Bienvenue visiteur !
|
Statistiques
Liste des membres
Contact
Mentions légales
308 connectés actuellement
30742241 visiteurs depuis l'ouverture
2614 visiteurs aujourd'hui
Partenaires
Tous nos partenaires
Devenir partenaire
|
Blog de Nemau 120 publications Aller à la page 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
| Narrer l'autocatégorème | La sociedad de la nieve (Le Cercle des neiges, Juan Antonio Bayona, 2023) : L'histoire vraie du crash d'un avion dans les Andes, en 1972. L'affaire est célèbre, du fait que 16 survivants réussirent à tenir plus de deux mois dans des conditions difficiles, devant manger les défunts pour survivre.
J'avais bien aimé Alive, film américain de 1993 adaptant ce même fait divers, parce qu'il évitait les émotions excessives. Dans cette version de 2023 je déplore le ton un peu trop pesant. Bien entendu, une poignée de jeunes adultes coincés dans la montagne, affrontant la faim le froid et même une avalanche, on ne s'attend pas à les voir prendre leur pied. Mais le film en fait trop notamment concernant l'anthropophagie, il y a trop de débats entre les personnages quant à la moralité et la légalité de la chose, alors même qu'ils meurent de faim. Alors bien sûr manger ses semblables n'a rien d'un acte anodin, mais dans les souvenirs que j'ai de la version de 93 l'affaire est mieux traitée : on y voit des survivants qui, bien que très croyants, sont pragmatiques et décident de recourir à cette solution qui est la seule qu'il leur reste.
Concernant les autres aspects, cette version de 2023 est très bien. Les acteurs sont bons, et ils sont uruguayens et argentins ce qui permet un film dans la même langue que celle des victimes de la catastrophe. Le rythme et les images sont également convaincants, et l'idée de faire narrateur un des personnages est pertinente. Et puis il y a un petit twist vers la fin du film, c'est toujours bon à prendre. Je recommande assez ce film, malgré le regret que j'ai mentionné.
Alien: Romulus (Fede Álvarez, 2024) : Quelques temps après les évènements du premier opus de la saga, un groupe de jeunes adultes pénètre dans un vaisseau spatial a priori désaffecté pour récupérer des caissons d'hypersommeil, ceci dans le but de rejoindre une planète éloignée. Le vaisseau est un laboratoire de la sinistre compagnie Weyland-Yutani. Rapidement le groupe tombe sur les cadavres de scientifiques, et sur les créatures qui les ont tués...
Un film romantique avec de beaux paysages
Par quoi commencer ? Un peu trop de fan service, inévitablement : j'imagine qu'il faut être un fan hardcore pour s'en rendre pleinement compte, mais la plupart des sons et des designs (et même quelques motifs musicaux) sont issus des autres films, principalement du premier. Bien sûr ça m'a fait plaisir de retrouver cet univers que j'aime tant, mais le réalisateur aurait gagné à prendre davantage de risques, Romulus étant trop respectueux d'Alien premier du nom pour véritablement sortir de son ombre. Néanmoins il y a quand même un certain nombre de concepts et situations originaux, bons et correctement exploités, donc pas de quoi crier au clone inutile.
Mais, première partie du film mise à part, le rythme est très problématique. Ça ne s'arrête jamais, aucun temps faible pour mettre en valeur les temps forts, ce qui m'a amené à me lasser des scènes d'actions vers la fin du film. Aussi, la séquence de rencontre avec l'androïde Ash ...pardon, Rook... est particulièrement ratée : à peine les protagonistes se sortent d'une séquence tendue avec les facehuggers que, sans transition, Rook part sur une longue et exhaustive explication concernant les xénomorphes, leur système de reproduction, leur sang acide... Je comprends l'idée de renseigner les personnages de sorte que leurs connaissances soient celles du spectateur, mais c'est fait de manière tellement peu subtile !
Enfin, j'aurais aimé des personnages plus travaillés, seul Andy est vraiment intéressant. Pour le reste le film s'en sort plutôt bien. Montage, images, scénario... c'est correct. Dans l'ensemble, je le trouve mieux fichu que Prometheus et Covenant, et plus ou moins au niveau des opus 2 3 et 4 (chacun ayant ses propres qualités et ses propres défauts).
