Nemau -
posté le 22/03/2024 à 14:53:31 (53234 messages postés)
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❤ 1Créacoda
Narrer l'autocatégorème
The Pig, the Snake and the Pigeon (周處除三害, Wong Ching-po, 2023) : Un malfrat, atteint d'un cancer en phase terminale, découvre qu'il est le troisième homme le plus recherché de Taïwan. Il décide de retrouver et de tuer les deux premiers pour terminer sa vie au sommet de sa gloire.
Très bonne découverte, merci à Créa de nous en avoir parlé (voir page précédente). Wikipédia le décrit comme un "black comedy action thriller film", mais l'aspect comédie est peu présent. Le film est assez violent, mais si vous n'avez pas de problème avec ça je vous le recommande.
Attention, ce qui suit contient d'importants spoilers, et est adressé aux personnes ayant vu le film.
Lorsque Chen Kui-lin, le personnage principal, annonce à la médecin qu'il a kidnappé son fils, au premier abord j'ai trouvé la réaction de cette dernière un peu trop légère. Ceci dit elle connaît bien le héros, elle sait qu'il n'est pas un salaud, de plus le comportement globalement apathique de ce personnage s'explique par le twist final. Et puis, ça change un peu de ces films américains dans lesquels les personnages en font beaucoup trop.
À un moment, j'ai eu un peu peur que le film soit pro-secte. Mais quand Chen Kui-lin fait incinérer sa boîte contenant son argent et sa montre, on voit que les flammes ne sont pas très puissantes et ça m'a mis la puce à l'oreille. Puis, quand l'enfant vomit du liquide noir, j'ai compris pour de bon qu'il y avait une supercherie. J'ai trouvé un peu facile, d'un point de vue scénaristique, que Chen Kui-lin s'échappe du cercueil comme ça, d'autant qu'il s'est pris un coup de couteau. Je regrette également un peu qu'il assassine la plupart des adeptes de la secte, alors que seuls le gourou sa compagne et leurs quelques sbires sont coupables.
Le twist final est très fort et vraiment inattendu. Je trouve ça bien que Chen Kui-lin se montre compréhensif et n'en veuille pas à la médecin, ça permet de regarder la fin du film sans être frustré. J'ai trouvé que tout ce qui se passait après le twist était un peu trop long. Ceci dit, si le but du réalisateur est d'émettre une critique de la peine de mort, c'est assez réussi.
Nemau -
posté le 16/03/2024 à 18:59:48 (53234 messages postés)
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❤ 1Kenetec
Narrer l'autocatégorème
Je vais reparler brièvement de Dune 2, mais simplement parce j'ai à nouveau compris un peu mieux pourquoi ce film m'a déçu.
Selon moi un des principaux problèmes c'est le fait que le ton varie trop peu au cours du film. On est presque toujours dans ce ton "entre-deux" de prophétie en train de s'accomplir. Il n'y a presque aucun moment léger, pour laisser "respirer" le spectateur. De même, il y a également trop peu de moments où à l'inverse on nous envoie du lourd au niveau des émotions, et les rares moments comme ça ne sont pas assez forts (à l'inverse par exemple de cette cette scène du Dune de 1984 que j'ai mentionnée dans un post précédent).
Le premier film avait déjà un peu ce défaut, les évènements s'enchaînaient assez rapidement et tout était traité comme à peu près d'égale importance.
Black Hawk Down (Ridley Scott, 2001) : L'histoire vraie de combats entre l'armée américaine et des civils armés dans la capitalie de la Somalie en 1993.
