Nemau -
posté le 17/11/2021 à 23:56:30 (53215 messages postés)
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❤ 1Falco
Narrer l'autocatégorème
Ouiiii moi aussi je l'ai regardé, avant-hier ! (pas sur Netflix par contre )
Et j'ai le même avis que toi. ^^ À moi aussi il m'a rappelé les Indiana Jones, pour la partie nazis + jungle bien sûr, mais aussi pour le ton léger de l'ensemble du film. Mais je dirais que, sur le fond et la forme, le film est un peu trop académique pour être aussi marquant qu'un Indiana Jones. Par exemple, dans ces derniers (ou du moins les trois premiers), les gentils et méchants sont davantage originaux. Par contre, comme toi, j'ai trouvé que les twists fonctionnaient très bien. Et le passage avec Ed Sheeran, aussi. xD (dommage que le gag soit un peu trop appuyé)
Donc si vous ne savez pas quoi regarder, allez-y ça se regarde très bien. Si par contre vous n'avez pas de temps à gaspiller, je ne le recommande pas vraiment.
Fflo -
posté le 13/11/2021 à 10:34:19 (330 messages postés)
❤ 1Picot
Pour 2024, je reste sur mes acquis mais ça me va.
Comme vous le savez très probablement, j'ai boudé RM depuis près de 6 mois et j'ai basculé sur Ren'Py.
Pourquoi est-ce que je ne publie pratiquement plus de contenus sur RM ? À un moment, j'avais réussi à bien progresser, surtout en mapping:
(Créée fin mai)
Mais mon gros gros problème, c'est la base du jeu. Ça fait 3 fois en 2 mois que j'écris un prototype de scénario mais que j'en suis pas satisfait. Et un mauvais scénario donne un mauvais jeu.
Et pourquoi ne pas poursuivre sur un projet délaissé ? Oui, mais l'histoire sera toujours à retravailler.
J'ai l'impression que ma période de création de jeux est révolue. Je crée des ressources, des mini-scripts, des tutos ; mais plus de jeux.
Edit: et puis j'avais même pas remarqué que j'étais toujours l'auteur du dernier script. La preuve qu'un scripteur c'est plus rare qu'un maker.
Petit scripteur amateur. J'ai un pack de scripts VX Ace qui ne vous permettra pas de faire le jeu du siècle, mais les petites fonctionnalités en plus à droite à gauche pourraient quand même vous démarquer.
Nemau -
posté le 07/11/2021 à 20:29:00 (53215 messages postés)
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❤ 0
Narrer l'autocatégorème
99 Francs (Jan Kounen, 2007) : Un publicitaire détestable nous fait découvrir le monde sordide de la publicité.
Très bon film, inspiré du roman semi-autobiographique de Frédéric Beigbeder (un bon gros misogyne mais bon, personne n'est parfait je suppose). Ce film est très réussi sur le fond comme sur la forme, je recommande chaudement.
Adieu les cons (Albert Dupontel, 2020) : Une femme atteinte d'une maladie incurable et qui n'a plus beaucoup de temps à vivre recherche son enfant né sous X lorsqu'elle avait 15 ans. Elle est aidée par un fonctionnaire suicidaire et un archiviste aveugle.
Désolé Nonor mais j'ai bien aimé. ^^ J'ai trouvé ça touchant, le scénario est bien ficelé, et sur la forme rien d'exceptionnel mais rien de problématique. Bien sûr on est sur quelque chose de beaucoup plus sage que Bernie et Enfermé Dehors, du même réalisateur, mais je ne vois pas de problème à ce que Dupontel s'essaie à la comédie dramatique plus réaliste, d'autant qu'il l'avait déjà fait avec Au revoir là-haut et que ça lui avait réussi. Pour moi, ce film n'est pas une tuerie mais il reste très agréable à regarder, donc je le recommande.
