Chaotique Neutre | Bienvenue à tous sur ma galerie de créations plus ou moins diverses.
Je m'attelle, toujours en autodidacte, à la création par désir.
Chose qui malheureusement, ne comble que très peu mon attente à trouver un terrain favorable à la plénitude.
Refonte du topic à l'aube de 2018, l'ancien datant de 2010 (et purulant d'infamie), visible en spoiler ici :
Spoiler (cliquez pour afficher)
2018
2017
2016
2015
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ARBRE MONDE 2017-2018 a dit: Cette nuit, la lucidité de mon esprit,
Permet la contemplation de l'arbre monde.
La clarté de tous ses fruits révélant la vie ;
De mornes âmes coagulant dans son ombre.
D'un jour nouveau, je m'aveugle et dès lors je pense,
Sans avidité qui ponctionne la sève,
Quand ouvrant enfin les yeux nous auront la chance,
Que le saule pleureur larmoiera d'un beau rêve.
L'aube, éveil immaculé de ses lumières,
Traverse la rosée, perpétue l'atmosphère.
Ruisselle les larmes et arrose le deuil.
Défunt crépuscule, sèche et tombe les feuilles,
Humecte au sol la graine, renaissant des cendres.
Car des branches mortes, on ne peut pas dépendre.
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ÉCUME 2018 a dit: Frêle vague qui mûrit,
Chute ensuite tel un fruit.
Percute et ploie la mer,
Noyé dans le noir mystère.
Recrache l'écume qui,
Du cycle reprend la vie.
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ÉTREINTE 2018 a dit: Hémorragie ardente, parcourant les veines,
Supplique d'un millier de caresses en peines.
Le souffle tourmenté en ces terres arables,
Mêle les baisers, d'une passion coupable.
Couche sur le lit l'ineffable rêverie,
Mélancolie du désir alors assouvi.
Exhale l’âme, extirpe du corps les sanglots,
Suintant d'un cœur qui, tuméfié de ses maux,
Pleure d'un souvenir à jamais perpétré.
Étreinte fugace, divine volupté. |
MUSE 2018 a dit: Les cheveux de jais en trombe, de clarté sèvrent,
Noyés dans les notes de Vénus l'éternelle.
Couchant sur le pâle visage de la belle,
Une douce mélopée, faisant fi du mièvre.
Les pétales vermeils qui fleurissent ses lèvres,
Posent au pourtour un rictus qui ensorcelle.
L'Aurore, de par sa nature me révèle,
L'Esquisse d'une boréale, au ciel d'orfèvre.
Astre incandescent, brille de ses doux beaux yeux,
Duquel, d'un regard se brûlent les envieux.
Car de cette vision, on ne peut garder,
Que le souvenir d'une beauté éphémère,
La nymphe au crépuscule, nimbée de mystère.
Muse éthérée, qu'il fait bon de te contempler. |
MAMAN 2018 a dit: J'offre ma reconnaissance, bien trop larvé,
Pour une reine, qui de l'œuf m'a élu roi.
Tu m'as toujours attendrissement écouté,
Même quand on ne chantait plus de bon aloi.
Au creux de ton aile, j'ai pu me réchauffer.
Car si je ne sais où le vent me mènera,
Seul contre ton cœur, j'ai pu me réconforter.
Dès lors qu'au départ, je sais que je viens de toi.
Dernière majesté d'une blanche colombe,
Quand loin du nid, là-haut, tu côtoieras les cimes,
Que tu poseras en bas, un regard en prime,
Tu diras, de tes dernières plumes qui tombent,
Si jamais de ton fils, tu as été fier.
Moi pour toujours, je le serai, fier de ma mère.
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CLAIR DE LUNE 2018 a dit: Ô Astre lunaire, pose ton linceul blanc,
Embaumant d'un reflet, la diaphane brume.
L'Ombre agonisante, dans le voile aveuglant,
Pousse un dernier râle, gémissant d'amertume.
Ô Astre lunaire, éclaire du firmament,
Le sol ensanglanté, privé du vert costume.
Un écho esseulé, s'éteint comme en sonnant ;
Le glas d'un funèbre chant à titre posthume.
Ô Astre lunaire, révèle de la nuit,
Dans sa robe noire, faucheuse de minuit ;
L'éclat du métal froid, des soldats d'infortune.
Ô Astre lunaire, berce-les pour toujours,
Qui malgré ta lumière, ne verront le jour ;
Du repos éternel, sous ton beau clair de lune.
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IDOLE 2019 a dit: Tétons auréolés, tous les deux de la gloire,
Au buste radieux, au divin incarné,
Trônent là fièrement, sur leur saint promontoire,
Où d'humbles serviteurs, vinrent s'y prosterner.
Transi d'idolâtrie, seul l'apôtre put boire,
Exalté par l'ivresse, d'un vin nourricier.
Sacré par l'onction, qui ravive en mémoire,
L'Empire des sens, à jamais parachevé. |
LUPUS 2019 a dit: Loup sauvage primordial,
Ton sépulcral foyer sylvestre,
Résonne du cri bestial,
Du temps où tu régnais en maistre.
Du souvenir au sort fatal,
Quand vous contempliez les astres ;
Hurlant à l'immémorial,
À Séléné et au désastre.
Au regard de l'éternité,
La meute se voyait rester.
À la gamelle qui résigne,
Il préféra la famine et,
Refusant de courber l'échine,
Sort les crocs à qui l'assassine ! |
LARMES D'OR 2019 a dit: L'Azur déploie son corps, au bleu majestueux,
Du trône céleste dominant le royaume.
La voûte aux rayons d'or couronnée sur son heaume,
Perce de ses reflets, le coton nuageux.
Trahit l'attention, par des cils lumineux,
Du regard se posant sur la terre de l'Homme.
Étendant sa clarté jusqu'au sol de sa paume,
Touche de ses sujets, quelques poignées d'adieux.
Du monde l'ardeur, alors jusqu'aux cieux rayonne.
Gronde en lui la ferveur, d'où son cœur froid bouillonne,
Ouvert aux quatre vents du palais éthéré.
Perle du ciel dès lors, quand la lueur se meure,
Comme des larmes d'or, en cette dernière heure.
L'éclaircie nous quittant, au moment de pleurer. |
SOLEIL 2020 a dit: Je ne puis qu'ardemment désirer mon soleil,
Puisque ses caresses n'ont nulle autre pareil.
Ses rayons de chaleur, fendent la brise et dansent,
Puis transpercent mon cœur, comme une providence.
Derrière ma peau, esseulé sans aucun pouls,
Bat de nouveau la chamade, d'un rythme fou ;
Le rouge palpitant, à la flamme qui prime ;
Irradiant à son tour, de l'amour sublime.
À la blonde lumière. |
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À vos claviers !
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