Adronéus - posté le 25/12/2021 à 22:28:21. (1510 messages postés)
Économie :
- Prêt d’État à la consommation qualité : les particuliers peuvent emprunter de l’argent à l’État pour acheter des produits français de qualité supérieure de fabrication française (voiture, vêtements, télévisions) ; le prêt est à dette fixe et à remboursement échelonné.
Ex : au lieu de payer 20 balles un pantalon made in India qui se déchire au bout de deux mois, le particulier emprunte 100 balles à l’État pour acheter un pantalon haut-de-gamme made in France qui durera 2 ans, et s’engage à rembourser 120 balles à l’État par versements régulier sur une durée d’un an (par exemple). Ça rend les produits français plus attractifs, ça rapporte de l’argent à l’État sur le moyen terme, c’est plus économique pour le particulier sur le court terme.
Emploi :
- Création d’un réseau de formation extranational à destination des futurs immigrants : on crée, dans les pays à forte émigration économique vers la France, des centres de formation professionnelle. Le futur migrant y apprend le français, le fonctionnement des institutions publiques françaises, et un métier correspondant à un besoin réel précisément localisé (ex : formation d’électricien pour aller exercer dans un village paumé de la Drôme où l’électricien local a du mal à recruter). A l’issue de la formation, le migrant obtient une attestation lui permettant d’entrer officiellement en France pour aller occuper le poste prévu. C’est avantageux pour le migrant qui obtient un passage en France à moindres frais et à moindres risques avec l’assurance d’un emploi ; c’est intéressant pour les communes parce que ça répond à un besoin économique tout aidant l’intégration du migrant à la communauté locale et en évitant la création de ghettos ; c’est intéressant pour l’État car ça permet de réguler l’immigration et ça rapporte de l’argent grâce aux formations payantes.
Il sera probablement nécessaire de mettre en place un équivalent intranational de ces centres de formations pour que les résidents français qui le désirent aient également la possibilité de postuler à ces formations, afin d’éviter les accusations de « grand remplacement » ; même si en pratique, les résidents français sont moins flexibles professionnellement et géographiquement que les migrants.
- Imposer et faire appliquer les grilles de salaires dans toutes les entreprises, en particulier pour les postes les moins qualifiés.
Social :
- Subordonner le RSA et les allocations chômage à une journée par semaine de travail pour la collectivité (avec formation éventuelle et possibilité de VAE)
- Versement d’une aide alimentaire en nature aux personnes sans emploi, issue des invendus non périssables des enseignes de production et de distribution sur le territoire français.
- Inclusion, dans les cours d’éducation civique du secondaire, de cours d’éducation politique : présentation des principaux partis politiques français, sous une perspective historique (pas analytique bien sûr, les risques de biais chez les profs serait trop grand).
Politique
- Canal de communication unique pour les campagnes électorales : les candidats aux différentes élections ne peuvent communiquer que via un seul site internet dédié et une seule chaîne de télévision/radio publique. La durée des communications télévisuelle et le nombre de signes des publications écrites sont les mêmes pour tous les candidats.
- Diminution des plus hauts salaires des politiciens
- Obligation de reddition de comptes à la fin du mandat
- Disponibilité en ligne des comptes publics (hors militaire et recherche-développement)
Citation:
lors de la formation des policiers et gendarmes, gros chapitre sur la psychologie, ce qu'on attend exactement d'eux, ce qu'ils ne doivent en aucun cas se permettre et pourquoi, etc. Les anciens agents seront également tenus de suivre ce chapitre via une formation de rattrapage.
C'est déjà défini dans le code de déontologie des forces de l'ordre (et on demande de bien le connaître pour passer le concours de recrutement) ; il faudrait peut-être davantage d'entraînement en simulation, pour qu'ils ne perdent pas de vue ce code en situation réelle.