Tyroine -
posté le 28/10/2021 à 20:09:07 (10355 messages postés)
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❤ 1Verehn
Gaga de son chachat
J'ai fini d'émuler Metroid Dread en 13h40 de jeu réelles, 7h30 selon le timer en jeu... Je comprends vraiment pas comment fonctionnent les chronos des metroid/metroidvania, mais j'ai eu ce même écart disproportionné avec Bloodstained dans l'année.
Mon avis a pas mal évolué tout au long du jeu. D'abord assez emballé, j'ai été assez décontenancé par le rythme de la première partie du jeu, ce qui me l'a pas mal fait tomber des mains... Puis j'ai fini par de nouveau apprécier le jeu, et ce jusqu'à la fin. Il y a des trucs à redire... mais j'ai trouvé que c'était un jeu très solide. C'est d'ailleurs mon premier Metroid.
Les +
+ Le gameplay du jeu est excellent. Samus se meut avec une agilité exemplaire, le rythme est soutenu et on peut parcourir les salles vraiment très vite. L'évolution du personnage force franchement le respect : on commence à poil et on finit avec des mouvements en pagaille et des solutions d'exploration qui ouvrent de plus en plus le level-design. A la fin le personnage est vraiment pété, et c'est agréable de voir le gameplay évoluer tout du long.
+ Sans être une claque graphique, le jeu est quand même assez solide en terme d'animation dans les arrières plans (qui sont pas mal fouillés), d'effets de mouvement un peu partout, de chorégraphie de combat et de mise en scène dans les cinématiques (parfois interactives en plein affrontement). Le passage entre cinématique et prise en main de Samus se fait de façon très naturelle et inventive... on ne perd jamais le fil, on lâche rarement la manette. Maintenant il y a clairement des trucs à redire sur la colorimétrie assez fadasse, les environnements robotiques / froid qui font assez datés en terme de DA, mais plusieurs niveaux et salles remontent légèrement le niveau.
+ L'histoire est simple, c'est du Metroid... mais je l'ai trouvée suffisante et efficace. Le studio a bien su montrer l'iconisation de Samus au travers de sa gestuelle stylée et badass, de ses rares plans de "visage" sous le casque, de son côté implacable et muet... à l'exception d'une occasion, ce qui rend ce passage assez marquant. Samus, c'est la classe martiale, visuelle. C'est comme un Master Chief, elle en impose et on a pas besoin d'en faire des caisses sur son lore. Elle est stylée, et c'est tout ce dont t'as besoin. En sus, je trouve une fois de plus la mise en scène assez cool et inventive. Le fait que la plupart des cinématiques en combat soient jouables ajoutent un petit quelque chose, surtout que les chorégraphies semblent presque tirées des jeux de Kamiya.
+ Le flow du jeu est surtout très bon en deuxième partie, révélant un level-design assez bien foutu et qui se laisse parcourir sans beaucoup de temps mort. Si la carte peut paraître assez confuse, c'est moins le cas en se baladant tout simplement de salle en salle à l'aide de la mini-map : à court terme, on se repère assez rapidement.
+ Les quelques affrontements de boss sont excellents : les pattern sont exigeants et une fois qu'on connait la danse par coeur, c'est jouissif de botter le cul de ces ennemis uniques. Certains designs sont d'ailleurs assez réussis, d'autres pas spécialement très inspirés... mais ça reste correct. Le boss de fin est une bonne mise à l'épreuve finale : j'ai passé 1h dessus. Au moins on ne finit pas le jeu en se baladant les mains dans les poches, c'est appréciable. Le taux de game-over est d'ailleurs assez haut de mon côté, ce qui doit en partie expliquer cet écart dans les timers du jeu.
Les -
- Les EMMI qui te pourchassent et t'emmènent en game over très rapidement sont, de base, une très bonne idée. Encore une fois Metroid Dread a ce petit truc ingénieux où même si on se fait attraper, on a toujours deux chances de repousser le robot à l'aide de deux actions contextuelles, mais la fenêtre d'action est si mince que c'est presque du hasard... Seulement voilà : au bout de 3 EMMI terrassés, on a compris la rengaine et c'est... franchement du recyclage. Echappe lui, va tuer un mini-boss qui est le MÊME à chaque fois pour récupérer un rayon gamma, retourne vers l'EMMI, canarde le puis charge un tir pour faire sauter sa tête.
