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jewok -
posté le 01/12/2007 à 22:54:31 (6572 messages postés)
- | | Bon j'ai une petite envie de vous faire partager des mots. Je dessine, mais il m'arrive parfois d'avoir une pulsion et d'ejecter, en une foulée, un petit texte, plus ou moins narratif, sur générallement une page.
En voici quelques uns:
La fable des petites filles
Citation: Les petites filles s'en vont sur le sombre chemin, laissant derrière elles les ours, les lapins et les souris. Elles escaladent la pente, dans l'espoir d'apercevoir du haut de la colline le levé d'un soleil neuf, afin de contempler dans la clarté de l'aube la vallée qui s'entend à leurs pieds.
Mais arrivées sur la crête, les pieds entaillés par les épines et les roches, de leurs regards plein d'espoir elles découvrent que ce qu'elles croyaient être une crête depuis le ravin n'était qu'un col, s'enfonçant dans l'épaisse brume.
S'éloignant dans ce qui peu être la rosée du matin comme celle du soir, les petites filles aux purs sentiments s'enfoncent dans les méandres de l'inconnu. Insensible aux cris, ignorant cette main qui s'agrippe à leurs chevilles, elles marchent d'un pas rapide et décidé. Oubliant ce qui fut, ignorant ce qui est, elles marchent le regard fixé sur cette nouvelle crête qu'elles aperçoivent surplombant la brume de ses pics aiguisés.
Mais lorsque enfin après plusieurs longues nuits et autant de courtes journées, elles posent leurs pieds emmaillotés dans leurs bandages sanglants, elles découvrent à nouveau un col, où s'enfonce le chemin, au milieu d'une brume plus épaisse alors. Se retournant, de leur regard vide, elles contemplent le chemin accomplis. Mais ce qu’elles espéraient n'est point.
Les ours, les lapins et les souris sont encore à leurs pieds, et de leurs funèbres regards, contemplent celles qui voulurent les abandonner d'un sourire moqueur. Alors les petites filles détournent la tête et s'enfoncent à nouveau dans le chemin brumeux, la tête pleine d'espoirs, les pieds pleins de bandages. |
Départ en voyage
Citation: Ma voiture fille, jonglant entre les autres véhicules. Son moteur laisse s'échapper un râle , les tôles s'entrechoquent. Au millieu de cette autoroute obscure, seul nos phares tentent de se frayer un passage dans l'obscurité. A gauche, une camionette, remplie de gens de tous âges. Devant moi, un petite voiture aux teintes bleutées, je n'en aperçois les occupants, noyés sous une masse de valises. Dans mon rétroviseur, j'aperçois une file incéssante de véhicules montant la côte. Il y'en a de toutes sortes, de touts âges. Certains peinent à escalader cette pente, d'autres tentent déséspéréments de se frayer un chemin vers l'horizon. La voie inverse est totalement vide, chose que je n'aurais jamais cru voir, ce vendredi soir d'automne. Et à droite, la glissière qui défile le long de la vitre, hypnotisante. De l'autre coté, des arbres, des maisons, des rues. De temps en temps, j'aperçois une âme qui ère, solitaire.
Car nous sommes tous ici.
Je somnolait lorsqu'un cahot m'a réveillé. Un rapide coup d'oeil me rassure.Le paysage à changé, mais les véhicules qui nous escortent sont toujours les mêmes. Quelle heure est-il?
« 23h14 » me répond elle, froidement.
Elle, c'est ma femme. En temps normal, je lui en aurait voulu de me répondre sur ce ton. Mais ce soir, je lui en fait grâce. La pauvre s'inquiète pour nos deux plus jeunes passagers, à l'arrière. Les enfants de la soeur. Peut-être m'en veut-elle que ce ne soit les notres?
Attentive à la conduite, pourtant des plus mornes, elle ne remarque ce regard qui la toise. Je ne puis la quitter des yeux. Qu'elle est belle. Si j'avais le talent pour reproduire cette grace sur une toile, nul doute que même dans des centaines années, quand la fraicheur de la jeunesse lui aura passé, les hommes continueront de l'admirer, îcone éternelle de la féminité.
