trotter - posté le 18/07/2018 à 22:42:18. (10752 messages postés) -
Ok, alors :
->Toutes choses égales par ailleurs, en supposant un consommateur moyen, s'il devenait un consommateur vegan moyen, il ferait du bien à l'environnement.
->Il existe d'autres façons plus efficace de faire du bien à l'environnement (par exemple, se suicider, ou, moins glauque, ne pas faire d'enfant).
"bien à l'environnement"=bilan carbone, sauvegarde de la biodiversité, que sais-je.
Questions qui me semble intéressantes :
1. Existe-t-il quelque chose de spécifique, que l'on pourrait isoler, dans le mode de vie du supposé consommateur vegan moyen, qui fait du bien à l'environnement ?
2. Existe-t-il des choses inutiles dans le mode de vie du supposé consommateur vegan moyen pour faire du bien à l'environnement ?
trotter - posté le 18/07/2018 à 20:46:21. (10752 messages postés) -
Roi of the Suisse a dit:
Par contre, concernant l'environnement et la santé, il faut se lever tôt pour montrer que le véganisme n'a pas un impact positif
Le contre argument est donné par le mec de la ferme autonome : il mange les oeufs de ses poules mais est pourtant bien plus écologique qu'un vegan qui mangerait du Soja importé de Chine.
Bref dire "le veganisme est écologique" est peut être un raccourci ?
Le raccourci serait : vegan=chances + importantes de ne pas participer à l'exploitation industrielle des animaux DONC bon pour l'environnement.
Je crois que c'est un sophisme mais je ne trouve plus lequel.
Tiens, ce serait peut être le même genre de sophisme que de dire :
-Chaque fois que je laisse passer des gens au passage piéton en voiture, ils me sont reconnaissants, donc prendre la voiture rend les gens reconnaissants.
-Quand je regarde la télé, je respire ce qui me rend vivant, donc regarder la télé me permet de rester en vie.
-Quand je suis vegan, je consomme moins de produits de l'élevage industriel ce qui est bon pour l'environnement, donc être vegan est bon pour l'environnement.
trotter - posté le 16/07/2018 à 21:27:29. (10752 messages postés) -
Sonic & All-Stars Racing Transformed
On a allumé le jeu pour tester vite fait s'il marchait bien sur le vieux portable et l'ambiance était tellement cool qu'on a pas pu s'empêcher d'y jouer.
Graphismes magnifiques, tourne bien sur les petites configs (il a 5 ans en même temps), assez technique, super fun, circuits excellents qui changent légèrement à chaque tour avec plein d'embranchements.
Jeu lisible, clair, facile à prendre en main pour les débutants (sauf les avions ! heureusement ya des circuits sans transformation en avion).
Les armes sont bien pensés aussi, et ya des modes de jeu variés (combat, zigzaguer dans le traffic...).
trotter - posté le 16/07/2018 à 20:49:28. (10752 messages postés) -
Furyo, "Merry Christmas, Mr. Lawrence" en anglais :
Sur l'ile de Java, dans un camp japonais, une tranche de vie d'un groupe de prisonniers alliés, plus spécifiquement celles du chef du camp, Kitano interprété merveilleuse par Kitano, David Bowie et un anglais qui parle japonais.
Un film magnifique, très intense, lent mais poignant, sur la culture de la honte chez les japonais, sur l'homosexualité, sur la culpabilité, sur la rencontre des cultures, sur la guerre et les hommes en général.
On en sort changé.
La musique est célèbre et entêtante :
J'ai trouvé ça moyen, histoire convenue, personnages qui évoluent pas vraiment, humour qui marche pas très bien.
Pas l'impression de voir un film mais juste un épisode d'une série animée.
Par contre j'ai beaucoup aimé les scènes d'action.
Rien compris du tout au court métrage d'avant film mais ça m'a pas empêché de verser ma larme.
trotter - posté le 15/07/2018 à 14:54:54. (10752 messages postés) -
Ca a été inspiré par le thème de la semaine + du Philip K.Dick + une copine qui a eu l'idée des sondes.