Addendum du 21 octobre : hier soir j'ai revu le film. Évidemment l'expérience à été assez différente de la première fois, au cinéma, mais j'ai l'impression de l'avoir un peu mieux aimé. Du fait que je connaissais à l'avance les défauts et que donc j'ai pu plus facilement passer outre, que j'ai pu mettre en pause à certains moments pour repérer certains détails intéressants, que j'ai également pu repérer certaines choses que je n'avais pas vues ou comprises lors du premier visionnage... Et visuellement le film est quand même assez solide : choix des couleurs, travail sur la lumière, sur le cadrage, les plans... Bon je n'irais pas jusqu'à parler de "blockbuster d'auteur", on ne va pas exagérer, mais c'est quand même plutôt bien fichu. Par contre, un aspect qui m'a paru encore plus présent lors de ce deuxième visionnage : il y a vraiment trop de fan service, dans chaque séquence. On a presque l'impression qu'ils ont cherché à mettre le plus de références possible au premier Alien (sachant qu'en plus il y a également quelques références aux autres opus).
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 | Accéder au message sur le forum |
❤ 2Roi of the Suisse Picot | Narrer l'autocatégorème | 12 Monkeys (Terry Gilliam, 1995) : Dans un futur proche la surface de la Terre est devenue inhabitable, depuis qu'en 1997 un virus s'est propagé et a tué la majeure partie de l'humanité (les animaux non humains ne sont pas affectés). Ceux qui ont survécu vivent désormais dans des sous-sols. Le passé ne peut être changé, mais les scientifiques utilisent malgré tout le voyage dans le temps : en se rendant peu de temps avant la catastrophe, ils tentent de récupérer des informations sur le virus, et ainsi de mettre au point un remède. Les voyages dans le temps sont dangereux, ils génèrent chez ceux qui les expérimentent une grande désorientation, aussi les scientifiques recrutent parmi des prisonniers en échange d'une réduction de peine. Le personnage principal, James Cole, est un de ces prisonniers. Dans le passé il doit glaner des informations sur "l'armée des douze singes", nom d'un groupe terroriste qui serait responsable du drame.
Je l'avais déjà vu, deux fois je crois, mais c'était il y a un certain temps déjà. Je crois que c'est un de mes films préférés, tout simplement. Rares sont les réalisateurs comme Gilliam, capable de créer une atmosphère aussi unique. Bien sûr je pense au laboratoire des scientifiques du futur, que l'on aperçoit ci-dessus, et dont l'aspect irréel contribue à désorienter le spectateur lui-même. Mais ce qui me marque le plus dans ce film ce sont les années 90, avant la catastrophe. Terry Gilliam et son équipe auraient pu montrer un passé qui fait envie, pour l'opposer aux sous-sols sinistres du futur post-apocalyptique. Mais dans ces années 90 on y voit au contraire une société sale, dangereuse, en plein déclin. Une société qui ne profite qu'à quelques rares chanceux, je pense à la luxueuse réception chez Leland Goines. Ainsi la morale du film est intéressante, la misanthropie du scientifique qui répand le virus n'étant pas gratuite.
Avec d'excellents acteurs : Bruce Willis, Madeleine Stowe, et un Brad Pitt déjà farouchement anti-système, quatre ans avant Fight Club. Ce film est inspiré du court-métrage ci-dessous.
La Jetée (Chris Marker, 1962) : Après une Troisième Guerre mondiale qui a rendu la surface de la Terre radioactive et donc inhabitable, les vainqueurs exploitent les vaincus en leur faisant faire des voyages dans le temps dangereux, les amenant souvent à la folie. Le but est de créer des liens avec d'autres époques, ceci afin d'en obtenir des vivres et du matériel. Le personnage principal, un prisonnier, est choisi pour une raison bien précise : pour remonter le temps il faut s'accrocher à un souvenir fort, et notre héros est hanté par celui d'un homme assassiné devant ses yeux alors qu'il était enfant, sur la jetée de l'aéroport d'Orly, peu de temps avant le début du troisième conflit mondial.
Le générique d'introduction de ce court-métrage français le présente comme un roman-photo, en effet il n'est composé que d'images statiques, à l'exception d'un seul plan. Un narrateur explique l'histoire tandis que les images défilent.
