s'est vu parcouru en long en large et en travers par mes mains avides d'aventure dans l'univers de Tolkien. Et une expérience de cet acabit commençait furieusement à se faire attendre, car rares ont été les bons jeux depuis les excellents Beat them all de la trilogie du Seigneur des Anneaux sur deuxième génération de consoles (et PC!). Le seigneur des anneaux la guerre du Nord paru 3 ans plus tôt avait ses qualités mais manquait malheureusement d'ambition et de réel intérêt. Cette nouvelle série (car personne ne doute qu'il y aura un second opus) est donc confiée à Monolith Productions, les créateurs de F.E.A.R notamment, qui a été racheté par Warner Productions.
Ils étaient déjà à l'origine du récent Gardiens de l'anneau, un MOBA dans l'univers de Tolkien, et il faut avouer que les voir toucher à un nouveau genre est susceptible d'inquiéter. Mais il n'en est rien car après avoir passé 30 heures sur ce jeu d'action / aventure, l'ayant ainsi fini à 100 %, je me permets d'affirmer que ce jeu est une vraie réussite et rend enfin espoir aux amateurs du Seigneur des Anneaux d'attendre des jeux triple A dans cet univers qui leur est cher. Bien qu'il soit très bon, son style de jeu un peu particulier et ses tares de fin de jeu nuanceront mes propos selon le type de joueur que vous êtes. Rien qui puisse entacher le plaisir de jeu extrême des 20 premières heures cela dit. Sans plus tarder, plongeons nous dans les terres désolées de l'Ombre du Mordor.
Après une introduction sanglante et lourde en émotions où le personnage que vous allez incarner, Talion : rôdeur de la porte noire, voit sa femme et son fils se faire égorger sous ses yeux par la Main Noire et ses partisans avant que son tour ne vienne, vous vous réveillez pourtant vivant, sauvé mais possédé par un spectre extrêmement puissant nommé Celembribor. Et à moins que vous n'ayez visionné la bande annonce de lancement qui spoil un max sur l'histoire ou que vous connaissiez par coeur le Silmarillion, le wiki papier de l'époque de Tolkien sur son univers (ce qui fait de vous un fan invétéré et donc un peu fêlé), je tairai l'identité du fantôme qui se trouve au centre l'histoire. La mort lui étant refusée mais pas réellement vivant pour autant, Talion a un peu les boules et décide de se venger, aidé de son comparse ectoplasme.
On découvre alors le grand environnement qui nous servira de terrain de chasse pour la première partie de jeu. Se présentant comme un Assassin's Creed dans son exploration (ou GTA-like, en vérité ce jeu m'a énormément fait penser à Prototype) puisque dans les faits vous explorez une grande carte avec une mini-map et des tas d'objectifs secondaires à lancer si vous ne voulez pas de suite faire avancer l'histoire, vous aurez déjà appréhendé une petite partie du système de combat dans l'introduction qui est directement inspirée des excellents Batman Arkham. Confrontés à des groupes d'ennemis, vous leur tatanez la tronche tandis que les autres vous attaquent dans le dos : à vous d'appuyer au bout moment sur la touche de riposte pour vous défendre et continuer vos combos. Batman Arkham, mais en beaucoup plus sanglant.
La comparaison à Assassin's Creed se fait surtout dans sa façon d'évoluer dans les décors, car Talion n'est pas un homme ordinaire et se voit doté de capacités physiques accrues grâce à son acolyte. Il se mouvra ainsi avec une fluidité extraordinaire dans les forteresses orques, souvent en furtivité, tirant profit de l'effet de surprise et de sa tendance à s'échapper rapidement pour les mettre en déroute. Mais avouons-le, s'il est grisant de pouvoir titiller les orques sans se faire repérer, on aura souvent tendance à foncer dans le tas et décimer des hordes d'orques à grands coups d'épées dans la carotide pour faire voler des têtes. Là-dessus on retrouve toute la brutalité et le fun des combats de la célèbre trilogie de films où les orques ont rarement la tête sur les épaules.
Au fil de vos rixes ensanglantées vous gagnerez bien sûr de l'expérience qui vous permettra de débloquer de nouvelles compétences qui rendront Talion de plus en plus dévastateur. Dans les quêtes principales vous aurez également l'occasion de retrouver des artefacts liés au passé de Celebrimbor qui lui rendront une partie de sa mémoire mais aussi de ses pouvoirs, faisant ainsi évoluer le gameplay. Vous pourrez dès lors sonder l'esprit des capitaines orques afin de recueillir des informations sur les chefs de guerre et autres capitaines afin d'avoir leur position mais aussi connaître leurs forces et faiblesses. Car chaque capitaine et chef orque est unique, tout cela nous amenant à parler du fameux système NEMESIS qui a tant fait parler de lui. Peut-être un peu trop ?