Pourtant, elle ne ressemble en rien à une page de magazine. Sa peau n'est pas parfaite, son nez retroussé l'éloigne des autres femmes de son âge. Sa voix haut perchée n'est pas des plus agréable à entendre, quel que soit les mots qu'elle formule.
Mais ça ne change rien. Cette femme je l'aime, depuis si longtemps. Je la regardais dejà sur les bancs d'écoles. Nous nous sommes perdus de vu ensuite, longtemps, très longtemps. Pour ensuite nous retrouver de nouveau, sur ces mêmes banc d'école. Oh, bien sur, nous avions changé. Les poils avaient poussés sur mon corps, et sa poitrine me rappelait maintenant celle de ma mère. Ma vue s'était encore empirée, m'obligeant à porter lunettes ou lentilles, là où la sienne etait toujours exelente.
Une si bonne vue que, d'un bout à l'autre de l'amphithéatre, il ne lui avait fallu qu'une demi-minute pour apercevoir l'homme, une minute de plus pour le reconaitre. Ensuite, tout s'enchaine. Nous nous achetons une voiture, partons faire le tour du monde. En panne d'essence, nous sommes bloqués à 200 kilomètre de chez moi. Sans argent, notre tour du monde prend fin. Dans une clairière, à quelques centaines de metres de la voiture, nous nous allongeons. Entre les feuille, nous apercevons les étoiles, nous les renomons. Nous faisons l'amour, puis nous nous endormons.
De cette escapade, nous avons gardé le goût du corps de l'autre, et la voiture, bien entendu.
Depuis, nous n'avons eu de cesse de réver de voyages, de mer ou de montagne. Mais jamais nous n'avons pu réaliser ce rêve. Le temps, les finances, autand de barrières qui nous arrètent.
Jusqu'à ce soir. Les circonstances ne sont pas des meilleures, l'inquiétude et la peur nous coupant tout rêve de plage ou de montagne, les remplaçant par le fantasme d'un simple lit dans une cave, en sureté.
Mais aucun de ce rêve, ou de ce fantasme, ne se réalisera. Nous en sommes sur. La radio marche mais n'emet aucun mots, tout juste un grésillement. Il en fut pareil pour la télé, ou pour internet, plus silencieux ce dernier. C'est pourquoi nous prîme la route, dans un dernier espoir, dans un dernier réflèxe de survie. Mais c'est trop tard, je le comprend désormais. Le cahot qui me réveillat n'était autre que le vrombissement d'un moteur dans la haute stratosphère, amplifié par des kilomètres à parcourir les airs jusqu'à mes oreilles. Ce soir sera le dernier, nous pas dans une clairière, mais dans cette voiture. Nous sommes deux, c'est l'important.A l'arrière, les enfants dorment. Temps mieu.
Tout à coup, un flash blanc illumine notre rétroviseur. A peine une seconde pour regarder mon aimée une dernière fois. C'est fini. Je perd la vue aussi vite que je suis venu au monde. J'aurais pensé qu'aveugle, je verrais tout en noir. Non, ce soir, c'est en blanc que je vois le monde.
Lorsqu'on ne possède plus la vue, le temps semble s'écouler à une vitesse tout autre.
Les sons me paraissent déformés. J'entend un crissement de pneu. Comme je suis fièr de toi, jusqu'au dernier souffle tu te battra. Mais ce réflèxe ne nous empechera pas d'aller tamponner le coffre de la voiture qui nous précède, avant de sentir le notre détruit par celle qui nous suivait. Les valises entassées sur le toit tombent lourdement sur le pare-brise, dans un bruit sourd, résonnant entre les tôles.