Citation:
I. Un sixième sens réveilla Richard avant que sa femme n'écrase par erreur la Sonde qu'il avait négligemment laissé tomber par terre hier soir.
"Attention à la Sonde !", lui cria-t-il.
-Tu n'as pas dormi avec, hier soir ?", répondit-elle vaguement inquiète. "Tu as réussi à dormir quand même ?"
Un peu déboussolé, il ne prit pas la peine de répondre tout de suite. Son premier geste fut d'allumer puis de brancher la Sonde sur son bras droit. Elle émit un petit ronronnement rassurant.
"J'étais trop crevé.", lui dit-il avec un regard amoureux. L'écran, à son bras, brillait : rose.
Puis rose-rouge. Il se leva, vaguement énervé, et se commença à s'habiller. Sa femme était à la cuisine, juste en face, en train de faire chauffer de l'eau.
"Tu as une réunion ce matin c'est ça chéri ?, lui lança-t-elle.
-Oui, je prendrais le café au boulot. Ne t'embête pas."
Si tôt le matin, le train n'était pas complètement plein et Richard put ainsi se trouver une place à côté d'un gros type chauve en costume. Bizarrement, son aspect bonhomme, inoffensif, presque maternel le rassura. Il réussit à dormir un peu sur le trajet.
A son arrivée, le soleil était levé. Les rues luisaient de la pluie nocturne. En passant devant le bâtiment, il vit par la fenêtre que l'accueil était déjà pris d'assaut et remercia le ciel de ne pas être aux guichets cette semaine. Il passa par la porte de derrière.
Etant arrivé plus tôt que d'habitude, le quart d'heure d'attente réglementaire dans le sas se fit avec des collègues qu'il ne connaissait pas. Sa sonde était bleue au moins depuis qu'il avait quitté la gare. Autour de lui, quelques autres bleus, beaucoup de verts, au moins autant de violets. Forcé de patienter, Richard en profita pour prendre un café.
On le laissa enfin passer. Au fil de la matinée, alors que la réunion approchait, sa Sonde passa elle aussi au violet. Il avait besoin de détermination pour mener la séance. Il allait devoir se montrer ferme sur certaines demandes de l'équipe d'approvisionnement. Et il était indispensable d'obtenir une réponse de l'intégration ! Après tout, le lancement était pour demain !
Son chef passa la tête dans son bureau pour lui dire bonjour.
"Jolie couleur, Richard !"
Le violet était pétant.
II. En fin d'après midi, Richard était à genoux la tête à quelques centimètres de la faïence blanche des toilettes du centre, essayant de faire tomber les longs fils gluants et acides coincés dans sa gorge. Approcher la cuvette froide et un peu jaunâtre l'avait révulsée au début, mais maintenant il avait la tête et les coudes posés dessus. Il resta dans cette position inconfortables quelques minutes, jusqu'à ce que son corps se plaigne de ses articulations douloureuses, du carrelage dur, de l'odeur diffuse d'urine, du goût âcre dans sa bouche et sa gorge évoquant une pile électrique fondue.
Face au miroir, il se rassura. Rien ne se remarquait sur son visage. Il avait réussi son pilotage opérationnel. Des ordres avaient été donnés, des avertissements passés. Il se sentait important. La Sonde était toujours violette, mais tendait un peu vers le marron. Il ne la lâcha pas des yeux. Plus il la regardait, plus elle devenait marron, plus il se sentait malade, plus il la regardait, plus il se sentait malade... Il détacha le câble, tirant l'aiguille hors de son bras. Bravo. Elle se mit à siffler, très fort et très aigu tout d'abord, puis de plus en plus grave et étouffé, comme une baudruche qui se dégonfle. Il se sentit mieux. Même en sachant c'était certainement purement psychologique. Il sortit, marcha en s'appuyant de temps à autre sur les murs comme une personne ivre, déambulant au hasard dans le bâtiment, sans risque de se perdre car les couloirs faisaient un cercle complet. Il ne croisa personne. La plupart des bureaux étaient fermés, mais il pouvait voir du monde derrière certaines portes entrouvertes. Il arriva finalement au bureau de son chef, renversé dans son fauteuil, un sourire béat aux lèvres. Sur son bras, du jaune. Du jaune vif.