Dans les faits ce système est novateur et franchement intéressant. Dans une option dédiée à l'armée de Sauron, vous pourrez constamment avoir un oeil sur les capitaines orques ainsi que les 4 chefs de guerre principaux. Chaque capitaine évolue différemment d'un autre, cela signifie que si l'un d'eux parvient à vous tuer, il montra en grade et deviendra plus puissant. Il se souviendra de votre combat et comblera ses faiblesses ou de nouvelles apparaîtront. Par exemple si vous l'avez brûlé, il pourra développer une crainte des brûlures, et les possibilités sont variées. A vous de jouer sur ses faiblesses pour vous en débarrasser plus facilement. Il peut toutefois arriver qu'à force de mourir contre le même orque, il devienne de plus en plus puissant voir très difficilement tuable. C'est dans cette difficulté que le NEMESIS System trouve tout son intérêt.
Mais les choses changent encore une fois arrivés à la deuxième moitié du jeu, où vous pourrez alors marquer les ennemis pour les faire "vôtre". Ils seront sous votre emprise et donc vos alliés, ce qui marche autant pour les orques basiques que pour les capitaines et les chefs de guerre. Vous aurez la possibilité de les aider à se faire une place dans la hiérarchie en tuant leurs opposants, en les aidant à intimider d'autres orques via des missions, ou alors s'en servir comme de simples pions en les faisant devenir gardes du corps d'un chef de guerre pour qu'il les poignarde dans le dos. Sur le papier, c'est fun et intéressant. Sauf qu'en deuxième partie du jeu, l'intérêt est vraiment limité. Talion étant alors en possession d'un bon trois/quart de ses pouvoirs, il sera bien plus rapide et jouissif de déglinguer soi même les orques, à part dans les missions principales où on vous force à les corrompre.
Une partie de l'intérêt se situe dans l'option de les envoyer menacer leur maître ou d'autres chefs de guerre, qui auront des chances de looter des runes épiques, runes que vous pourrez placer sur votre arc, votre dague et votre épée afin d'obtenir des bonus très intéressants selon vos actions en plein combat. En réalité cette deuxième facette du NEMESIS System qui n'a plus grand intérêt en milieu / fin de partie sert à mettre en avant le mode de jeu "Epreuves de guerre", qui se dédouane des missions annexes pour garder tout l'intérêt des combats et du meurtre de capitaines orques pour faire du scoring et tenter de rentrer dans les classements. Un mode qui n'intéressera que les amateurs de conquêtes et qui laissera les autres sur le carreau, préférant finir le jeu sans pour autant y revenir par la suite.
Car un peu à l'instar de Far Cry 3, une fois le jeu complété à 100%, je n'ai personnellement pas vraiment envie de continuer à jouer en répétant les mêmes actions qui finiront par lasser. C'est un peu la grande question sur ce jeu : est-ce qu'il est lassant ? Oui, il l'est. Mais quel jeu ne l'est pas ? On le compare beaucoup aux Arkham, mais ils finissent par lasser aussi. Le gameplay est excellent, mais comme tout jeu d'action on finit par décrocher. Et ce qui est assez impressionnant c'est que je n'ai pas du tout été lassé en 20 heures de jeu acharnées. Et même au bout de 30h on finit à peine de débloquer toutes les compétences, prévues si tardivement justement pour mettre en avant le mode Epreuves de guerre pour ceux qui veulent se lancer à corps perdu dans le scoring avec le gameplay complètement débridé et des runes abusées.
Pour un jeu de ce genre la durée de vie est franchement convaincante, je ne pensais en avoir que pour 10 / 15h seulement. Certes j'ai passé 20h dans la première partie du jeu tant je m'amusais à défourailler de l'orque en pagaille sans chercher à avancer les objectifs, mais les éléments visant à terminer le jeu à 100 % sont nombreux. Déverrouillage des tours spectrales qui servent de point de téléportation, recherche de trésors liés à l'univers de la terre du milieu, des signes elfiques ou encore finir les très nombreux objectifs secondaires liés à l'épée, l'arc et le dague font partie de ces petites choses qui risquent de vous occuper longtemps, et se montrer un tantinet rébarbatives dans la dernière ligne droite. Il y a aussi les épreuves de survie où vous devrez tout bonnement ramasser un certain nombre de plantes sur les deux maps du jeu ou encore les épreuves de chasse qui vous confronteront à la faune locale peu accueillante.