Adronéus - posté le 15/06/2020 à 19:35:25. (1510 messages postés)
Je me suis posé une question dernièrement : est-ce que c'est vraiment pertinent de ranger Sekiro dans la même lignée que les soulsborne ?
Que ce soit du point de vue de l'univers, de la narration ou du gameplay, Sekiro a plus de différences que de points communs avec les soulsbornes. Il y a bien quelques mécaniques directement tirées des souls, comme le système de feux de camps, la pénalité à la mort et les items de soins qui se régénèrent quand on ressuscite, mais on les retrouve aussi dans des jeux comme Momodora ou Dandara, que personne n'irait comparer aux Souls. Idem pour la difficulté, des jeux difficiles, il y en a plein.
Ca n'enlève rien aux qualités de Sekiro, bien au contraire ; mais autant pour Bloodborne, la filiation était indéniable, autant pour Sekiro, je me pose la question : si ce n'était pas le même studio qui avait fait ces jeux, est-ce qu'on aurait fait le rapprochement ?
Adronéus - posté le 11/11/2017 à 14:39:16. (1510 messages postés)
Citation:
3e Reich était légal
Dans mes souvenirs, Hitler a été battu par Hindenburg aux élections. Il n'a été nommé chancelier que parce que les SA on fait pression sur Hindenburg. Niveau démocratie, on repassera.
Adronéus - posté le 24/09/2017 à 01:48:22. (1510 messages postés)
En ancien français, les mots n'avait pas d'orthographe fixe. C'est arrivé au XVIe siècle, avec la création de l'Académie Française ; on a commencé à rajouter des lettres muettes pour différencier les mots qui se prononçaient pareil, et pour rappeler leur origine latine (à l'époque, ça faisait cool). De toute façon, au Moyen-Âge, un péquin sur vingt savait lire, alors...
On devine plus ou moins la prononciation de l'ancien français en comparant avec les autres langues latines ; en gros, le français, l'italien, l'espagnol et le portugais descendent toutes du latin, mais les mots n'ont pas évolués de la même façon ; en étudiant les relations entre les pays au cours de l'histoire et en comparant les modifications opérées dans chaque langues par rapport à la base latine, on peut imaginer comment un mot a évolué à travers les époques.
Pour savoir comment se prononce la phrase de RoTS, il faudrait savoir à quelle époque elle a été écrite ; d'un siècle à l'autre, les mêmes lettres ne codifient pas le même son (par exemple, puet pourrait se prononcer "peu" ou "pouët" en fonction de l'époque)
Adronéus - posté le 21/09/2017 à 01:32:49. (1510 messages postés)
Une chaîne que j'ai découvert il y a un an et dont je suis devenu complètement accro : Extra Credits
Réalisés par un game designer ("James") et un animateur ("Dan"), chaque épisode aborde une problématique de game design parfois exotique et toujours intéressante : gérer le hasard, construire sa courbe de difficulté, utiliser les dialogues à bon escient, etc.
Le tout avec des dessins rigolos et coloré, et des références geek.
La chaîne a une petite sœur que je tiens à mentionner, car je l'aime autant, sinon plus, que la chaîne principale : Extra History.
Dans le même style qu'Extra Credits, ce sont des séries (de 4-5 épisodes en moyenne) dédiées chacune à un évènement historique. Certains sont assez classiques (Les guerres puniques, la première Croisade...), mais on a aussi des sujets assez originaux (la bulle économique de la compagnie des Mers du Sud, les guerres de Shaka Zoulou, la lutte contre le choléra en Angleterre...).
Petite touche appréciable, chaque série est suivie d'un épisode intitulé "Lies", dans lequel James explique les approximations historiques qu'il a dû faire dans l'écriture des épisodes.
Les gars sont passionnés par leurs sujets, la narration et les dessins sont très fun, mais aussi étonnamment poignants par moment.
Ils ont d'autres chaînes annexes un peu moins fournies mais tout aussi intéressantes, dédiées à l'animation, au level-design, à la musique...