Richard se tenait à moitié caché dans l'encadrure de la porte, posé contre le mur du couloir, de telle sorte que son chef ne puisse pas voir sa propre Sonde éteinte.
"Je m'en vais", lui lança-t-il simplement. Son interlocuteur releva la tête, ses yeux essayèrent quelques instants de trouver le bras droit de Richard avant d'abandonner : peu importe sa couleur, après tout, Richard allait partir.
"Bon boulot Richard, je suis passé tout à l'heure et c'était du bon boulot ! Continue comme ça et c'est la promotion Richard !"
Il répondit d'un petit sourire et s'en alla.
Ce ne fut qu'une fois arrivé à la gare qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas rebranché sa Sonde. Avec un écran noir, il n'avait absolument aucune chance d'entrer... Dès que l'aiguille fut réinsérée dans sa peau se matérialisa une couleur bleu marron qu'il tenta d'ignorer. Peu importait. Et la couleur le rendait malade. Autant regarder une autre couleur. Il trouva son bonheur dans la foule, une jolie fille arborant une belle couleur rose, et adapta sa marche pour la suivre à courte distance. Ca le requinqua. Malheureusement, elle ne prenait pas le même train.
Cette fois-ci, il ne put pas s'asseoir jusqu'à chez lui.
Dans son petit appartement, le gaz ne fonctionnait pas. Il n'avait rien à préparer au micro-onde et se maudit lui-même car il était justement passé au magasin avant de rentrer et aurait pu ramener quelque chose à manger. Sous la lumière du soir qui filtrait par la petite fenêtre de la cuisine, de la poussière en suspension rendait l'air poisseux et lui donnait l'impression d'étouffer. Par dénuement, il décida de faire tremper des pâtes dans de l'eau froide.
En attendant qu'elles ramollissent, il se traina jusqu'à son canapé et se tortilla pour sortir de son pantalon une petite boite dans un emballage plastique. Il en sorti une capsule qu'il inséra dans sa Sonde. Une capsule rose.
Sa femme rentra, les bras chargés de courses. Il resta couché sur le canapé. Elle le déchaussa, le déshabilla. Il se laissa faire comme un bébé. Il eut même droit à un massage avant le repas. Quelle extase ! C'était de bonnes pâtes à l'eau froide.
III. Quand Richard se réveilla le lendemain, il remarqua que la Sonde s'était débranchée pendant la nuit, ce qui l'inquiéta vaguement car c'était la deuxième fois de suite. Au moins, cette fois, sa femme n'était pas là.
Parce qu'elle n'avait pas pu le réveiller, il était très en retard. Il la rebrancha sans réfléchir, pris le train et arriva dans le sas du centre. Aujourd'hui non plus, n'étant pas dans ses horaires habituels, il ne reconnaissait personne. Une femme lui fit une réflexion désagréable, qui lui passa par dessus la tête. Elle insista un peu et alerta la sécurité.
C'était une première, pour lui. Jusque là, il n'avait jamais été retenu dans le sas. Deux agents le poussèrent dans un réseau de couloir qui était une copie conforme de son étage à la différence près que les murs et le sol étaient en béton, sans revêtement. Il connaissait un peu l'un des deux type, le plus âgé. Un gars assez sympa. Très pragmatique. Parfois, ils prenaient un café ensemble. Richard était à la fois soulagé de tomber sur lui et honteux car il savait qu'il risquait de le recroiser au café plus tard.
Le trajet jusqu'à leur bureau paru interminable. Les deux gars soutenaient Richard par les bras et lui imposaient une allure soutenue. Il imagina se coller contre les cloisons, se faire râper par les vigiles contre les murs de pierre, laissant derrière lui des lambeaux de peaux rose pour retrouver son chemin s'il devait s'échapper. Sans intérêt. Il l'emmenèrent dans un petit bureau.
"Pourquoi t'étais rose comme ça Richard ?, lui demanda l'agent qu'il connaissait vaguement en s'asseyant face à lui.
-Les restes de la veille. J'ai capsulé hier soir et elle s'est débranchée pendant la nuit."