Un soldat américain répandant démocratie paix et liberté à grands coups de M16
C'est plutôt bien filmé, le rythme est bon, les acteurs sont bons, et j'ai bien aimé à la fin cette scène symbolique dans laquelle le général nettoie du sang par terre dans l'hôpital de la base américaine. Par contre, comme souvent dans les films de guerre, les filtres qui colorent l'image sont excessifs, que ce soit le filtre jaune en journée où le filtre bleu-vert la nuit. Mais surtout, le film ne nous épargne presque aucun cliché des films du genre : le débutant qui stresse avant la mission, le soldat en train de mourir qui demande à ce qu'on dise à ses parents qu'il a été courageux, le médecin qui s'en veut parce qu'il n'a pas pu sauver le soldat susmentionné, l'officier un peu méchant et qui prend des décisions contestables, celui qui a été ramené à la base et qui veut repartir sauver les copains sitôt on l'a rafistolé... Aussi, mais c'était prévisible, le film ne présente aucun élément permettant de comprendre ce qui a amené le peuple somalien à vivre dans la misère et à connaître une guerre civile, ainsi on nous les montre juste comme des gens primitifs et barbares. Ma conclusion : film sympa sans plus.
J'ai rarement vu de film avec autant d'acteurs connus (mais certains ne l'étaient pas ou peu au moment de la sortie du film) : Josh Hartnett, Ewan McGregor, Tom Sizemore, Ewen Bremner, Jason Isaacs, Orlando Bloom, Tom Hardy, Sam Shepard, Eric Bana, William Fichtner, Kim Coates et Nikolaj Coster-Waldau. À un moment est mentionné un personnage du nom d'Omar Salad...
Nemau -
posté le 10/03/2024 à 22:54:11 (53234 messages postés)
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❤ 1Créacoda
Narrer l'autocatégorème
Oldboy (올드보이, Oldeuboi, Park Chan-wook, 2003) : Corée du Sud. Un homme est séquestré pendant 15 ans sans savoir pourquoi. Durant sa détention il apprend à la télé que sa femme a été tuée et qu'on l'accuse du meurtre. Un jour il est libéré. Il cherche alors à retrouver l'homme responsable de son malheur, afin de se venger mais aussi pour comprendre pourquoi cette personne lui en veut.
Vengeance et mystère, deux ingrédients efficaces et très bien utilisés. De manière générale ce film est très bien réalisé, j'ai beaucoup aimé. J'ai juste regretté que la partie située après la révélation finale soit un peu trop longue, mais je chipote.
Nemau -
posté le 09/03/2024 à 00:24:41 (53234 messages postés)
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❤ 1Roi of the Suisse
Narrer l'autocatégorème
Apocalypse Now (Francis Ford Coppola, 1979) : Durant la guerre du Viêt Nam, le capitaine Willard est chargé de retrouver et de tuer un colonel américain qui semble être devenu fou et qui s'est rendu coupable de nombreux crimes de guerre.
J'ai bien aimé. Les acteurs sont bons, la photographie est très bonne, et surtout, le film retranscrit très bien toute la folie et l'absurdité de la guerre. J'ai regardé la version "redux" qui, comme son nom ne l'indique pas à moins que vous soyez latiniste, correspond à la version longue (3h16, sans générique de début ou de fin). Du coup il y a certains passages qui sont un peu trop longs, ou trop peu utiles, mais cette longue durée permet d'accentuer l'aspect odysséen de l'aventure. Aussi, j'aime beaucoup le fait que la quasi totalité du périple consiste en la remontée d'un fleuve, il y a une symbolique intéressante autour de ça, et du point de vue du scénario ça fonctionne bien. C'est directement repris du roman Heart of Darkness dont le film est une libre adaptation.
Cependant, je déplore une chose. Si le film montre avec brio à quel point cette guerre a été un enfer pour les soldats américains, il déshumanise complètement les Vietnamiens, civils comme soldats. Il n'y a aucune scène pour donner un visage à ce peuple. Comme l'a dit l'humoriste écossais Frankie Boyle : "non seulement l'Amérique ira dans votre pays et tuera votre peuple, mais le pire c'est qu'ils reviendront 20 ans plus tard et feront un film sur comment tuer les vôtres a rendu leurs soldats tout tristes".