Chaque opération est peu ou prou exactement la même du début à la fin du jeu. Ils auraient pu varier l'exercice en changeant le point faible de place (pas forcément la tête), en ajoutant d'autres capacités aux EMMI (les trois derniers ont une petite mécanique vite fait genre te freeze mais c'est ultra anecdotique), en changeant ce foutu mini-boss qui n'a aucun intérêt et qui revient 4 à 5 fois... Bref, c'est dommage. L'idée est bonne mais c'est une occasion manquée pour rendre ces séquences vraiment mémorables.
- La première partie du jeu ne m'a pas plu tant que ça. Je comprends l'intention : ils ont voulu ajouter une valeur de "tension" à leur formule en te mettant la pression avec les EMMI qui te chassent des zones où tu te trouves : du coup tu ne prends pas le temps d'explorer, tu te sens constamment poussé vers la sortie... Tu n'explores pas, tu vas toujours "tout droit". C'est un peu l'impression que j'en avais, sauf qu'un ami m'a dit qu'il n'avait pas du tout eu le même cheminement que moi, et qu'en gros tout le monde a un peu sa propre expérience... Reste que voilà, même si le jeu semble offrir plusieurs possibilités (même au début), j'ai trouvé que c'était fait de sorte que je me sente naturellement poussé vers là où le jeu voulait lui que j'aille, et ce n'est pas nécessairement ce que j'attendais d'un metroid. Peut-être me suis-je fourvoyé, mais je m'attendais davantage à une expérience classique en prenant le temps de bien explorer toute la map à mon rythme, de bien fouiller...
Mais ça n'arrive qu'en deuxième partie de jeu, et là l'exploration est déjà mieux foutue et avec toutes nos améliorations, on peut se permettre d'aller un peu partout. Mais avant ça, on se trouve quand même trop souvent bloqué sans beaucoup d'options, selon mon impression encore une fois.
- Aussitôt fini, aussitôt fermé. En réalité, l'exploration dans Metroid Dread ne m'inspire pas plus que ça... En dehors des pouvoirs et mouvements à récupérer, il n'y a pas énormément de collectables diversifiés : les missiles et de quoi augmenter la jauge de santé... C'est quand même assez vite redondant, et je me suis contenté de ramasser ceux sur le chemin, sans vraiment backtracker en quête de découverte. Je ne dis pas que le level-design est mauvais parce que ce n'est pas le cas et il y a des tas de trucs cachés, mais l'intérêt de tous les ramasser m'est rapidement passé par dessus la tête. Il manquait un loot plus intéressant à l'instar de Hollow Knight offrant des possibilités de builds par exemple. Collecter les pouvoirs est excitant mais j'ai l'impression qu'on est obligé de les ramasser quoi qu'il advienne.
Au final, j'ai quand même trouvé le jeu très satisfaisant, avec quelques souffles épiques et une super maniabilité. Pas grand chose à dire en terme de bande son, mais le thème principal de la série est superbement bien rendu ici.
Le rythme du jeu souffre, à mes yeux, de la première partie qui m'a semblé beaucoup trop dirigiste et linéaire, c'est un jeu qu'on préférerait sûrement speedruner en s'amusant à optimiser les différents parcours pour exploiter toutes les possibilités... Mais pour une première partie normale, j'ai trouvé que c'était plutôt inégal. Heureusement à un peu plus de la moitié on se sent beaucoup moins cloisonné, même si on se retrouve quand même à suivre les téléporteurs sans réfléchir plus que ça à notre destination... un poil trop balisée.