La sonde de son interlocuteur était verte très foncée. Difficile à lire. Celle de son jeune collègue, debout contre la porte, était violette. Très sérieux, très impliqué. Il ne perdait pas une miette de l'interrogatoire, lui.
"C'est la première fois non ?
-Oui."
L'homme vérifia dans ses fichiers, ce qui rassura curieusement Richard. Ainsi, il verrait que c'est la vérité. Il ferma le dossier et lui posa une colle :
"Tu es quoi, là ? Sans regarder.
-Orange ?
-Pas loin. Tu as changé 3 ou 4 fois depuis que tu es arrivé ici.
-C'est la première fois que ça m'arrive... Je sais pas quoi penser.
-Tu clignotes comme une boîte de nuit. Franchement j'ai jamais vu ça. Tu penses que tu peux nous donner un beau vert ou un beau violet ?"
Richard hésita.
"Je ne te force pas. Personne n'a le droit de te forcer. Mais ici on attend du vert, du bleu, et on fait du violet voire du jaune. Certainement pas du rose.
-Je sais.
-Alors ?
-Je suis pas sûr."
Ils restèrent quelques minutes à se regarder.
"Tu veux rentrer chez toi ?
-J'ai un lancement aujourd'hui.
-C'est important ça un lancement ?" Il n'attendit pas de réponse, se pencha vers Richard. "Tu es presque rouge. Rentre chez toi, ça ira mieux demain. Ne m'oblige pas à te mettre dehors."
IV
Rouge. Ce n'était pas une très bonne couleur à arborer en pleine rue. Richard ne comprenait même pas pourquoi il était rouge. Il se dirigeait vers la gare par habitude mais savait que c'était impossible de prendre le train avec cette couleur. Impossible d'entrer nulle part.
Il longea la voie ferrée, puis monta sur un pont piéton et resta quelques instant à regarder les voies. Il avait une vague envie de sauter à pieds joints sur un train pour l'écraser. Ridicule. Il descendit.
Un peu plus loin, la vieille rotonde désaffectée où étaient auparavant stockées les locomotives. Le portail complètement rouillé, prêt à tomber. Tout à coup, il donna un coup de pied furieux dans le métal, laissant ainsi exploser une rage qu'il ne savait même pas qu'il avait en lui.
Surpris, il jeta un oeil à sa Sonde : rouge vive. Il eu presque honte. C'était une couleur d'adolescent. Autant l'enlever, pensa-t-il. C'est un coup à se faire arrêter. Il porta sa main à son bras quand une pensée lui vint. Il avait toujours les capsules roses d'hier dans sa poche. Et une journée de libre, maintenant. Pourquoi pas les prendre ?
Mais où ?
Juste devant, le portail désormais entrouvert semblait l'inviter dans la rotonde. Les fleurs jaunes lui faisaient signe d'entrer en se balançant doucement. Là dedans, il serait tranquille.
Le coeur battant, Richard se glissa entre le portail et les mauvaises herbes. Il s'approcha du bâtiment et essaya une première porte, fermée. Fit demi-tour, pour passer par l'ancienne voie ferrée presque invisible sous la végétation. Une porte était ouverte donnant sur des ateliers oubliés. A l'intérieur, des débris divers, du papier toilette usagé, des vieux cartons, des bouteilles abandonnées... Evidemment, ça avait servi de squat. Il avança à l'intérieur avec prudence, dans un silence qui n'était troublé que par le craquement du verre sous ses pieds. Finalement, il tomba sur une pièce en meilleur état que les autres. On avait repeint la porte. Décoré les murs. Amené des chaises, disposées autour d'une vieille bobine en bois qui servait de table.
Il hésita à rentrer. La salle avait un certain côté sacré, comparée aux autres. La laissant derrière lui, il reprit son exploration. Rien de notable au delà. Il revint en arrière. Cette fois-ci, la pièce lui était devenue familière, même si ce n'était que la deuxième fois qu'il la voyait. Richard ferma la porte, pris une des chaises et la plaça contre un mur d'où il pourrait surveiller à la fois l'entrée et la fenêtre extérieure. Il ouvrit sa Sonde, éjecta la capsule usagée, qui roula dans la poussière. Pour la première fois, il remarqua les restes d'autres capsules près de la bobine. Il s'injecta une rose, pensant qu'il n'était pas le seul à venir capsuler ici.