J'entend quelques personnes qui crient, mais Elle reste silencieuse. C'est le principal. Je ne veu plus entendre sa voie, juste sentir sa main. Je la cherche. Je trouve d'abord une chair, détruite, mais ce n'est pas elle. Sans doute un petit qui a traversé l'habitacle, nous n'avons eu le temps de trouver de quoi les attacher correctement, dans la précipitation de notre départ. D'habitude, rien que d'imaginer ce crane déchiré, défoncé là, quelque part entre Elle et moi, je me serait évanouie. Mais ce soir, seul compte nos retrouvailles. Enfin, je trouve sa main. Pas trop tôt, elle est froide, et moite. Pas trop tôt, car c'est à présent l'ouie que je perd. Le dernier son que je perçois est un énorme vrombissement, accompagné de milliers de bris de vitre. Maintenant, je n'ai plus qu'un petit sifflement aigue dans l'oreille.
Tand mieu, c'est trop tard de tout façon, je n'ai le temps d'y réfléchir plus, je me sent décoller, la voiture part dans les airs, au millieu j'imagine de toutes les autres, tournoyants dans les cieux avant d'aller s'écraser quelque part, dans un jardin, sur un toît, dans une chambre.
Je ne sais pas quand je suis mort. Ce dont je suis sur, c'est que je suis mort en même temps qu'elle. C'est ce qui compte, et qu'importe tout ces damnés qui dans leurs folies ont tirés une croix sur mon existance, ils n'ont pus briser notre amour.
Et c'est là la plus grande arme de l'être humain. |
Harmonie (certains le conaissent celui-ci, c'est le texte de l'intro de Noradrénaline)
Citation: Je marche…
Je marche depuis si longtemps que je ne sait plus depuis quand mes pas me guident dans cet inconnu. Peut être ai-je toujours marché. Peut être marcherais-je toujours. Est-ce ma destinée ? Vis-je pour placer mes pieds l’un devant l’autre à l’infinie ?
Aussi longtemps que mes souvenirs s’étendent je marche, et pourtant je n’éprouve pas la moindre fatigue. En fait comment pourrais-je en ressentir, c’est tout simplement mon corps tout entier dont j’ai oublié l’existence même. Je n’en sens qu’une partie. Celle de ma main, et de cette chair glissée dans la mienne. Cette chaleur qui s’en dégage. Peu être est-ce ça qui me fait vivre, peu être est-ce ça qui me fait marcher. Si je lève mes yeux de ces pieds qui me sont si cher, alors je la voie.
Elle, qui s’avance à mes cotés. Cette personne dont la chaleur me fait retrouver l’espace d’un instant l’existence de ce corps absent. Elle me regarde, et dans ces yeux rassurant j’aperçoit le reflet de cette chose que je maudie. Ce corps qui m’oppresse. Ce corps que je ne sens mais qui demeure pour me restreindre. Mais de ce regard qui me captive, j’oublie ce démon qui m’emprisonne. Je ne voie plus qu’elle, et n’existerait pas sa main et la chaleur s’en dégageant, peu être même oublierais-je totalement ma propre existence. Alors peu être pourrais-je m’arrêter de marcher, alors pourrais-je accomplir ce rêve si cher, me retourner et regarder au loin, là d’où je vient nécessairement. Mais de par sa présence, ce rêve n’est plus. Je ne vit que pour elle. La colombe qui m’apporte la paix et me donne les ailes. Ce regard je ne puis le quitter, ce regard je crois même ne l’avoir jamais quitter. Depuis toujours je marche, le regard dans ces yeux. Oserais-je fermer mes paupières ? Oserais-je quitter l’espace d’un instant ces yeux, me concentrer sur cette chaleur ?
Le noir m’angoisse, En réalité non ce n’est pas le noir qui m’angoisse mais le vide et l’absence.
Le Silence.
Mais quelle est cette sensation inconnue ? Cette chose qui ce propage en moi, me faisant prendre conscience de mon corps ? J’ai froid. J’ai soudainement froid. Cette sensation m’est plus inquiétante que désagréable. De par se froid qui se propage, je prend conscience de ce corps que je hait, je ne sent plus cette main mais la mienne. J’aimerai rouvrir les yeux. Je n’ose le faire. Je sens une larme montée en moi. Je panique. Je suis perdu. Je prends ma respiration. J’ouvre la bouche, j’inspire l’air autour de moi, sans résultat, il est tout aussi glacé que mon corps. Je prends une grande inspiration, j’ose, j’ouvre les yeux. Où sont-ils ? Où sont ces yeux qui me sont si familiers, partie intégrante de mon existence ?