Le bestiaire s'en trouve assez varié bien que peu fourni. Les caragors, créatures inédites, remplaceront malheureusement les Wargs pour un soucis de cohérence, bien que ces créatures soient réussies; mais vous serez également confrontés aux Ghuls et aux Graug, espèce de trolls extrêmement imposants et dangereux. Ces bestioles-là feront l'objet d'une quête principale aux côtés d'un nain chasseur (et assez badass) et permettront de marquer une petite pause dans la quête sordide de Talion. Le nain n'est pas le seul personnage que vous rencontrerez dans les missions d'histoire, mais je vous laisse les découvrir. Si une chose est sûre, c'est que les premières bandes annonces faisaient peur sur la VF. Et étrangement les acteurs de doublage ne sont pas les mêmes, ce qui est une excellente surprise car je n'ai pas peur d'affirmer que la VF est excellente et qu'aucun personnage ne semble échapper à sa bonne qualité.
La bande son s'en tire également très bien malgré qu'aucune piste ne reste vraiment en tête, on retiendra surtout l'excellent doublage des orques dont les capitaines s'introniseront à vous par des petites cutscenes où ils tentent de vous intimider, ou encore des musiques teintées de cris de guerre quand vous êtes confronté à un chef de guerre et que la musique elle-même scande leur nom. C'est brutal, c'est sale, c'est orque. Graphiquement le titre est agréablement surprenant. Je le trouve vraiment très beau, bien que les environnements soient peu nombreux ils ont le mérite d'être charmants tant dans la beauté des effets de lumière que des plaines verdoyantes de la deuxième partie du jeu, mais aussi dans la débauche des ruines où les orques ont établi leurs forteresses. L'animation, à l'instar des Arkham, est excellente et très fluide et on ne se lasse jamais de faire jaillir le sang boueux des Uruk.
Malheureusement les choses se gâtent dans la dernière ligne droite du jeu. Des défauts qui ne gâcheront pas le plaisir ressenti dans les trois quart de l'aventure, mais comment ne pas être déçu quand les deux derniers combats de boss se règlent en trois QTE ? Il m'est impossible de comprendre pourquoi la fin a été autant bâclée alors que même un combat standard aurait été suffisant de par sa brutalité et son efficacité ? On pourrait également râler sur deux trois incohérences dans l'univers de Tolkien, parfois peu importantes, mais l'une d'elles assez étonnante voir abracadabrante. Mais si l'on met de côté cette fin en demi-teinte, on a tout de même entre les mains une excellente aventure dans la terre du milieu qui promet, on l'espère, de bonnes choses pour sa ou ses suites.
Actuellement vendu pour 50€ sur Steam vendu séparément d'un Season Pass honteux à 25€ qui vous donnera accès à tous les contenus additionnels par le futur, je vous conseille sans l'ombre d'un doute cette expérience brutale et fascinante qu'est L'Ombre du Mordor. Mais après tout vous pouvez toujours attendre une bonne réduction sur Steam, Noël arrivant bientôt. J'espère que ce test vous aura plu, n'hésitez pas à laisser vos retours et vos impressions sur le jeu !
Tyroine - posté le 07/10/2014 à 13:02:58. (10357 messages postés)
Rich Forever a dit:
Citation:
Je trouve que justement on était bien plus aptes à réussir des jeux hardcore quand on est gamins qu'aujourd'hui. On avait qu'un jeu à la fois et on passait tout notre temps dessus, je me souviens avoir fini des jeux atrocement injouables comme le Batman sur AMIGA avec la fameuse fin qui plante, ou même Rayman.
Exactement. À 5 ans, mon cousin avait terminé le jeu Contra 3 fois de suite sans perdre une vie. Pareil pour super Mario (jusqu'à une étape avec un glitch qu'on pouvait pas passer). Dire qu'aujourd'hui les gosses d'aujourd'hui ragent sur Candy Crush.
On pourrait croire que parce qu'on joue depuis 15 ans aux jeux-vidéos on ait acquis une certaine expérience, mais c'est rarement le cas pour les jeux hardcore. Le jeu-vidéo a tellement évolué vers une simplification et une amélioration de ses tares d'antan qu'on (je, du moins) joue bien plus à des jeux accessibles ou à la difficulté normale qu'à des jeux hardcore comme à l'époque, qui l'étaient surtout parce qu'ils étaient mal foutus.
Tyroine - posté le 07/10/2014 à 00:14:05. (10357 messages postés)
Je trouve que justement on était bien plus aptes à réussir des jeux hardcore quand on est gamins qu'aujourd'hui. On avait qu'un jeu à la fois et on passait tout notre temps dessus, je me souviens avoir fini des jeux atrocement injouables comme le Batman sur AMIGA avec la fameuse fin qui plante, ou même Rayman. Putain mais Rayman aujourd'hui j'y rejoue je m'arrache les cheveux arrivé à la moitié du jeu contre ces fichus golems de pierre, ou même le monde de musique dans les nuages qui s'apparente à de la torture mentale. Même gamin je pétais les plombs avec mon frère, pas loin de la crise d'épilepsie à force de voir le game over