Nemau -
posté le 20/12/2020 à 20:57:07 (53215 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Underwater (William Eubank, 2020) : Une station de forage située à 11 000 mètres de profondeur subit un grave accident. Les survivants doivent rejoindre une autre station pour espérer remonter à la surface. Mais sur le chemin ils se rendent compte de la présence d'inquiétantes créatures.
Kristen Stewart et les autres acteurs font le job, mais c'est à peu près tout ce qu'on peut dire de positif sur le film
En ce moment, un film sur deux que je regarde est plutôt intello, et pour les autres c'est plutôt l'inverse : devinez dans quelle catégorie se situe celui-là ? Underwater, rien qu'au titre du film tu sens qu'ils ne vont pas se fouler mdr. Ce film c'est Abyss mixé avec Alien, mais avec l'absence de subtilité et d'originalité de n'importe quel random blockbuster incipide. Mention spéciale aux réacteurs nucléaires qui explosent (pour changer), comme si la très grande pression sous-marine et les créatures humanovores c'était pas suffisant. Je parie que -même- Saka n'aimerait pas ce film. =>[] Au moins ça se passe sous l'eau et pas dans l'espace, ça change un peu (vite fait)...
Nemau -
posté le 16/12/2020 à 00:33:09 (53215 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Bin ça fait partie de l'incarnation d'un personnage. Mais oui il en faisait trop. Mais je ne pense pas que Lucas soit un bon directeur d'acteur. La plupart des autres s'en sortent plus ou moins, mais parce qu'ils ont de la bouteille.
Citation:
y'a qu'à voir comment Pedro Pascal se foire lamentablement ><
Tu te bases sur quoi pour penser ça ?
Mais osef de Pascal ou Christensen y a le topic SW pour ça, parlez plutpot de Tenet ! Ou de :
Witness for the Prosecution (Billy Wilder, 1957) : Adaptation d'une nouvelle d'Agatha Christie. Londres. Un homme est jugé pour le meurtre d'une femme riche qui venait de le placer sur son testament. Convaincu de son innocence, un avocat très doué accepte de le défendre.
Pas fifou mais ça se regarde. Les acteurs sont bons, et le film s'autorise des pointes d'humour bienvenues malgré le sérieux du sujet. Vers la moitié du film je pensais avoir anticipé le dénouement mais je suis fait avoir autant que les protagonistes du film. ^^ Dans le genre film-de-tribunal-moins-vieux-mais-pas-mal-vieux-quand-même, j'ai préféré Le Verdict (1982) de Sydney Lumet, à qui l'on doit aussi l'excellent Douze Hommes en colère (dont un procès est là encore au cœur du scénario).
La première grande nouveauté, j'avais commencé à en parler en janvier, c'est les Facesets. Je ne suis pas dessinateur, donc ça n'est pas la perfection ultime, disons que ça fait le taf :
Il n'y en a pour l'instant que pour les personnages principaux/récurrents de l'histoire. Les personnages n'apparaissant qu'une fois n'en ont pas encore.
J'ai terminé le donjon 6, ce qui signifie que le chapitre 6 de Kujira no Hara sortira très bientôt () :
Une euh... boule de pics glacée :
Dobreniev, un personnage ne faisant son apparition qu'à partir du chapitre 6 :
Un paillasson devant les maisons du jeu :
Une lumière projetée au sol devant les fenêtres dans les intérieurs :
Une bassine :
Une bougie :
Un minijeu débile en pictures, susceptible de rappeler à certains une scène de la 7e porte, jeu collaboratif du FAMAS :
Gérard, le muskox :
Un labyrinthe de buissons, malheureusement, je ne vais probablement pas le publier lors du chapitre 6, mais je le rendrai accessible dès le chapitre 6 lors de la publication du chapitre 7 (please understand) :
Des poules :
Des araignées :
La stèle de la prophétie, pour une scène rajoutée rétrospectivement au chapitre 1 :
J'ai légèrement éclairci tout le jeu, car il était globalement trop saturé :
La corne d'abondance, pour une scène rajoutée rétrospectivement au chapitre 2 :
Scène de camping ajoutée rétrospectivement au chapitre 5 :
Dépoussiérage de l'église St Steeven, du chapitre 5 :
Village des vikings jaunes :
Miniboss du donjon 6 :
En vérité le mot "miniboss" ci-dessus était au pluriel !