Par contre, il faut être à l'aise en anglais : ça parle vite.
Adronéus - posté le 14/03/2017 à 21:17:22. (1510 messages postés)
Citation:
C'est un troupeau mais t'as plusieurs vaches ;D
Quoique ça dépend. Un peu comme la différence entre du chocolat et des chocolats.
C'est bien un troupeau de vacheS, puisqu'un troupeau est un collectif (et contrairement à chocolat, vache ne désigne pas une matière (in b4 quelqu'un me sort un contre-exemple à la con).
T'façon j'ai toujours trouvé que les collectifs étaient plus classe en anglais qu'en français. Vous savez qu'un groupe de corbeaux, ça se dit "un meurtre" ? (a murder of crows) ?
Pour les cormorans, c'est "un gloup" (A gulp of cormorants) ?
Pour les furets, c'est "un business" (A business of ferrets) ?
Pour les flamants roses, c'est "une flamboyance" (A flamboyance of flamingoes) ?
Pour les faucons, c'est "une bouilloire" (A kettle of hawks) ?
Pour les iguanes, c'est "un bazar" (A mess of iguanas) ?
Pour les lions, c'est "un orgueil" (A pride of lions) ?
Pour les hiboux, c'est "un parlement" (A parliament of owls) ?
Adronéus - posté le 26/02/2017 à 22:07:10. (1510 messages postés)
Citation:
Et éventuellement un jour, vous fais les bonnes (ou mauvaises) rencontres et vous décidez de faire quelque chose pour changer le monde.
Est ce que vous assassinez des personnes haut placés mais corrompues dans le but d'apporter un gouvernement plus juste ?
Est ce que vous devenez un hacker virtuose et t'infiltres dans le QG de multinationales dans le but de reset la balance monétaire du monde, de mettre à zéro toutes les dettes ?
Est ce que vous devenez un rebel actif, et combatez dans un mouvement ?
Ou rentrez vous dans des forces de police spéciales, dans le but de faire naître une société plus pure en y réduisant le taux de crimes ?
Ou encore devenez vous une sorte de justicer et essayer de sauver la population des bas quartiers, suivant votre propre morale ?
Ou même montez vous les échelons politiques dans le but de proposer une société plus juste et nouvelle ?
Répond à ces questions-là, et peut-être qu'on pourra vraiment t'apporter quelque chose de constructif.
Parce que pour l'instant, tout ce qu'on sais, c'est que tu veux faire un jeu dans un univers cyberpunk. Ce qui va définir si le jeu est bien ou pas, c'est ce que tu vas mettre derrière : le gameplay, le scénario, les personnages. Honnêtement, au stade où tu en es, les marques d'androïde, c'est pas la priorité
Adronéus - posté le 20/12/2016 à 23:12:14. (1510 messages postés)
Konnie a dit:
Et ouais Cotillard a disparu des écrans depuis sa scène trollée dans Batman
Deux films par ans non stop, j'appelle pas ça disparaître des écrans.
Konnie a dit:
Ouais je crois qu'elle a du mal avec la transition entre l'école française qui surjoue tout (presque théâtral quoi) et les américains qui ont tendances à jouer de façon plus "réaliste".
Tu aurais des exemples ? J'ai plutôt tendance à trouver que ce sont les films français (hors comédies) qui proposent un jeu plus réaliste, là où les acteurs hollywoodiens sont plus clichés. Mais peut-être que je ne vois pas les bons films américains (Dans Only Lovers Left Alive, les performances font très naturelles et convaincantes, par exemple)...
Au final, je commence à penser que c'est plus lié au genre qu'à la nationalité du film : les trucs grands publics (films d'action US/comédies françaises) présentent des jeux plus clichés, les films d'auteurs vont avoir des jeux plus originaux, penchant parfois davantage du côté du réalisme (ou au contraire bien moins).
Après, il faut bien voir que ce qu'on considère comme un jeu "réaliste", au cinéma, c'est surtout une question de conventions.