Il s'agit d'une œuvre absolument culte parmi les cinéphiles. Je ne pense pas avoir la culture nécessaire pour comprendre pleinement en quoi il est aussi époustouflant, néanmoins j'ai bien aimé, on est vite pris par l'histoire et ce malgré la sobriété du dispositif. Et j'aime cette idée, exposée dans le film, de frontière floue entre le souvenir et le vrai voyage dans le temps. D'ailleurs, je me dis que le rendu de ce concept n'aurait peut-être pas été aussi bon avec des plans animés. Aussi, le twist de fin, repris dans le film de Gilliam, est particulièrement bon.
12 Monkeys (série télévisée, 47 épisodes, 2015-2018) : Le début de la série ressemble plus ou moins à celui du film de Terry Gilliam, avec quand même quelques différences notables : les survivants sont naturellement immunisés contre le virus (pour une raison inconnue) et peuvent donc vivre à la surface, les voyages dans le passé permettent de changer le présent, et voyager dans le temps ne rend plus fou mais dégrade par contre la santé physique. Assez vite la série s'éloigne du film, bien sûr par l'ajout de nouveaux personnages et de nouvelles intrigues mais aussi par tout le bazar lié aux voyages dans le temps.
Vous prenez le film de Gilliam, vous enlevez toute la subtilité, vous obtenez cette série. Aussi, cette série manque un peu de budget, ça se ressent parfois (dure dure l'ère post-Game of Thrones, les décors un peu low cost ne passent plus). Néanmoins, elle reste... sympathique ? Rien dans cette série n'est vraiment marquant, mais il n'y a pas non plus de vraie fausse note. Certains personnages sont intéressants, les acteurs font le job, et tout au long des quatre saisons l'histoire se laisse suivre, pour peu qu'on accepte de ne pas tenir compte des énormes incohérences générées par les déplacements dans le temps. La série a aussi le mérite de s'arrêter à temps, avant de devenir redondante. Je ne la recommande pas particulièrement, mais si vous ne savez pas quoi regarder d'autre elle saura sûrement vous divertir sur le moment.
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 | Accéder au message sur le forum |
| Narrer l'autocatégorème | Bohemian Rhapsody (Bryan Singer, 2018) : De la formation du groupe Queen en 1970 jusqu'à sa participation au mythique concert Live Aid en 1985. Le film suit le parcours du quatuor mais surtout de Freddie Mercury, le chanteur et pianiste du groupe, à la personnalité charismatique et extravagante, rendant parfois difficile sa vie et celle de ses proches.
Je n'ai pas été convaincu par le physique de Rami Malek : trop petit, trop chétif. C'est une bonne idée de lui avoir ajouté une prothèse dentaire pour simuler les incisives proéminentes de Freddie Mercury (qui faisaient complexer ce dernier), mais pourquoi ne pas lui avoir mis des lentilles pour imiter les yeux sombres du chanteur ? Je ne suis pas totalement convaincu non plus par sa performance, j'ignore à quel point il se rapproche du personnage réel mais à sourire presque tout le temps il ne m'a pas paru très naturel.
Sans être exceptionnel ça reste pas mal. C'est fluide, c'est bien fichu. Par contre il y a pas mal de libertés prises par rapport à la réalité, à en croire Wikipédia.
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 | Accéder au message sur le forum |
| Narrer l'autocatégorème | Young Woman and the Sea (Joachim Rønning, 2024) : L'histoire vraie de Trudy Ederle, américaine d'origine allemande qui devint la première femme à réussir la traversée de la Manche à la nage, en 1926.
Sans être époustouflante, Daisy Ridley fait tout à fait le job
Par l'un des deux réalisateurs de Kon-Tiki, dont j'ai parlé récemment et qui m'avait plutôt déçu. J'ai bien mieux aimé ce biopic, il est relativement convenu mais fonctionne bien.
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 | Accéder au message sur le forum |
| Narrer l'autocatégorème | Denial (Mick Jackson, 2016) : L'histoire vraie du procès opposant, en 2000, l'historienne américaine Deborah Lipstadt au négationniste britannique David Irving.
C'est un film plutôt sympa. Il faut le prendre pour ce qu'il est. Il parle d'un procès dans lequel une historienne se retrouve à devoir prouver devant la justice britannique que la Shoah a bien eu lieu, mais le film lui-même ne cherche pas à démontrer l'existence de la Shoah, juste à témoigner de ce qu'a dû traverser cette historienne juive confrontée aux accusations d'un sinistre individu. Avec les talentueux Rachel Weisz et Timothy Spall dans les rôles principaux.