Et maintenant, quelques petits screenshots spoilatifs :
Nemau -
posté le 25/10/2021 à 00:45:15 (53215 messages postés)
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❤ 1Picot
Narrer l'autocatégorème
Oki oki.
The Green Knight (David Lowery, 2021) : Adaptation de Sire Gauvain et le Chevalier vert, roman traditionnel faisant partie du mythe arthurien.
C'est très esthétique et globalement réussi, je recommande. Le film est dans un anglais archaïque et soutenu, et mes sous-titres étaient dans le même anglais, du coup il y a certaines choses que je n'ai pas saisi, mais j'ai apprécié ce dépaysement.
The Shape of Water (Guillermo del Toro, 2017) : Dans les années 60, une femme de ménage d'un laboratoire américain se lie d'amitié avec une créature aquatique humanoïde martyrisée.
Ce film est un conte à la fois beau et dur, comme l'était Le Labyrinthe de Pan du même auteur. C'est assez réussi, je recommande.
Nemau -
posté le 16/10/2021 à 18:31:50 (53215 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Cloud Atlas (Lana et Lilly Wachowski, Tom Tykwer, 2012) : À différentes époques (trois dans le passé, une dans le présent et deux dans le futur), différentes péripéties ayant des conséquences dans le temps.
Tom Hanks affronte un Hugh Grant chef tribal cannibal étonnamment crédible
Ce film m'avait fait une assez forte impression au cinéma mais je n'avais jamais souhaité le revoir. Je l'ai finalement revu il y a quelques jours et il ne m'a pas tant emballé que ça. Je continue de considérer que c'est un film intéressant, qui essaie une imbrication audacieuse de différentes histoires. Simplement, cette imbrication est très perfectible, en effet les différentes époques ne sont pas assez connectées, et en exagérant un poil on pourrait dire qu'on assiste plus à six courts-métrages qu'à un ensemble cohérent. Je vous le recommande quand même si vous ne l'avez jamais vu.
The Last Duel (Ridley Scott, 2021) : En France en 1386, l'histoire vraie du duel judiciaire (combat à mort) entre Jean de Carrouges et Jacques Le Gris, ce dernier étant accusé d'avoir violé la femme de Carrouges.
Kylo Ren refait du vilain
Acteurs impeccables, belles images, ambiance réaliste, et une narration intéressante où on suit tour à tour le point de vue des trois protagonistes principaux. En revanche, le film manque d'ampleur, il n'est pas assez épique, dramatique. La réalisation est trop académique, et l'ambiance trop réaliste. Ridley Scott rêve de refaire un Gladiator, mais dans ce dernier lui et les scénaristes avaient eu l'intelligence de s'assoir suffisamment sur la réalité historique au profit de l'émotion. The Last Duel reste un bon film malgré tout, qui relate de manière plus ou moins fidèle un évènement intéressant de l'histoire de France. À noter aussi, le film s'intéresse au traitement des femmes au Moyen Âge et fait ainsi écho aux défauts de notre société actuelle dans ce domaine.
Roi of the Suisse -
posté le 14/10/2021 à 15:03:28 (30339 messages postés)
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Chanter l'hyperchleuasme
Phoenix Wright : Ace Attorney
J'ai terminé le premier jeu de la saga Phoenix Wright.
Le jeu alterne entre :
- des phases d'enquête, où on est sur le lieu du crime (plusieurs décors connectés géographiquement), où on doit interroger des témoins, et ramasser des preuves en vue du procès à venir
- et des phases de tribunal, où on doit pointer du doigt les incohérences dans le récit des témoins et montrer les bonnes preuves au bon moment.
Les enquêtes sont toutes liées de près ou de loin aux personnages principaux, et ce sera l'occasion d'apprendre qui ils sont, et puis aussi de résoudre leurs problèmes personnels en faisant triompher la véritay.
Phase d'enquête
Concernant les phases d'enquête, c'est souvent pénible de devoir traverser plein de décors avant d'arriver au décor souhaité. Au début du jeu ça ne se remarque pas trop, mais vers la fin du jeu, les lieux d'enquête sont très vastes et comportent de multiples décors.