Et justement, il entendit aussitôt quelqu'un qui approchait. Peu lui importait d'être seul ici maintenant, au contraire. Il serait heureux de le rencontrer. Pourquoi pas se poser sur la table avec lui. Boire un coup, manger un morceau, à la bonne franquette, comme dans son enfance.
Une main timide poussa la porte. Elle tenait justement une bouteille de vin. La personne portait également un sac d'où dépassait une baguette de pain.
"Richard ? Tu es là ?", demanda-t-elle en souriant doucement.
trotter - posté le 14/07/2018 à 14:11:52. (10752 messages postés) -
NanakyTim a dit:
Non, ce n'en est pas une. Beaucoup (dont l'académie française) arguent qu'il n'y a pas de raison d'écrire « y'a » avec une apostrophe; je dis le contraire pour une raison très claire qui se résume à :
Moi a dit:
En français, l'apostrophe est de mise lorsqu'il y a apocope (ex. : « je » devient « j' »), ce qui est le cas avec « il y a ». Le « y » de « y'a » n'est alors plus une préposition comme dans « il y a » mais devient sujet, au même titre que « j' » ou « t' ».
trotter - posté le 13/07/2018 à 19:11:35. (10752 messages postés) -
J'ai lâché au bout de 4 ou 5 épisodes, la chronologie dans le désordre, le rythme lent, la musique, les épisodes inutiles, les passages idiots, les mystères et non-dits qui s'accumulent...
J'avais adoré la 1 par contre.
trotter - posté le 10/07/2018 à 22:47:26. (10752 messages postés) -
PixelCraft2000 c'est joli mais les maisons sont placés bizaremment, étrange aussi le chemin qui devient tout petit à côté de la fontaine et les fleurs derrière la maison (si elles font parties de la maison faut pas les décaler ; si elles font partie de la décoration du village les mettre au centre d'une place par exemple).
trotter - posté le 04/07/2018 à 15:42:48. (10752 messages postés) -
A mon avis t'es en train de faire une fixation KK.
Par exemple il y a sur oniro pas mal de jeux où on peut tuer des femmes et des enfants (celui de Nonor et le mien par exemple).
Il y en a même un où le but est de séduire des femmes pour les ramener chez soi puis les torturer : http://www.rpg-maker.fr/jeux-580-beautiful-escape-dungeoneer.html
Je crois pas que ça ait fait scandale, alors que bon quand même c'est pas rien.
trotter - posté le 04/07/2018 à 00:15:44. (10752 messages postés) -
C'est très sympa graphiquement, univers euh dépaysant.
Impossible de passer la première énigme (clef de la porte) sans la soluce.
Pareil pour les autres, je me fais tuer par l'araignée systématiquement, même quand j'essaie de l'attaquer avec l'éclat de verre par exemple.
trotter - posté le 03/07/2018 à 17:50:33. (10752 messages postés) -
Citation:
Les nouvelles générations de créateurs de jeux sur internet ont la réputation de vouloir se faire le porte parole de toutes les minorités et de toutes les causes, en finissant par donner la priorité à des gens qui représentent 1% du groupe et 99% de la souffrance.
Ça commence avec le politiquement correct, puis en écartant les gens qui ne sont pas d'accord, puis en mettant en place des revendications politiques, puis en expliquant que tous les jeux sont politiques, puis en disant que seuls les jeux avec le bon message ont le droit d'exister.
Ça se termine de façon assez glauque, avec des jeux glorifiés par toute une communauté alors que ce sont des échecs complets sur d'autres points, et une police de la pensée permanente pour interdire à quiconque de pointer du doigt le fait que "l'empereur est nu".
Tu aurais un exemple ? Sur oniro ou dans la commu RM francophone ? Sinon un exemple plus général.
A mon avis l'important c'est que les gens puissent exprimer leurs intentions artistiques.