Kon-Tiki (Joachim Rønning et Espen Sandberg, 2012) : Encore une histoire vraie, cette fois c'est celle de cinq Norvégiens et d'un Suédois qui tentent, en 1947, de traverser l'océan Pacifique à bord d'un bateau rudimentaire, depuis le Pérou jusqu'en Polynésie française. Le but est de démontrer que l'archipel a pu être colonisé par une civilisation sud-américaine précolombienne.
Déçu. Il y avait matière à faire quelque chose de vraiment prenant, mais c'est trop sage, trop académique.
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 | Accéder au message sur le forum |
| Narrer l'autocatégorème | Nokas (Erik Skjoldbjærg, 2010) : Le récit du plus gros braquage de l'histoire de la Norvège. Le 5 avril 2004, 13 hommes très équipés et bien préparés tentent de dérober plusieurs millions dans la banque Nokas, dans la ville de Stavanger.
Le film se veut très fidèle à ce qu'il s'est réellement passé, c'est presque un docufiction. C'est intéressant de suivre l'évolution de la situation, mais ça aurait pu être davantage épique, quitte à être un peu moins fidèle.
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 | Accéder au message sur le forum |
| Narrer l'autocatégorème | Furiosa: A Mad Max Saga (George Miller, 2024) : Préquelle de Mad Max: Fury Road, le film raconte toute l'histoire de Furiosa. De son enlèvement alors qu'elle est enfant jusqu'à son accession au poste d'imperator sous les ordres d'Immortan Joe, dans le monde désertique et post-apocalyptique de la saga Mad Max.
J'ai cru comprendre que ce film avait été globalement très bien reçu par le public, mais que plusieurs d'entre vous sur le Discord ne l'avaient pas aimé (mais je me trompe peut-être). Du coup je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et je savais que je risquais d'être déçu. Ce qui est une bonne chose, car c'est quand j'ai trop d'attente que je suis facilement déçu.
Je dirais que ce film n'est clairement pas à la hauteur du précédent (ça c'était prévisible) mais qu'il est globalement pas mal. L'esthétique de Furiosa (designs, effets spéciaux, montage...) et son rythme souffrent un peu de la comparaison avec Fury Road, mais le film se rattrape (plus ou moins) en étoffant pas mal et correctement l'univers présenté dans MM:FR. Aussi, l'action est toujours aussi bonne. Miller a de nouveau utilisé le procédé consistant à accélérer un peu l'image à certains moments, ce qui permet un dynamisme sous une forme originale et efficace.
Le personnage de Fuirosa parlant très peu, il fallait une actrice capable de faire passer suffisamment de chose à travers son regard, aussi je pense qu'Anya Taylor-Joy était un bon choix. Fait ni positif ni négatif mais amusant je trouve : Josh Helman, présent dans Fury Road (Slit), incarne ici un autre personnage (Scrotus), quant à Elsa Pataky et Lachy Hulme ils incarnent chacuns deux personnages dans le même film. George Miller est un habitué de ce genre de chose, qu'on trouvait déjà dans la première trilogie Mad Max.
Je conclurai en disant que ce film, à défaut de réussir tout ce qu'il entreprend, a le mérite de proposer quelque chose de suffisamment différent du précédent opus. J'approuve l'avis de Kenetec à la page précédente.
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 | Accéder au message sur le forum |
| Narrer l'autocatégorème | Boîte noire (Yann Gozlan, 2021) : Mathieu Vasseur est un brillant enquêteur du BEA (bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile). Son métier est d'écouter l'enregistrement de la conversation des pilotes juste avant un crash, afin de mieux comprendre les causes de l'accident. Un jour un avion s'écrase, faisant plusieurs centaines de morts. Mais lorsque Mathieu écoute l'enregistrement, certaines choses ne collent pas...
Incarnant un personnage réservé, Pierre Niney me fait un peu penser à Kenetec
Attention, ce qui suit spoile un peu le film. Au début j'ai cru à un film de drouâte, comme le cinéma français sait si bien nous en offrir : forte suspicion que l'avion s'est crashé à cause d'un terroriste islamiste, journaliste de Mediapart agaçante... Mais au final ça va à peu près. Il s'agit donc d'un thriller, pas transcendant, mais sans vraie fausse note. En d'autres termes : sympa à regarder, mais oubliable ensuite.
Amadeus (Miloš Forman, 1984) : À la cour de l'empereur du Saint-Empire romain germanique Joseph II, la rivalité entre Wolfgang Amadeus Mozart, génie à la personnalité immature, et Antonio Salieri, compositeur italien jaloux du talent du prodige autrichien.