Ils on disparus. Ils ne sont plus là. La larme s’écoule. Je voudrais crier mais je n’en ai pas la force. De ma gorge s’élance seulement un sifflement silencieux qui va se perdre en fumée. Je me retourne. Je lève mes mains à mon visage. Je les observe. Elles sont vides. Aussi vide que ce silence qui m’observait tout a l’heure dans le noir.
Alors je relève la tête, Je tends ces mains en avant. Elles heurtent quelque chose de dur. C’est froid. C’est même glacé. De mes doigts gelés je palpe cette chose. J’y découvre un creux dans la surface irrégulière et pourtant lisse. Je me retourne. Je regarde au loin. Pour la première fois je prends conscience de cet environnement qui m’était délicieusement masqué par ces yeux si profonds. Cet environnement est vide. Totalement vide. S’étend a perte de vu un sol pavé, se perdant dans une brume grisée. Je relève la tête. Je ne distingue rien que ce mur auquel je suis adossé qui se perds dans la hauteur et dans le noir. Je m’adosse à lui, les mains plaquées contre celui-ci. Sa présence majestueuse me rassure autant qu’elle m’affole. Je regarde à nouveau cet inconnu. Cette brume qui s’étend sur ce rien. Et là enfin je réussi à expulser de ma gorge cette phrase
« Harmonie……Où est tu ? » |
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jewok tu vaux vraiment rien comme meuf |
K -
posté le 02/12/2007 à 00:47:06 (1000 messages postés)
| | Bon j'ai lu les trois et les qualités et les défauts se retrouvent à chaque fois, preuve d'un style qui n'est pas créé sur mesure. Bon, globalement, je trouve que tu peux bien t'exprimer (je suis pas fan des enchaînements de présent mais si ça converge vers le sens du texte), il n'y a pas de répétition, il n'y a pas d'erreur synthaxique lourde. Les thématiques abordées dans chacun des textes sont récurrentes, mais manquent sans doute d'un peu organisation (je vais développer là-dessus).
Bon, sinon, niveau orthographe, il y a quelques détails à régler (mais à mon avis il y a juste besoin d'une bonne relecture, ce sont des fautes d'étourderie pour la plupart). Exemple :
Citation:
Quelques précisions au passage :
Citation: Ce soir sera le dernier, nous pas dans une clairière, mais dans cette voiture. |
Je n'ai pas bien compris la phrase, il manque un mot ?
Citation:
"de par" est une forme grammaticalement incorrecte, elle n'existe tout simplement pas. "Par", ça suffit.
Nveau sémantique à présent. Là, c'est bien plus variable. Globalement, je ne sais pas si tu as déjà écrit, mais la particularité du genre de la nouvelle (qui est vraiment difficile contrairement à ce qu'on croit) est de donner la clé dès le départ. Mais évidemment, de façon à ce que le lecteur soit complètement aveugle, et n'obtienne la clé qu'à la fin, et qu'en relisant il comprenne tout sous un autre jour. Là, j'ai pas trouvé de ça... à part un peu dans la première. J'admet que la 3e a un statut particulier (je vais y revenir), mais la 2e est purement... linéaire. La progression se fait lentement, et on ne sait pas quand se situe le narrateur. Est-il déjà mort lorsqu'il raconte ? J'aurais tendance à dire non, vu le passage au présent... Bref, je trouve que les amorces sont trop peu présentes, c'est dommage car c'est ce qui fait la richesse (et la difficulté) de l'écriture de nouvelle.