Des gouttes d'eau qui tombent du plafond :
Un autotile de sable tout neuf pour le donjon 3 :
Plan du donjon 6, en forme d'éléphant :
Une patelle :
Petite nouveauté, dans les donjons, dorénavant, les cloches communiquent toutes entre elles. D'une cloche on peut aller à toutes les autres (si on les a déjà rencontrées).
Le fonctionnement précédent permettait juste d'aller d'une cloche à l'entrée du donjon, et puis depuis l'entrée du donjon, de revenir à la cloche dont on venait. Les cloches ne communiquaient donc pas entre elles.
J'espère que ce nouveau principe permettra de se déplacer dans les donjons avec beaucoup plus d'aisance
Je vais maintenant rejouer à tout le jeu, corriger les bugs rencontrés, et puis publier le chapitre 6.
Voilà voilà
Nemau -
posté le 12/12/2020 à 17:03:55 (53215 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Quoi donc ? Que The Mandalorian est mou du genou ? (et de quatre !) =>[]
The Gentlemen (Guy Ritchie, 2019) : Un riche trafiquant de marijuana londonien décide de se retirer. Pour cela il envisage de vendre son empire. Mais le départ en retraite sera plus compliqué que prévu...
Drogue, gros sous, guns et tasses de thé : Guy Ritchie renoue avec le genre qui lui réussit le mieux, et signe une nouvelle comédie très divertissante. Le ton y est un peu moins léger que dans Snatch, mais le film reste très prenant. Rien de très nouveau mais on passe un bon moment, je recommande.
MorphingThruTime -
posté le 11/12/2020 à 13:16:55 (11 messages postés)
❤ 4Falco Nemau Roi of the Suisse .
Créateur de jeu Pif et Hercule
J'aimerais essayer de jouer aux jeux de votre forum. Oui, je comprends que si les jeux contiennent beaucoup de texte d'intrigue, je ne comprendrai probablement pas ce qu'il faudra faire là-bas, car je comprends très mal le français. Au moins, je vais voir quel genre de jeux vous avez ici. Le premier jeu auquel je jouerai sera le jeu H-Project. Je l'ai vu à gauche dans la colonne de votre site Web.
J'ai corrigé les sous-titres de la vidéo. Sélectionnez "Sous-titres-paramètres-sous-titres-russe-traduire-français"
Nemau -
posté le 05/12/2020 à 20:33:42 (53215 messages postés)
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Narrer l'autocatégorème
Parkko : oui oui j'ai vu Dark Star. Il y a toute la séquence assez longue (et humoristique, en effet) opposant Dan O'Bannon et la créature extraterrestre. C'est cette séquence qui donna l'idée à Dan O'Bannon de rédiger le scénario d'Alien, une histoire sérieuse cette fois, mais opposant toujours un équipage de vaisseau spatial à une créature extraterrestre dangereuse.
The Wandering Earth (Frant Gwo, 2019) : Dans un futur proche, le Soleil grossit et s'apprête à détruire l'ensemble du Système solaire d'ici un siècle. Pour s'en sortir, l'humanité construit un grand nombre de réacteurs géants sur l'ensemble de l'hémisphère nord, et pointant tous dans la même direction, afin de propulser la Terre loin du Système solaire. L'idée est d'atteindre l'étoile la plus proche, située à 4,2 années lumières, après un voyage de 2500 ans (des villes sousterraines sont construites pour protéger la population durant le trajet). Cependant, pour sortir du Système solaire à très grande vitesse, la Terre a besoin de s'aider de la gravité de Jupiter. Mais en passant à proximité de la géante gazeuse, tout ne se passe pas comme prévu...
Au niveau du synopsis on est entre 2012 et Interstellar, malheureusement au niveau du traitement on est juste sur du 2012. Qu'est-ce que c'est bourrin ! Grosse action irréaliste au possible, grosse CGI sans charme, suresthétisation du moindre plan (cassant ainsi l'immersion), gros sentiments bien lourds... Ce film a beau être chinois (non mais ce logo au début quoi), si les personnages n'avaient pas un physique asiatique on croirait un film américain classique. Bref, je déconseille. Si vous voulez un film de SF avec le Soleil qui fait n'importe quoi, je recommande plutôt Sunshine, un film bien sympa.