Adronéus - posté le 28/10/2016 à 21:21:26. (1510 messages postés)
D'autant plus que la seule vraie qualité de Berserk, c'est le dessin. Pour ce qui est de l'histoire et des personnages, ça ne vole pas beaucoup plus haut que SnK.
Adronéus - posté le 25/10/2016 à 20:51:50. (1510 messages postés)
Citation:
Dites les copains, j'aurais besoin d'un film qui parle de peinture. Si possible une fiction, avec une esthétique particulière et surtout un bon film, pas un documentaire sur Cézanne (même si ça marche aussi mais c'est chiant). Il faut que la peinture soit un élément important.
Des idées ?
Meurtre dans un jardin anglais (The Draughtman's Contract en vo). Ça parle de dessin, ça a une esthétique inspirée des peintres flamands, et ça contient une réflexion intéressante sur l'art du détail.
Adronéus - posté le 22/10/2016 à 10:29:41. (1510 messages postés)
Si c'est ta première partie, t'emmerde pas, invoque Solaire et laisse-le buter Ornstein pendant que tu distrais Smough en te planquant derrière ton bouclier.
En un contre un, Solaire tue facilement Ornstein (ce ne sera plus le cas en NG+ par contre).
Sinon contre Smough, ce qui marche pas mal si tue a le bon équipement, c'est le saignement. Comme il est lent, tu peut l'enchainer facilement et ça lui fait très mal.
Et n'hésite pas à farmer un peu les gardes géants près du feu de camps pour augmenter ton endurance si ton armure est trop lourde, c'est clairement pas un combat où tu peux te permettre d'être lent.
Adronéus - posté le 28/08/2016 à 16:55:52. (1510 messages postés)
Je viens de finir ma lecture de ton roman, et je me permet de te faire part de quelques commentaires (SPOILERS AHEAD) :
Le style est, selon moi, un peu trop ciselé. On voit que tu as le souci de la belle formule - et tu y arrives assez bien - mais je trouve que cette considération esthétique nuit parfois à la compréhension du texte. On se retrouve parfois avec des phrases très longues et biscornues, du genre : "Je passai une nuit à la fois courte et hybride d’une fatigue satisfaite avec de l’anxiété face aux écrasantes nouveautés qui m’attendraient à l’aube."
Vue que toi, tu sais ce que tu veux dire, tu ne te rend pas forcément compte que de telles tournures rendent le sens de la phrase obscur. Bien sûr, on peut la déchiffrer en réfléchissant une minute, mais c'est une minute pendant laquelle on quitte ton histoire et ton univers. Je pense que c'est un problème.
En outre, cette préciosité du style - qui ne serait pas un défaut en elle-même - n'est selon moi pas assez justifiée. Tu as décidé d'avoir un narrateur intradiégétique, ce qui signifie que ton style est le sien. Or, j'ai du mal à comprendre pourquoi Di Marzo s'exprime dans ce langage-là. Si c'était un artiste qui cherche à faire comprendre à son lecteur toute l'ampleur poétique ou affective de l'expérience qu'il a vécue, je comprendrai qu'il utilise une langue aussi fleurie - ça marchait plutôt bien, au début, quand il parle de sa fascination de jeunesse pour les volcans. Mais là, sa découverte est plus marquante sur le plan scientifique que sur le plan affectif. Quel est ton sentiment par rapport à ça ? (ça m'a moins troublé lorsqu'on entre dans le récit de Victor, parce que Philippo remarque d'emblée qu'il parle de manière noble et étrange ; dès lors, on sait que c'est caractéristique de ce personnage, et on ne s'en étonne pas).
Autre remarque, toujours sur la préciosité du style : elle te fait parfois tomber dans des exagérations malheureuse. Exemple :
"quelques caisses qui m’envoûtèrent d’une familiarité agréable"
Le verbe "envoûter" est trop fort ; on a l'impression qu'il est complètement fasciné par ces caisses, alors que tu veux juste dire, si je ne m'abuse, que la présence de ces outils qu'il connait bien le rassure, ou le met plus à l'aise.