Cela dit, le fait de devoir passer de décor en décor apporte beaucoup de cohérence géographique et une meilleure d'immersion.
Je pense qu'il faut trouver le bon compromis entre la pénibilité de navigation et le réalisme géographique. Il n'est pas toujours bien trouvé dans ce jeu.
Je pense notamment à l'enquête dans les studios du samouraï et la dernière enquête avec le bureau du procureur. Trop d'allers-retours !
Il y a souvent des scènes qui ne se débloquent qu'un peu par hasard. On tourne en rond pendant longtemps à travers les décors, jusqu'à ce qu'une scène se débloque. C'est toujours suite à une de nos actions, mais le problème vient du lien de cause à effet qui n'est pas toujours existant, ou prédictible. En tant que joueur, on se retrouve à devoir tout essayer partout jusqu'à ce que la scène suivante se débloque. Lorsqu'on se retrouve à bruteforcer le jeu parce que la scène suivante n'arrive pas, toute l'immersion s'en va.
C'est une règle que j'avais déjà établie lors d'un jeu précédent : les conséquences de nos choix doivent être assez claires, au moins à court terme.
Phase de tribunal
Les phases de tribunal sont les meilleures je trouve.
En défauts, on pourrait signaler que parfois on montre une preuve qui pourrait contredire ce que dit un personnage, mais que les développeurs n'avaient pas forcément pensé à celle-là, et donc on perd des points. Quand c'est trop restrictif et que le jeu attend quelque chose de bien précis qui contredit un point précis d'une phrase précise, on peut se retrouver à essayer tout l'inventaire de preuves lolz. Enfin, je donne peut-être l'impression que c'est permanent, mais je n'ai eu cette impression que deux-trois fois, lors la deuxième moitié du jeu.
Il y a aussi des cas où c'est très bien fait : plusieurs preuves peuvent contredire une affirmation, et toutes fonctionnent.
Je pense que le secret pour ne pas tomber dans ce piège est de faire tester son jeu, et d'écouter la façon de penser des joueurs, qui n'est pas forcément la même que celle des développeurs.
Le jeu est ponctué de divers minijeux sympas : reconstituer une poterie brisée, mettre de la poudre sur des empreintes, étudier une pièce à conviction en la faisant tourner en 3D, situer sur un schéma la victime/le meurtrier, montrer un détail qui cloche dans une photo/une vidéo de surveillance...
Cette variété des gameplays secondaires rend le jeu beaucoup moins monotone.
La musique est parfois un peu répétitive et énervante (celle du tribunal). Mais il y a de bons thèmes par ailleurs.
J'ai trouvé 3-4 coquilles dans la traduction française. Pour un jeu réédité maintes fois, ça n'est pas très sérieux.
Phénomène étrange : au milieu du jeu, j'ai eu un générique de fin, j'ai cru avoir fini le jeu, mais le deuxième acte commençait. Euh, c'est bizarre.
Autre phénomène étrange : tous les chapitres du jeu comportent le mot "volte-face", j'ai pas trop compris le délire lulz. C'est un mot que je comprends, mais que je n'utilise jamais, donc ça m'irrite un peu de le voir autant, "sa tête ne me revient pas". Ça fait jeu qui ne se prend pas au sérieux aussi, limite bris du quatrième mur.
Les animations exagérées donnent beaucoup de vie aux personnages.
J'aurais peut-être préféré jouer à la version Nintendo DS toute pixelisée, qui a l'air d'avoir plus de charme, mais le remake HD est honnête.
Une grande qualité du jeu dans sa globalité est son humour et ses personnages. Ce sont des affaires de meurtre, mais c'est très jovial, on s'amuse beaucoup.
Il y a beaucoup de jeux de mots, et de situations absurdes. En tant qu'avocat, on doit se coltiner les pires témoins (mensonges, imprécisions, erreurs) et les pires clients (que tout semble désigner coupables).