The Great Escape (John Sturges, 1963) : Histoire vraie. Durant la Seconde Guerre mondiale, quelques centaines d'officiers britanniques (ainsi que quelques officiers américains et australiens), réputés pour être des experts de l'évasion, sont tous réunis dans un camp allemand tout neuf, conçu spécialement pour les maintenir en détention une bonne fois pour toute. À peine arrivés dans le camp, une équipe se forme pour préparer la grande évasion...
Bon là je triche un peu parce que c'est un film que j'avais déjà vu plein de fois (je l'ai en DVD) et que j'avais simplement envie de revoir. Un excellent film, qui se regarde tout seul, même pas besoin d'aimer spécialement les films traitant de cette période de l'histoire. Un classique, que je recommande chaudement. À noter, le casting impressionnant : Steve McQueen, James Garner, Charles Bronson, Richard Attenborough, Donald Pleasence, ou bien encore James Coburn.
Enfermés dehors (de et avec Albert Dupontel, 2006) : Comédie. Un SDF trouve une tenue de policier. Il l'utilise d'abord pour manger à la cantine du commissariat, mais découvre vite les autres avantages que lui offre sa nouvelle tenue, avantages qu'il met à profit pour aider une mère dont la fillette a été enlevée.
Je voulais le voir depuis longtemps (j'en avais vu des extraits à une IRL, je crois), mais la procrastination l'emportait toujours, jusqu'à ce que je tombe sur le film complet sur YouTube (en 360p mais tant pis ). J'ai beaucoup aimé, non seulement c'est souvent drôle, mais surtout il y a une vraie créativité dans la mise en scène, et dans la façon dont le film est réalisé de manière générale. C'est dynamique, jamais lourd, et en plus le film tient un propos très à gauche. Je me ferai les autres films de Dupontel à l'occasion (au moins les principaux).
Alkanédon -
posté le 02/12/2020 à 02:05:53 (8352 messages postés)
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❤ 3Kenetec NanakyTim Degenpy
Citoyen d'Alent
Love machine présente...
Et ouais mon gars, nous on n'est pas des tapettes, on est des vrais makers, qui faisons des vrais jeux avec rpg maker !!
Speech:
Jimmy Burne, le chef du gang Love Machine veut en finir personnellement avec le gang des PROUTs. Ce groupe terroriste pollue la ville en lâchant des pets immondes partout.
Avec son gun, Jimmy va les dégommer.
A quoi ressemblent réellement les membres de PROUT ? QUI sont-ils réellement ??
Des questions qui font flipper, sauf pour Jimmy qui a des couilles en béton.
Alors maintenant si t'es pas une mauviette, tu vas toi aussi prendre tes bolox et faire la peau aux PROUTs.
Y a quoi là-dedans ?
-100% custom
-voix doublées par des acteurs dignes d'hollywood
-des meufs
-des connards
-un putain de gameplay
Tyroine -
posté le 30/11/2020 à 18:21:42 (10355 messages postés)
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❤ 1Roi of the Suisse
Gaga de son chachat
The Pathless
The Pathless est de ces jeux qui me rappellent pourquoi j'aime autant le jeu-vidéo à une époque où je finis un peu les jeux en mode pilotage automatique sans trop m'émouvoir. A l'instar d'ABZÛ, leur précédent jeu qui m'avait tiré la larme à l'oeil tellement la fin était un parfait équilibre en musique intense, direction artistique merveilleuse et un rythme parfaitement équilibré manette en main, j'ai eu les yeux légèrement humides pendant le combat de fin
Alors oui je sais, il y a probablement de meilleurs moments pour se laisser submerger par l'émotion, mais à ce moment précis je me suis rendu compte à quel point le jeu était BEAU, mais BEAU putain. Parce que "le jeu est beau", je l'ai dit au moins 20 fois sur discord pendant mes sessions de jeu, screens à l'appui. Mais le dernier rush de fin est vraiment épique, les effets pyrotechniques et l'animations sont incroyables, le tout soutenu par une bande originale franchement excellente.. ça m'a frappé. Le jeu-vidéo peut encore me faire ressentir ce genre de truc. Cette admiration pour une œuvre artistique qui est en train de me faire vivre un truc incroyable.