Tu as aussi tendance à utiliser des formules redondantes, qui contribuent à alourdir le texte. Exemple :
"L’endroit semblait désert de toute vie"
Si l'endroit est désert, c'est déjà qu'il n'y a personne. Si "personne" signifie aussi - comme tu veux le dire - aucune plante ni animal, rien d'organique, tu peux mettre "dénué de toute vie" pour évité la redondance (voire la faute de français, car je ne crois pas que "désert de..." se dise).
Certains adjectifs sont redondants, aussi ; je suppose que tu as le soucis de décrire les choses le plus précisément possible, mais ça t'amène parfois à accumuler trop d'adjectifs dont l'importance est moindre. A un moment, O'Sulyvan parle "d'une voix calme et bienveillante" --> l'idée du calme est déjà contenue dans celle de la bienveillance, ce n'est donc pas la peine de le préciser. En revanche, si la voix était "forte, mais bienveillante", là, le contraste aurait été suffisamment intéressant pour mériter d'être signalé.
Certains choix de mot sont étranges, aussi. On dirait presque -mais je peux me tromper- que ton soucis de style t'interdit d'utiliser des mots que tu juges trop simples, ou trop courant. Quand tu dis :
"la forme qui les avait attirés là était devenue davantage distincte"
Où est l'intérêt de remplacer "plus distincte" par "davantage distincte", alors que le premier est plus simple est vient plus naturellement (corrige-moi si je me trompe) ?
Je crois que c'est tout ce qui me vient à l'esprit du point de vue de la forme. Passons maintenant au fond :
La partie la plus intéressante est, je trouve, le concept de voyage dans le temps par création de clone artificiel, qui est original, mais qui aurait pu être davantage exploité ; en fait, le coeur de l'histoire, c'est la création d'une civilisation par un humain plus évolué. On pourrait enlever le clonage, ça n'influencerait pas l'histoire. C'est dommage.
En fait, c'est le principal problème que j'ai avec ce roman : je n'arrive pas trop à comprendre ce que tu veux raconter. Le début du récit de Victor me laissait penser qu'on entrait dans une fable sur le maintient d'une civilisation - l'idée que cette civilisation, malgré son avance technologique, était victime d'une philosophie arriérée qui la conduirait à sa chute. La toute fin aussi donne cette impression, puisqu'elle présente une sorte de morale sur l'égocentrisme du roi. Mais cette fin semble vraiment mettre sur le personnage du roi : c'est lui, par sa personnalité irresponsable et égoïste, qui a perdu sa civilisation. Mais cette personnalité n'est, je trouve, qu'effleurée dans le roman, alors que le voyage pour trouver le Premier aurait justement donné le temps de bien développer ce personnage. Mais sa volonté d'être toujours au centre des choses n'est pas assez montrée, selon moi.
Le voyage vers le Premier m'a d'ailleurs rendu assez perplexe. On a plusieurs péripéties (le naufrage, la rencontre avec les sauvages, l'attaque de l'amibe), mais j'ai eu du mal à m'y intéresser à cause du peu d'attachement que j'avais pour les personnages : Seul le roi a un peu de personnalité, les autres peinent à se démarquer (Dyastryë n'attire la sympathie que parce qu'elle est jeune et se fait violer, on dit rapidement que le Dôme est sanguinaire, mais sans jamais le montrer vraiment - alors que ça aurait pu être lui qui massacre les sauvages, par exemple). Ils n'entretiennent entre eux que des relations formelles et peu intéressantes : le sauvetage de Dyastryë semble au départ donner l'idée que le groupe va davantage se souder, mais on ne remarque aucun changement par la suite. Tout le long, j'avais envie de connaître l'histoire du Premier, mais je n'avais aucun attachement aux personnages - qui d'ailleurs, meurent tous relativement gratuitement, sans que cela ne change la trajectoire ou l'état d'esprit du personnage principal, le roi.