Les personnages sont très attachants. Les gentils comme les méchants.
Tous les meurtriers ont un vrai motif, les crimes sont très bien écrits. Et la bonne écriture du crime, c'est la colonne vertébrale d'une bonne enquête.
Un perroquet est amené à témoigner à la barre.
Je ne sais pas si je finirai la trilogie. Le 2 a l'air très similaire au 1. J'ai l'impression que le 1 a résolu toutes les intrigues liées aux personnages principaux, donc le 2 et le 3 arrivent vraiment car le 1 a marché financièrement. Scénaristiquement parlant, le 1 n'avait pas besoin d'un 2 ni d'un 3.
En tout cas je comprends pourquoi c'est un grand classique du genre et pourquoi il a eu un tel succès.
Merci à Thanos, Naraku et Verehn de me l'avoir recommandé.
Nemau -
posté le 10/10/2021 à 15:53:39 (53215 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Je plussoie l'ensemble de ton post.
J'avais beaucoup aimé Casino Royale, pas aimé plus que ça Quantum of Solace, beaucoup aimé Skyfall, et pas aimé du tout Spectre (à part la séquence du début en effet). Ça aura donc été un sur deux pour moi. ^^
Je ne sais pas si le prochain James Bond sera centré sur le personnage interprété par Lashana Lynch, je suppose que non. Une femme, noire, ce serait audacieux, qui plus est pour une saga de films portant le nom "James Bond", mais je ne m'attends pas à temps d'audace. Par contre :
S'ils prennent un nouvel acteur, ce qu'ils vont sûrement faire, je suppose qu'il s'agira d'un reboot, puisque Daniel Craig meurt à la fin de NTtD.
The Cloverfield Paradox : Dans un futur plus ou moins proche, à bord d'une station spatiale, une équipe d'astronautes teste une expérience scientifique censée résoudre la crise énergétique. Mais les choses tournent mal...
Alors c'est un Russe, un Brésilien, un Américain, une Britannique, un Irlandais, une Chinoise et un Allemand qui rentrent dans une station spatiale...
Dernier volet de la trilogie Cloverfield, mais il n'y a pas besoin de voir les deux premiers, qui n'ont pas grand chose à voir. Le film se tape de sales notes, certes il est pas ouf mais pas si horrible que ça. Il y a un certain nombre de bonnes idées, la réalisation est correcte (sans plus), et le casting est plutôt solide (Daniel Brühl, Zhang Ziyi, Elizabeth Debicki...). Le souci de ce film c'est qu'il veut proposer trop de choses, du coup il s'éparpille trop sans approfondir suffisamment l'un ou l'autre des aspects abordés. Ça reste relativement sympathique pour qui aime bien les huis clos à bord de vaisseaux spatiaux.
harusame17 -
posté le 07/10/2021 à 19:00:34 (859 messages postés)
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❤ 6Sylvanor trotter Nemau Roi of the Suisse Picot Gari
Cursed Duality
Cursed Duality est un jeu de plateforme vertical mélangé à du du puzzle game fait pendant le Ludum Dare 49 (game jam en 72h) sur le thème "instable".
Histoire (s'il y en a une ?)
En l'an 36XXX, les Slimes dominent ce monde autrefois gouverné par d'insensés mammifères bipèdes. Utilisant une technologie de pointe, les Slimes ont façonné un moyen de réguler l'écosystème terrestre.
Pendant des siècles, les Slimes ont vécu heureux et prospères sous la chaude protection de leur machine, jusqu'au fatidique jour du soulèvement des machines. L'élu, un Slime particulièrement courageux, est envoyé dans une quête infinie pour résoudre le problème.
Gameplay
Un jeu de plateforme vertical mélangé à une sorte de match3. Vous devrez trouver l'équilibre entre continuer à monter de manière sécurisée et marquer des points.