Finalement le dernier jeu qui m'avait autant touché, c'était Ori 2. Que je considère aussi beau et aussi touchant que ce jeu-ci, même si les deux propositions sont extrêmement différentes.
The Pathless, terminé en 11h, est mon GOTY sur un pied d'égalité avec Ori 2.
Et c'est vraiment LE jeu qui a révélé toute la magie immersive de mon nouvel écran ultrawide. Le jeu est déjà magnifique en 16/9, mais alors dans cette configuration là, c'était un putain de régal.
J'attendais le jeu depuis sa première annonce, et pourtant je savais pas trop à quoi m'attendre. Finalement c'est un peu comme Kenetec l'a dit, c'est un mélange de plusieurs influences, principalement Zelda.
L'histoire est relativement en retrait, mais si on s'affaire à lire tous les dialogues des fantômes de ceux qui ont trépassé (ainsi que des stèles çà et là), on peut facilement reconstituer l'histoire et l'univers, qui ressemble pas mal à la génèse du monde de Ocarina of Time, je trouve. Le méchant a un masque qui rappelle directement Majora's Mask, le gameplay se base énormément sur la capacité à planer grâce à l'aigle dans des environnements gigantesques, un peu comme dans Breath of The Wild, il y a de petites énigmes environnementales un peu partout ce qui rappelle, encore une fois, les petites énigmes Korogu dans BOTW.
C'est un équilibre entre exploration et énigmes avec des combats de boss au souffle épique et à la mise en scène dantesque. Le jeu est, cela dit, assez facile et pour cause : je suis pas sûr qu'on puisse mourir. Et en fait on s'en fout. Le jeu est clairement poétique, contemplatif, tu sens que tout est au service du propos artistique au détriment de toute forme de difficulté. Paradoxalement il y a toutes ces cibles sur lesquelles tirer pour gagner des boosts de sprint qui jurent un peu avec l'aspect immersif. J'imagine qu'ils ont pas trouvé d'autre alternative.
J'ai apprécié que les énigmes soient constamment très accessibles et organiques ce qui fait qu'on n'a jamais vraiment le temps de s'ennuyer ou de rester bloqué pendant un quart d'heure, ce qui me fait généralement quitter les jeux "à énigme" au bout de 10 minutes
La relation entre la chasseuse et l'aigle est vraiment super choupi, notamment aux travers du travail d'animation.
Bref ce jeu est doux, ce jeu est beau, le feeling de l'exploration à grande vitesse est réussi. Maintenant je peux concevoir qu'on n'accroche pas... qu'on juge ça trop "vide" ou "trop répétitif", finalement une fois qu'on a complété le premier plateau, on refait plus ou moins la même chose sur les trois autres. Et personnellement j'ai visé le 100 % au fur à mesure que j'avançais pour finir tous les lieux uniques avec des énigmes, donc peut-être que les moins patients se seraient lassés, je ne sais pas.
Je m'attendais à un jeu plus court, genre 6-8h, au final ça en fait plutôt une dizaine d'heures. C'est une durée de vie honnête, ni trop court ni trop long, mais ça dépend à quel point vous êtes immergé dans le jeu. Sinon vous pouvez "rush" sans que ça gêne vraiment votre expérience si vous avez peur de vous lasser.
Par contre l'absence de mode photo et d'option pour désactiver le HUD sur un jeu pareil est criminelle
Sylvanor -
posté le 28/11/2020 à 12:20:13 (24805 messages postés)
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❤ 1Roi of the Suisse
Le gars chiant qui rigole jamais (il paraît)
J'ai fini Detroit: Become Human.
Je l'avais commencé au début de l'été mais je l'avais mis en pause.
C'était... Absolument formidable.
Un des meilleurs jeux auxquels j'ai pu jouer de ma vie.