Nemau -
posté le 02/03/2024 à 03:00:31 (53234 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Dune: Part Two (Denis Villeneuve, 2024) : Après la mort du duc Leto Atréides et la reprise de Dune par les Harkonnens, Paul et Jessica s'allient aux Fremens et préparent leur vengeance.
Pour commencer, ce n'est pas la faute du film mais : 15,60€ la place de cinéma ?! Bon et ce n'est toujours pas la faute du film, mais quand Paul est dans son distille fremen et qu'on ne voit plus que ses yeux j'ai tout de suite pensé à Eric Zemmour ! (bon, pas sur le screen ci-dessus, ok)
Passons aux choses sérieuses. Visuellement c'est toujours très beau, les designs manquent un peu d'audace mais ça reste très intéressant, et le travail sur les couleurs est très bon. J'ai l'impression qu'il n'y a aucune nouvelle musique par rapport au premier, donc je suis un peu déçu de ce côté-là, mais le travail sur le son est toujours aussi bon. Ensuite, c'est anecdotique, mais le caméro lors de la scène avec Alia m'a bien amusé. Enfin, toujours anecdotique, il y une scène dans laquelle Paul et Stilgar manipulent une sorte de longue vue, et on voit que l'objet est beaucoup plus léger qu'il serait sencé l'être. Il faut savoir que les "props" de ce genre (armes blanches, armes à feu, outils divers...) sont conçus dans une sorte de mousse légère pour que les actrices et acteurs ne se fatiguent pas et qu'iels ne se fassent pas mal.
Globalement j'ai été plutôt déçu par ce film, voici pourquoi.
Le principal défaut que je trouve à ce deuxième opus est le scénario, il s'attarde sur trop d'aspects, peut-être pour coller le plus possible aux livres mais ça crée un gros souci de rythme, le film manque d'une vraie colonne vertébrale, on ne comprend pas toujours où le film veut nous emmener et il devient vite inutilement un peu compliqué. Avait-on besoin de savoir que les Fremens sont divisés entre ceux du nord et ceux du sud ? Et à part nous embrouiller un peu l'esprit, qu'est-ce que la révélation sur l'ancêtre de Paul apporte à l'histoire ? Bref, trop de détails, parfois une adaptation doit savoir ne garder que l'essentiel pour être pertinente en tant que film. Une fois n'est pas coutûme, j'aurais préféré qu'il y ait davantage de scènes d'actions, des moments où le cerveau peut se "reposer".
Toujours concernant le scénario, j'ai constaté deux faiblesses et une incohérence. D'habitude je ne pinaille pas trop à ce sujet, mais vues les ambitions de ce diptyque j'attendais davantage de solidité sur ce plan-là. Les deux faiblesses, c'est quand Rabban perd le contrôle de la production d'épice puis quand Feyd-Rautha le reprend : on nous explique trop peu comment. Au début du premier film il nous est expliqué que les Fremens ne peuvent empêcher les Harkonnens d'exploiter pleinement l'épice, qu'est-ce qui a changé quand dans le deuxième film ils arrivent à stopper grandement la récolte ? (certes Paul est avec eux et il connaît bien les Harkonnens, mais c'est un peu léger comme explication) Même questionnement quand Feyd-Rautha reprend le contrôle : on nous explique juste qu'il a eu l'idée de bombarder les sietchs, un peu léger non ? Enfin, l'incohérence : dans le premier film la révérende mère demande au baron d'épargner Jessica et Paul, pourtant dans ce second volet on nous apprend que c'est elle qui est à l'origine de l'attaque Harkonnen du premier film, et ce car elle souhaitait la fin de la lignée Atréides.
Enfin, je trouve que la mise en scène manque un peu de créativité.
Mon avis après un second visionnage : le film m'a paru mieux structuré qu'à mon premier visionnage. Par contre, et ce n'est pas pour le critiquer à tout prix : ce film m'ennuie. C'est 2h30 de sable, de mise en scène trop académique et de dialogues moyens. Ce film ne me fait ni voyager, ni vibrer.