Pour ça il faut les accompagner techniquement et qu'ils se sentent libres de s'exprimer.
trotter - posté le 03/07/2018 à 14:34:25. (10752 messages postés) -
Résumé de la vidéo ci-dessus :
le végétalien disant que manger la viande c'est "mal", il est dans la morale*. Il veut nous imposer son système de valeur comme un évangélisateur.
Des choses fausses dites par Jihem sont soulevées (comme le fait qu'être vegan c'est s'ouvrir une porte vers de nouvelles saveurs, voler c'est forcément mal, on peut pas frapper avec bienveillance, on peut pas tuer humainement etc).
Il défend aussi la gastronomie et attaque LinksTheSun sur ses figurines en plastique.
trotter - posté le 24/06/2018 à 21:06:41. (10752 messages postés) -
Je cherchais des jeux en coop sur le canapé sur PC et après moultes recherches en ai sélectionné deux.
Overcooked
-Il faut réaliser les recettes demandées, par exemple pour un hamburger -> prendre une assiette propre, y mettre les buns, découper les steaks, les faire curire, couper la salade, coupe les tomates.
C'est fun et assez accessible aux débutants (2 boutons+le stick) sauf que LA MUSIQUE EST TOUJOURS LA MEME au moins les 20 premier niveaux (pas pu aller plus loin sans vouloir m'enfoncer la tête d'un cintre dans les oreilles pour devenir sourd). C'est dingue que ce genre de souci existe toujours en 2016.
Ah et faire fonctionner les 2 manettes a été une plaie, pour que ça marche j'ai dû utiliser un freeware bizarre (360ce) qui créé une dll dans le répertoire de l'executable du jeu...
Enter the Gungeon
-Twin stick shooter/bullet hell, pas du tout adapté aux débutants. Un stick pour viser, un autre pour se déplacer, un bouton pour tirer, un pour dash, un pour utiliser la bombe, un pour changer d'arme...
La misère, j'ai fais 2 niveaux avant de crever ridiculement et suis pas sûr de le relancer.
trotter - posté le 22/06/2018 à 19:14:38. (10752 messages postés) -
Résumé :
Les fans hardcore de Star Wars ont trop de revendications, jusqu'à harceler des acteurs. Il n'aime pas ça, le fan service c'est pas terrible, les goûts et les couleurs, faut accepter de ne pas tout aimer. Et des fans qui prétendent disposer de 200 millions de $ pour faire un remake de SW ep 8 c'est ridicule.
trotter - posté le 14/06/2018 à 01:36:32. (10752 messages postés) -
Tu sais qu'à une lettre près c'est le nom d'une des principales X-men ?
J'aime bien les graphs, sauf les sprites en combats (je suppose que les fées sont temporaires mais les héros semblent figés avec une bordure épaisse, c'est bizarre).
Je me demande comment tu vas te sortir du système de choix, ça a l'air intéressant mais un peu galère, tu aurais un exemple plus concret ?
trotter - posté le 02/06/2018 à 12:18:18. (10752 messages postés) -
Excellent le nouveau jeu de Quantic Dream.
Graphiquement c'est top, surtout les visages des personnages. Les passages en ville sont magnifique, putain vivement un remake de The Nomad Soul avec cette techno.
Au niveau gameplay c'est un livre dont vous êtes le héros avec des QTE et ils montrent les branches de décision choisies et les branches existantes à la fin de chaque chapitre. L'illusion de la liberté de choix est là.
Le scénar est meh pour l'intant (des robots qui ressentent tout à coup des émotions+réaction des persos un peu cliché), le déroulement est vraiment cool (bon enchainement de phases d'enquête, d'action, "d'horreur").
trotter - posté le 29/05/2018 à 18:03:14. (10752 messages postés) -
Je n'ai pas voulu afficher page précédente une échelle morale. Une échelle morale, pour moi, ça serait plutôt, par exemple :
Pour Bob :
1-Les commandement religieux
2-Les obligations familiales
3-Les promesses faites aux amis
4-Les devoirs vis à vis de la nation
5-Le respect de la vie humaine
6-Le respect de la vie animale
Pour Bill :
1-Les obligations familiales
2-Le respect de la vie humaine
3-Les promesses faites aux amis
4-Les devoirs vis à vis de la nation
5-Les commandement religieux
6-Le respect de la vie animale
Bob pourrait tuer pour son pays/ses amis/sa famille/sa religion, Bill ne pourrait tuer que si ça permet de sauver sa famille.