C'est un Mass Effect Andromeda en négatif, en creux! Un FF7 Remake en négatif! Un Last Guardian en négatif!
Tout y est parfaitement soigné, pensé avec attention, soin et amour. Les dialogues sont parfaits, l'écriture est irréprochable, les personnages sont bien "joués" (merci la motion capture), superbement doublés, la mise en scène est impeccable, tout est fin, intelligent, sensible, rien n'est en trop.
Le jeu aborde la question des androïdes, objets qui se mettent à "dévier", à penser, à se comporter comme des humains, et certains ici savent que c'est un sujet qui me parle, en souvenir de nos longues conversations sur le matérialisme et le dualisme.
Or j'ai beau me situer dans le camp du dualisme, ce jeu il est vrai, est très émouvant et nous invite à prendre le camp de androïdes. Il faut dire qu'il nous met directement dans leur peau, et le regard est assez partisan. Mais je me suis laissé faire.
Certains dialogues et scènes laisseront une empreinte indélébile, comme cette scène à débloquer où Chloé, le premier androïde à avoir réussi le test de Turing selon l'histoire du jeu, précise "Je suis certes plus intelligente que mes créateurs, mais il y a une chose qu'ils ont et que je n'aurai jamais" "Quoi donc?" "Une âme", avec un petit rire gêné.
On n'oubliera pas non plus les scènes de révolution de Markus, que l'on pourra traiter de manière pacifique ou non, avec les terribles conséquences que cela implique, le stress des scènes d'enquête de Connor, le passage au détecteur thermique des trois androïdes lors de la frontière au Canada qui m'aura donné quelques sueurs froides, le moment où Connor doit tirer sur une androïde désarmée pour obtenir des infos sur son enquête, la scène à débloquer où Kara prend conscience de qui elle est sur la chaîne de montage, et panique lorsque le monteur décide de la démonter car elle ne devrait pas avoir cette réaction...
On retrouve les mécaniques des jeux Quantic Dream, avec les sortes de QTE, les choix nombreux, les embranchements scénaristiques... Et ça marche vraiment bien. Dans un jeu comme celui-ci où les décisions influent fortement sur la suite de l'histoire, où l'on ne peut pas perdre mais où les conséquences peuvent être terribles, tout l'intérêt se trouve dans les dilemmes, qui sont amenés de manière très naturelle (pas du tout comme dans ME: Andromeda), si bien qu'à chaque chapitre on vibre d'inquiétude, on se demande ce qui nous attend, à quelle sauce on va être mangé: le jeu est très éprouvant émotionnellement je trouve. On se retrouve dos au mur, comme dans la réalité: le mauvais choix n'arrête pas l'histoire, au contraire il nous entraîne. Et ça, c'est vraiment très fort, ça fait perdre pied. On se retrouve parfois à avoir peur de continuer à jouer.
Les QTE ne sont pas aussi superficiels que dans les autres jeux, car l'analogie des mouvements à faire à la manette avec les gestes des personnages contribue à l'identification avec les personnages.
Que dire d'autre? Ce jeu est immense. La quantité des embranchements scénaristiques donne le vertige (on en a un aperçu à la fin de chaque chapitre).
C'est absolument délirant.
Quant aux personnages, ils sont nuancés, intéressants, attachants, tellement vivants. Mention spéciale à Hank ce brave homme, mais aussi à Kara et à la petite (je suis amoureux de Kara), à Luther, à Connor... Une belle galerie de caractères et d'histoires, de personnages si crédibles et si humains, même les robots.
Tout ça sans parler du réalisme des visages et des expressions faciales qui est absolument éblouissant et contribue à cette épaisseur, et cette vérité des personnages.
Les choix à faire, les dilemmes, sont souvent vraiment délicats, et fonctionnent mieux que dans la plupart des RPG, car l'implication émotionnelle est plus forte du fait de la faiblesse de nos personnages: ici on ne contrôle pas une équipe de guerriers armés jusqu'aux dents, qui peuvent s'en tirer par les armes et n'ont à sauver qu'un PNJ rencontré quelques minutes avant grâce à une quête annexe. Non, ici nous sommes faibles, de simples individus pris dans la masse, dans l'hostilité du monde, nous sommes fragiles, le jeu nous renvoie à la réalité de la vie, et les choix qu'il nous amène à faire sont bien plus vraisemblables que ceux de n'importe quel RPG. Sans compter le fait que les choix doivent être faits dans un temps limité, ce qui ajoute à la pression et à l'implication.