La troisième, j'y ai pas compris grand-chose. Je suppose que dans son statut d'introduction à Noradrenaline, elle peut faire sens, mais ne serait-ce qu'au niveau des formulations, il y a des phrases tellement ambiguës que je ne les comprenais pas. Je veux dire, tout ça va très vite, on passe de l'évocation d'une femme à l'évocation d'une angoisse. Là aussi, impression de linéarité. Le narrateur parle d'une femme (Harmonie ?) parce qu'il doit en parler, puis il parle du froid, soit cohésion entre les paragraphes. En eux-mêmes, tu arrives à dégager un symbole, mais il ne se répondent pas vraiment entre eux si tu vois ce que je veux dire. En fait, à la fin, j'ai l'impression d'avoir lu quelque chose et que si on me demandait de dire en une phrase de quoi ç parle j'en serais incapable :/ Enfin, pour les phrases aux constructions difficiles, je pense qu'une relecture te poussera à te reformuler toi-même.
Enfin, le style. Chacun a le sien, mais chacun peut le travailler (comme des gammes en musique :o ). Pour commencer, cela se voit particulièrement dans la première, l'abus d'adjectifs qualificatifs ou d'autres instruments de description. Ils sont très pratiques, de véritables oxymores en poudre, tu y rajoutes un nom à côté, tu touilles et c'est bon. Pourquoi pas, mais faut savoir varier les plaisirs. Un exemple qui illustre ce que je veut dire :
Citation: Oubliant ce qui fut, ignorant ce qui est, elles marchent le regard fixé sur cette nouvelle crête qu'elles aperçoivent surplombant la brume de ses pics aiguisés. |
C'est assez lourd disons, il y a 7 compléments et subordonnées dans une petite phrase ^^ Je ne sais pas trop quel conseil te donner pour améliorer, car c'est toi qui va devoir sentir THE phrase. Un petit moyen (assez long et rébarbatif, mais pratique et utile) c'est de formuler une même phrase 10 fois de façon différentes. Tu vas voir, la 3e ou 4e va être la bonne, c'est incroyable ce truc, c'est comme pour le dessin de regarder le reflet Un dernier petit truc : tes compléments circonstanciels (surtout de lieu) sont souvent en incise, essaie de mieux les intégrer à l'intérieur même de la phrase. Début du second texte il y a : "à gauche", "à droitre", "dans le retro" (formule originale), "devant moi"... c'est ça aussi que j'entends par linéaire : la description se veut le plus complète, mais l'effet tableau est trop voyant.
Mais bon, dans l'ensemble tu t'en tires bien ^^
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Cadavre Exquis |
jewok -
posté le 02/12/2007 à 00:59:04 (6572 messages postés)
- | | Yay merci de ta critique.
Bah en fait je fait juste ça "pour moi" à la base, je n'ai aucune compétence particulière en littérature, d'où sans doute des fautes grossières en effet.
Tu m'éclaire vachement sur la nature de nouvelle, je me renseignerais plus à ce sujet. Pour moi c'etait juste une forme de texte court.
Je plussoie sur l'éxagération de termes qui allourdissent les phrases, je deteste les phrases directes et finallement, j'en fait trop.
Merci en tout cas de ton commentaire, j'essairais en tenir compte la prochaine fois!
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jewok tu vaux vraiment rien comme meuf |
Pherfalath -
posté le 02/12/2007 à 09:47:08 (1424 messages postés)
| Human Trampoline | Une nouvelle, ce n'est pas nécessairement quelque chose à la Shyamalan qui a un rebondissement spectaculaire à lafin, même si en effet le style s'y prête très bien
A l'origine, et tes textes à ce niveau-là y correspondent, c'est un texte court, avec unité de temps, unité de personnages, unité de lieux (donc, une période de temps définie sans ellipses, un petit nombre de personnages qui ne changent pas au cours du récit, un lieu bien défini). Là tes textes ont toutes ces caractéristiques, donc pas de souci.
Bon main'nant venons-en au fond ^^
La première est très courte, je ne vois pas trop à quoi tu veux en venir en fait. De plus, pour la toute première phrase tu utilises un style quasi-enfantin (les souris, les ours, les lapins) pour ensuite te perdre dans un style beaucoup plus lourd au fur et à mesure.