trotter - posté le 29/05/2018 à 17:41:35. (10752 messages postés) -
Citation:
Retenez simplement que l'antispécisme est un élargissement du champ de considération. Il fut des époques et des lieux où seul les hommes blancs hétérosexuels pouvaient jouir des droits fondamentaux. Aujourd'hui, dans le monde occidental (pas seulement, mais notamment), les lois ne pénalisent (presque) plus le fait d'être une femme, une personne de couleur ou un homosexuel. Un jour, les sociétés les plus éclairées intégreront pleinement les animaux non humains sentients dans leur champ de considération. Je ne dis pas ça parce que je le souhaite (même si en effet, je le souhaite), je dis ça car ça me semble l'évolution logique de l'humanité.
Et tu n'élargis pas tes considérations aux plantes ? L'évolution logique ça serait pas de les inclure elles aussi ?
trotter - posté le 29/05/2018 à 15:40:50. (10752 messages postés) -
Citation:
Toutes choses égales, bien sûr qu'on va prendre le steak sans souffrance mais je vois pas bien où tu veux en venir.
Ah j'ai compris, c'est le "se fiche" de Marie ("si on se fiche de la souffrance, pourquoi on préfère le steak toutes choses égales sans souffrance ?"). Je reformule :
Dans ce schéma, Marie ne veut pas manger de mammifères car elle est touchée par leur souffrance. Par contre, se ficheelle est moins touchée par la souffrance des poissons et les mange donc sans problème.
Et oui, elle pourra être très touchée par la souffrance de son propre poisson rouge (tout en mangeant des poissons panés) comme Bob pourra être touché par la souffrance d'un chêne majestueux millénaire (tout en mangeant des patates). Ce sont des cas exceptionnels.
trotter - posté le 29/05/2018 à 15:33:40. (10752 messages postés) -
Doude, je vois pas en quoi mon image indique que les gens se sont placés de manière rationnelle sur l'échelle.
Tu prends des exemples exceptionnels, je te parle d'habitude. On peut avoir un lapin de compagnie chouchou (exceptionnel) tout en continuant de bouffer des lapins (habitude).
Ton exemple des 40 morts n'est représenté sur ce schéma, ce serait ce type de schéma plutôt :
Citation:
Présente 2 steaks identiques et au même prix à quelqu'un en disant :
- Le premier est garanti zéro souffrance
- Le second non
Les gens vont prendre le premier.
C'est encore une autre échelle (dont parle souvent 7163D) : l'importance de la souffrance dans ton échelle de valeurs. Pour certains, le steak qui respecte ses principes religieux l'emportera sur le steak sans souffrance, par exemple. Ou encore, quelqu'un préfèrera le steak produit localement avec souffrance au steak produit à 10.000km.
Toutes choses égales, bien sûr qu'on va prendre le steak sans souffrance mais je vois pas bien où tu veux en venir.
trotter - posté le 29/05/2018 à 14:48:19. (10752 messages postés) -
A mon avis ce sont juste vos curseurs qui ne sont pas placés au même endroit.
Dans ce schéma, Marie ne veut pas manger de mammifères car elle est touchée par leur souffrance. Par contre, elle se fiche de la souffrance des poissons et les mange sans problème.
Bob, lui, mange de tout. Il mangerait même du chien ou du chat par curiosité.
Notez qu'à l’extrême inverse, certains cherchent à ne manger que des plantes à condition de ne pas la tuer (Jainisme) et s'inquiètent des micro-organismes.
Donc quand des vegans disent qu'ils ne mangent pas d'animaux car c'est mal de faire souffrir et que quelqu'un leur oppose le fameux "cri de la carotte", c'est pour leur faire prendre conscience que votre curseur est arbitraire...
Et quand le curseur vegan est érigé en valeur absolue, ça énerve, parfois.
(Bien sûr, le schéma n'est pas aussi simple, en partie car l'échelle n'est pas exactement la même pour tout le monde.)