Le eu commencera automatiquement à défiler vers le haut après quelques sauts.
Faites tomber les blocs de gemmes en marchant dessus pour alimenter la partie match3 et faire des combinaisons vous rapportant un maximum de point.
Il existe des blocs jokers compatibles avec les 4 couleurs, il faut utiliser un coup spéciale, le "stomp" pour les détruire. Appuyez sur la touche saut + bas en l'air pour déclencher l'effet.
Le jeu permet de soumettre son meilleur score en ligne, n'hésitez pas envoyer votre score et atteindre la première place !
Contrôles
Clavier : Déplacements : ↑←↓→ | WASD
Sauter: ESPACE
Fracasser un bloc : ESPACE+ ↓ on air
Pause : ECHAP
Navigation dans les menus : ↑←↓→ | WASD et ESPACE pour confirmer. (Le déplacement à la souris n'est pas actif)
Xbox Controller Déplacements : ↑←↓→
Sauter : A
Fracasser un bloc : A + ↓ on air
Pause : ESCAPE
Navigation dans les menus : : ↑←↓→ et A pour confirmer.
L'équipe : Garywiss : dev & compositeur
Harusame : dev & LD
Gcake : dev
Kafuka-palazzo : LD & voix
Dragongaze13: 2D Artist
Icehunter-wm : 2D Artist
Nemau -
posté le 04/10/2021 à 20:31:43 (53215 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Non mais j'ai zéro culture en cinoche français. x) (par contre pour la culture sur les acteurs américains j'vous prends quand vous voulez )
Bon alors récemment j'ai vu (on va faire vite parce que pas sûr que mes critiques de films intéressent grand monde) :
I Love You Phillip Morris (Glenn Ficarra et John Requa, 2009) : Une comédie dramatique, adaptation de l'histoire vraie de Steven Russell, joué par Jim Carrey, un américain surdoué qui a commis de nombreuses fraudes. En prison il tombe amoureux d'un co-détenu, Phillip Morris, joué par Ewan McGregor.
C'est pas mal du tout. Jim Carrey fonctionne parfaitement en excentrique roublard.
The Boondock Saints (Troy Duffy, 1999) : Deux frères, issus d'un milieu modeste, décide d'assassiner les membres des différentes mafia de Boston.
Franchement, j'ai pas aimé. Le film oscille entre un ton léger à la limite du burlesque et un ton beaucoup plus sombre, ce qui donne un résultat hybride peu convaincant. S'ajoute à ça une morale très critiquable ("les méchants il ressortent toujours de prison donc il faut les tuer une bonne fois pour toute"), le tout saupoudré de christianisme. Pouerf. Dommage, Willem Dafoe offre une bonne performance, comme souvent.
Seven Psychopaths (Martin McDonagh, 2012) : Un scénariste se trouve mêlé malgré lui à une affaire de kidnapping de chien, de mafia et de psychopathes.
Une comédie ressemblant un peu à celles de Guy Ritchie (Snatch, The Gentlemen), avec en plus un gros côté méta : certaines idées du scénaristes finissent par se réaliser, et à l'inverse certains évènements l'influence dans l'écriture de son scénario. Un film vraiment singulier, et qui fonctionne très bien. Assez drôle, souvent surprenant, et avec à la fin une séquence touchante. Au casting : Colin Farrell, Sam Rockwell, Woody Harrelson et Christopher Walken.
Mandibules (Quentin Dupieux, 2020) : Deux amis un peu débiles (Grégoire Ludig et David Marsais du Palmashow) trouvent une mouche géante et décident de la dresser afin qu'elle aille voler des trucs pour eux.
C'est pas mal. Un poil lent au début, mais globalement c'est sympa.
J'ai aussi regardé le premier quart d'heure de Le Daim, du même réalisateur, j'ai arrêté tellement ça ressemblait à une caricature de film français (couleurs désaturées, ambiance déprimante, grosses longueurs, il ne se passe quasiment rien, personnages malaisants...).