Je pense que c'est simplement parce que tu voulais ainsi montrer la peur, la souffrance et en même temps la détermination des petites, mais je crois qu'il vaut mieux à ce moment-là garder le style de départ, c'est-à-dire le style enfantin, qui permettra de ne pas dérouter le lecteur, mais en plus de pouvoir se mettre dans la peau des petites filles à travers leur regard innocent.
Pour la lourdeur des phrases, K a bien résumé le truc, tu en fais trop L'efficacité d'une phrase ne réside pas dans sa longueur, mais dans le fait qu'elle arrive à passer le message ou le sentiment. Et parfois - souvent ? - une phrase courte vaut bien mieux qu'une description de mille lignes. Pour une action soudaine, privilégie les phrases courtes, dans tous les cas.
J'en arrive au deuxième texte, justement.
Le début est sympa, bien mis en scène, répétition de certains termes (de tous âges, se frayer un chemin/un passage). Tu utilises à nouveau, malgré un style adopté qui est direct, des mots parfois un peu décalés avec le reste "je ne puis" par exemple, ou l'oubli du "pas", qui sont un petit peu plus "formels" que le reste de la phrase, enfin je chicane.
Sinon pour le reste, au niveau du deuxième paragraphe, j'ai l'impression que tu sautes d'une idée à l'autre pour en revenir à la première etc. Les phrases sont bonnes, je l'es aurais peut-être juste agencés différemment pour avoir une chronologie différente ^^
Pour le reste j'ai bien aimé ce texte, il est efficace même si le thème est plutôt classique.
Pour le troisième, je n'ai lu que le début ^^ Je me souviens que tu avais utilisé ces phrases pour Noradrénaline, et sincèrement je les trouvais très bien mises en scène avec les images, je n'ai pas envie de les lire à l'écart en fait.
'fin bref voilà Continue comme ça !
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And my traveling companions are ghosts and empty sockets |
K -
posté le 02/12/2007 à 14:33:09 (1000 messages postés)
| | Concernant la définition de la nouvelle, non ce n'est pas nécessairement une chute spectaculaire, mais disons qu'une fois lue, elle est censée amener à une relecture sous un jour nouveau. Si je caricature, c'est comme si, en imaginant que Harry Potter ait été une nouvelle, on aurait pu deviner dès la première page quels gens allaient mourir
Pour l'unité du texte, évidemment, comme il l'a respecté je pensais qu'il connaissait déjà cette caractéristique. Enfin après ça doit être intuitif, genre le mec qui écrit une nouvelle et qui introduit cinquante mille persos chacun à un bout du monde, c'est sûr qu'il faut qu'il arrête de fumer ^^
Enfin je suis d'accord avec toi qu'il y a aussi des qualités, ça a pas l'air du tout fait à l'arrache.
PS : Jewok, il y a un certain Jorge Luis Borgès qui a fait des nouvelles très courtes mais pourtant carrément étonnantes. Je te conseille d'en lire vite fait une ou deux, c'est vraiment pas long, et tu verras bien mieux ce que je veux dire. Après, je ne te dis pas que ce que tu fais c'est nul parce que c'est pas comme lui, puisque lui c'est un génie, mais en général ses nouvelles définissent toutes seules ce qu'est la nouvelle ^^ Histoire de chute tout ça. Si tu arrives à intégrer quelques éléments, par exemple dans le deuxième texte, qui annoncent l'accident ce serait le pied. C'est pas facile, mais tu auras fait monter d'un niveau ton texte
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Cadavre Exquis |
Pherfalath -
posté le 02/12/2007 à 14:38:13 (1424 messages postés)
| Human Trampoline | K> Oh mais ne t'en fais pas, je ne voulais pas te contredire hein, juste apporter un peu plus d'informations à Jewok concernant le format de la nouvelle, vu qu'il disait qu'il n'en savait pas beaucoup ^^
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And my traveling companions are ghosts and empty sockets |
K -
posté le 02/12/2007 à 15:16:27 (1000 messages postés)
| | Je l'ai pas pris comme ça, np ^^
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