Sinon c'est très, très beau, et on retrouve le soin de Quantic Dream pour chaque décor, chaque pièce, chaque personnage: tout est raisonné, rien n'est laissé au hasard, tous les environnements ont quelque chose à raconter, rien n'est générique. Les efforts faits pour penser la vie quotidienne dans ce monde d'anticipation sont appréciables, et on se plaît à découvrir les objets du quotidien, les véhicules, les boutiques... dans une version futuriste tout à fait crédible. Tout l'inverse de ce que fait Bioware.
Pas de durée de vie étirée, pas d'environnements gigantesques inutilement, le jeu se concentre sur le nécessaire et fait tout ce qu'il y a à faire avec panache. Rien n'est procédural, rien n'est répétitif, rien n'est gratuit, rien ne semble avoir été mis là pour allonger la sauce, choisi par défaut, par manque d'idées.
Deux petits reproches seulement: on a l'impression que "libérer" les androïdes se fait trop facilement, lorsque l'on joue Markus: en quelques instants seulement, et même à distance à la fin, on se met à libérer des foules entières qui deviennent contestataires, c'est vraiment étrange et on a du mal à comprendre comment ça peut marcher.
Et puis, il y a ces choix de dialogues qui sont trop peu explicites et amènent au même problème que Mass Effect: à trop vouloir synthétiser, on se retrouve dans des situations où le perso ne dit pas ce qu'on croyait qu'il allait dire, on se dit "mince, je voulais pas dire ça!" ce qui est très rageant.
Bref. J'avais bien aimé Heavy Rain, j'avais plus aimé encore Beyond Two Souls, mais Detroit... Dire que ce jeu est grand est un euphémisme.
2000/20.
C'est plus qu'un simple jeu vidéo, c'est une expérience à vivre, qui nous renvoie à nos angoisses, à nos certitudes, à notre identité et à celle du monde.
Il faut jouer à Detroit: Become Human.
A jamais dans mon coeur avec Outer Wilds, Planescape Torment, Fallout 2, FFVII (l'original) et Starcraft 1.
Les croissants croâssent en croix, s'ancrent ou à cent croîssent sans crocs à sang. Crois! Sens! ౡ
Roi of the Suisse -
posté le 22/11/2020 à 00:38:47 (30339 messages postés)
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❤ 2Picot .
Chanter l'hyperchleuasme
Le risotto de butternut
Pour 1 repas de 4 personnes (ou bien 2 repas de 2 personnes, ou encore 4 repas de 1 personne).
Ingrédients
Huile : un peu
Eau : beaucoup
Poivre
Sel
Oignon : 1
Ail : 2-3 gousses
Riz : 2 louches
Courge butternut : 1
La butternut : légume automnal par excellence
Procédure
Dans une casserole qui n'attache pas (téflon cancérigène), mettre un peu d'huile, voire une goutte d'huile d'olive aussi. Chauffer à feu moyen-fort. Y mettre l'oignon coupé en tout petits morceaux. Bien touiller.
Quand l'oignon commence à dorer, mettre l'ail coupé en tout petits morceaux.
Quand l'ail commence à dorer aussi, mettre le riz et un volume équivalent en eau. Bien touiller. Rajouter régulièrement de l'eau pour ne pas que ça crame.
Éplucher la courge butternut. Retirer les pépins. La couper en petits dés de 8mm. Poser les dés sur une plaque avec papier sulfurisé dans le four à 180°C.
Quand les dés de butternut sont mous à la fourchette, et que leurs coins commencent à noircir, les retirer du four.
Quand le riz est enfin cuit (il n'est plus dur sous la dent), mélanger les dés de butternut au riz, qui n'a pas cramé puisque vous avez bien mis de l'eau régulièrement n'est-ce pas ?
Saler, poivrer. Les rigolos déposeront une feuille de romarin ou de sauge pour décorer le bouzin.