Nemau -
posté le 29/02/2024 à 21:23:27 (53234 messages postés)
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❤ 1Kane!
Narrer l'autocatégorème
Overlord (Stephen Hancock, 2020) : Des agents de SCP, une fondation chargée de traiter tout ce qui relève du paranormal, sont envoyés inspecter une maison utilisée par une secte après qu'on ait signalé des évènements étranges.
Des sous-titres en français sont disponibles dans les options de la vidéo
Il s'agit d'un court métrage réalisé via un financement participatif, et dont le scénario s'inscrit dans le lore de la Fondation SCP, une agence fictive s'occupant de protéger la population de phénomènes paranormaux souvent dangereux. J'ai bien aimé ce film. J'ai notamment aimé le fait que l'équipe dont on suit l'aventure soit formée à la gestion du paranormal, car du coup leurs réactions restent mesurées malgré leur incompréhension de certains phénomènes étranges et dangereux, ce qui est original dans ce genre de film.
Nemau -
posté le 10/02/2024 à 23:37:26 (53234 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
The Fly (David Cronenberg, 1986) : Un scientifique invente une machine permettant de se téléporter. Lorsqu'il essaie de se téléporter lui-même, une mouche entre dans le téléporteur avec lui, et la machine fusionne les deux ADN. Au début, les effets sont plutôt positifs pour le scientifique, mais petit à petit il se transforme en quelque chose de monstrueux.
Jeff Goldblum un peu moins sexy que dans Jurassic Park
C'était intéressant. Je crois savoir que ce film a marqué le genre body horror (auquel David Cronenberg est attaché). Dans la dernière partie du film, le costume du monstre fait un peu pauvre par rapport à nos standards actuels, mais d'un autre côté l'absence de CGI permet au costume de conserver cette sensation de "vrai", et ainsi de ne pas trop vieillir. Mon seul vrai regret concerne l'histoire d'amour entre le scientifique et la journaliste : le début de leur relation est trop vite expédié, ainsi on a du mal à croire que la journaliste s'attache à ce point au scientifique, et donc qu'elle souffre autant lorsque sa mutation commence.
Nemau -
posté le 01/02/2024 à 17:45:44 (53234 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Lawrence of Arabia (David Lean, 1962) : Durant la Première Guerre mondiale, un officier anglais aide les tribus arabes dans leur guerre contre les Turcs. Il adopte la culture des Bédouins, se montre audacieux et astucieux contre l'ennemi, et devient vite un chef de guerre respecté.
La mise en scène est excellente, les plans sont très travaillés et souvent impressionnants, Peter O'Toole incarne un personnage atypique sans en faire trop, Omar Sharif pète la classe... Et le film n'a pas tant vieilli que ça, si on met de côté le whitewashing (Alec Guinness, Anthony Quinn). Du même réalisateur je n'avais pas trop aimé Le Pont de la rivière Kwaï, mais j'ai beaucoup aimé Lawrence d'Arabie.
Nemau -
posté le 29/01/2024 à 15:19:28 (53234 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Les Brigades du Tigre (Jérôme Cornuau, 2006) : À la veille de la Première Guerre mondiale, une brigade spéciale de la police de Paris enquête sur un groupe d'anarchistes, qui luttent pour révéler une sombre affaire de détournement d'argent de la part des gouvernements français, britannique et russe.
Les ingrédients sont là, mais la mayonnaise ne prend pas. Clovis Cornillac et Diane Kruger, les deux acteurs principaux, font ce qu'ils peuvent mais peinent à convaincre. La mise en scène est peu inspirée, le rythme est un peu bizarre, les dialogues ne sont pas tous intelligibles, la qualité globale est celle d'un téléfilm. Rien de réellement catastrophique, mais ce film est tout à fait oubliable.
Dances with Wolves (Kevin Costner, 1990) : Peu après la guerre de Sécession, un officer vivant seul dans un avant-poste isolé se lie d'amitié avec une tribu sioux.