Des acteurs impressionnants, de l'émotion, trois heures de vrai cinéma ! J'avais peur que les problèmes de couple de Mozart prennent trop de place dans l'intrigue mais finalement pas de souci, le film à l'intelligence de rester jusqu'au bout focalisé sur la haine mêlée d'admiration de Salieri à l'égart de Mozart. D'ailleurs, le personnage principal, celui de qui le film adopte le point de vue, est bien Salieri, ce qui là encore est tout à fait approprié puisque cela nous permet de comprendre pleinement ses tourments. Un personnage à l'opposé d'un Mozart qui vit de manière impulsive, sans vraiment se poser de question.
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 | Accéder au message sur le forum |
| Narrer l'autocatégorème | Mars Express (Jérémie Périn, 2023) : Dans un futur distant, sur une planète Mars colonisée. Aline Ruby et son partenaire Carlos Rivera, deux détectives privés, enquêtent sur la disparation d'une étudiante.
On me l'a un peu survendu (pas sur Oniro, en général) mais c'était quand même très bien. Le réalisateur dit avoir été influencé par des œuvres telles que 2001, Ghost in the Shell, Terminator 2 ou bien encore le magazine Métal Hurlant, il y avait pire comme sources d'inspiration. Ces dernières se sentent mais le film sait développer ses propres thématiques et sa propre esthétique. À mon sens ce n'est pas aussi réussi que GitS (en même temps, pas évident d'égaler une telle référence) mais ça reste très convaincant. La juxtaposition d'éléments en CGI et d'autres en dessin animé est ici réussie, d'autres œuvres y arrivent bien moins. Aussi, j'ai beaucoup aimé la fin, ne serait-ce que pour son originalité.
L'héroïne s'appelle Ruby, le film parle entre autres de programmation, je me demande si "Ruby" est une référence à ce langage bien connu des utilisateurs de RPG Maker XP, VX et VX Ace. Pour finir : un des personnages secondaires est doublé par Usul, que demander de plus ?
Tropic Thunder (Ben Stiller, 2008) : Le tournage chaotique d'un film ayant pour cadre la guerre du Viêt Nam, où les acteurs principaux se retrouvent perdus en pleine jungle et confrontés à un gang de trafiquants de drogue.
7,1/10 sur IMDb ? Sérieusement ? Je n'ai franchement pas trouvé ça bon. L'humour est potache, et ce sans aller dans cette surenchère qui permet par exemple à la série South Park d'être drôle. Illustration : à un moment, le personnage interprété par Ben Stiller semble tuer de manière brutale un enfant de trois ans (qui essayait de le tuer), c'est tellement abusé et surprenant (pour un film américain) que c'en est plutôt drôle. Mais quelques dizaines de secondes plus tard, le film se sent obligé de nous présenter un plan juste là pour montrer l'enfant sain et sauf. Gniiii-hiiii. Film, si tu veux utiliser la subversion comme procédé humoristique, va jusqu'au bout !
Les acteurs (Ben Stiller, Robert Downey Jr., Jack Black, Tom Cruise...) sont bons, et on sent qu'ils se sont fait plaisir, l'industrie du cinéma étant un des sujets principaux du film, mais le spectateur que je suis est resté sur sa faim.
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 | Accéder au message sur le forum |
| Narrer l'autocatégorème | The Banshees of Inisherin (Martin McDonagh, 2022) : L'hstoire se passe durant l'entre-deux-guerres, sur une île irlandaise ne comptant que quelques hameaux. Colm, le meilleur ami de Pádraic, décide de ne plus lui parler du jour au lendemain. Ce dernier se demande pourquoi, et vit très mal ce rejet. Plus il tente d'améliorer la situation, plus les choses s'aggravent.
Excellent. Ce quatrième long-métrage de Martin McDonagh (In Bruges, Three Billboards) est à la hauteur des trois premiers. Mention spéciale à Colin Farrell, brillant dans un rôle tout en nuances.
Pig (Michael Sarnoski, 2021) : Un ermite part à la recherche de son cochon truffier qu'on lui a enlevé.
C'était très bien. Nicolas Cage est très bon, et l'histoire est assez originale.
|
Quel RPG Maker choisir ? • Ocarina of Time PC • Polaris 03 | Accéder au message sur le forum | Aller à la page 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
|
|
|