Très bon film, pour lequel "Kéwicostère" est réalisateur, producteur et acteur principal. J'ai regardé la version longue, 3h50 ! J'aime les films qui prennent le temps, mais cette version longue l'est un peu trop. La version cinéma dure un peu moins de trois heures, je pense que c'est une durée davantage appropriée compte tenu de ce que propose le film. J'ai également un regret quant au fait que le héros tombe amoureux de la seule blanche de toute la tribu, une femme adoptée par les Sioux quand elle était petite. Un peu comme si le film se voulait antiraciste, ...mais pas trop non plus. Mais je chipote un peu. Je vous recommande ce très bon film.
Nemau -
posté le 09/01/2024 à 00:36:42 (53234 messages postés)
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❤ 1Immudelki
Narrer l'autocatégorème
Citation:
Il est surtout INCROYABLEMENT long.
On est d'accord, trop long pour ce qu'il propose.
Citation:
mais c'est aussi un film MEGA MOCHE et extrêmement mal filmé.
Faudrait que je le revoie, on tomberait peut-être d'accord. Par exemple, quand j'étais ado j'avais vu Cube 2 et j'avais bien aimé, je n'ai perçu la médiocrité de la réalisation (et le niveau limite de certains acteurs) qu'en le revoyant récemment.
The Creator (Gareth Edwards, 2023) : Dans un futur plus ou moins proche mais alternatif (le cours des choses change dans les 1960), après une catastrophe nucléaire causée par une intelligence artificielle, les Américains sont en guerre contre toutes les IA, qui existent sous la forme de "simulants", des robots humanoïdes se comportant comme des humains et avec un visage pouvant exprimer les émotions humaines.
Ça doit faire une semaine ou deux que j'ai vu le film mais il est tellement "meh" (ni bon, ni catastrophique encore que) que je procrastinais pour vous faire cette petite review.
Commençons par les le point positif : bien qu'il s'agisse d'une production hollywoodienne, les méchants du film sont clairement les Américains (le protagoniste principal mis à part), et les gentils sont quasiment tous asiatiques. Ça et d'autres aspects du film nous font clairement comprendre qu'il s'agit d'un de ces blockbusters occidentaux draguant le public asiatique (plus d'un spectateur sur deux dans le monde est asiatique, pas fous les types). Mais, même si la démarche est tout sauf artistique, ça a au moins le mérite de nous changer un peu de ces films où les USA sont le nombril du monde.
Pour le reste : scénario très classsique, grosse CGI relativement incipide, designs (véhicules, bâtiments...) qui essaient d'être subtils mais qui en font quand même trop...
Mais surtout, ce film possède LE défaut que l'on retrouve dans beaucoup de films (la plupart ?) abordant la question de l'intelligence artificielle : cette dernière a beau être au cœur de l'histoire, pas une seule fois le film ne pose sérieusement et intelligemment la question de leur éventuelle conscience ! Je vous résume le propos du film (mis en scène à travers l'évolution de la perception que le héros a des "simulants") : *prend une voix niaise* au début on croit que ce sont juste des machines qui imitent les humains, et que donc il n'y a pas de mal à vouloir les éradiquer, mais à force de les fréquenter, quand même, on se rend compte qu'ils ont vraiment des émotions [ah ? preuve ?], et que donc il faut être gentil avec eux, ne plus les tuer ni les réduire en esclavage ni rien ! *reprend sa voix normale* Gniiiiiiiiiiiiii ! À aucun moment le film ne nous donne d'élement nous permettant vraiment de remettre en question le postulat de début qui est qu'ils n'ont pas de conscience et se contentent d'imiter les humains. Compte tenu de notre rapport actuel aux IA, plus performantes que jamais, et compte tenu de toutes les œuvres (films, livres, jeux vidéo...) ayant déjà abordé ce sujet, baser tout un film sur un traitement aussi superficiel de la question est absolument navrant.