Comme je ne me sentais pas proche du roi ni de son désir, la fin a un peu manqué son effet : l'idée, si j'ai bien compris, était que le personnage avait passé des millénaires à poursuivre l'espoir de retrouver son pouvoir perdu, pour entendre dire au final que cela ne serait jamais possible. Sauf que comme on n'a pas vraiment vécu l'errance de ce personnage ni la puissance de son obsession, on ne fait que recevoir cette idée que tu nous poses à la fin, sans ressentir toute l'ampleur de la désillusion que cela a dû être pour l'ancien roi.
Encore un détail : je trouve, globalement, que l'intérêt que Di Marzo apporte aux détails de son histoire est un peu anarchique. Il dit plusieurs fois faire des ellipses pour éviter des détails inintéressants, mais tient à nous relater le discours du commandant, ou a nous dire qui conduisait son taxi, alors que ça n'a pas beaucoup plus d'intérêt. Le réalisme est dans le détail, mais l'histoire aurait pu se passer de ces détails sans être moins réaliste. Dans le même ordre d'idée, Di Marzo ne nomme que certains des scientifiques avec qui il travaille, mais ces derniers n'ont pourtant pas l'air d'être plus important à ses yeux que les autres (Mio Rosenwald, par exemple).
Ca m'intéresserait de savoir quels sont tes références en matière d'écritures (romans, auteurs, etc.), et surtout de savoir quelles étaient précisément tes intentions en écrivant ce roman : qu'est-ce qu'il était important pour toi de raconter, quelle ambiance tu voulais donner, etc...
Bonne continuation, en tout cas. Ca m'intéresserait de lire autre chose de toi, si tu as écrit auparavant !
Adronéus - posté le 02/01/2013 à 16:37:45. (1510 messages postés)
Citation:
Ce qui m'importe ici c'est que sur 6 francphones interrogés (je m'inclus dedans, et j'ai demandé à d'autres personnes) j'ai pour le moment 6 personnes qui, si elles suivent leur premier instinct, interprèteraient "en dessous" comme "précédent". Soit 100% des sondés (huhu). Et ce qui est important pour moi c'est que c'est l'inverse de l'instinct des sinophones.
C'est parce que la Chine est dans l'hémisphère sud, donc les Chinois ont la tête en bas et leur rapport haut/bas est inversé par rapport à celui des Français.
---->[]
Adronéus - posté le 01/12/2012 à 13:35:53. (1510 messages postés)
Il parlait des chiennes, bande de glampins. Les chiennes sont effectivement polygames, sodomites et zoophiles (pédophile je ne suis pas sûr par contre).
Sinon, la polygamie n'est qu'un aspect culturel pas plus répréhensible qu'un autre, les sodomites font ce qu'ils veulent et les pédophiles/zoophiles/anatidaephile n'y peuvent pas grand chose (et ça ne pose de problème à personne tant qu'ils ne se mettent pas à violer les gens).
Quand à la fille, c'est si elle avait 55 amants en même temps que je serais impressionné.
Adronéus - posté le 29/08/2012 à 21:14:24. (1510 messages postés)
Ce sont les makers d’Sylvanor
Du brillant site d’Oniro ;
Mappeurs, scripteurs, floodeurs encore,
Ce sont les makers d’Sylvanor !
« Toujours raison » et « Jamais tort »
Sont leurs devises, à prendre au mot,
Ce sont les makers d’Sylvanor
Du brillant site d’Oniro ;
Falco, RotS, Sriden, Tampaxor,
Azaki, Zeus, Ephy, Nemau,
Aux jeunes projets font un sort,
Falco, RotS, Sriden, Tampaxor,
A Idunn Ymiraldor,
Ils préfèrent le Gojlipo !
Falco, Rots, Sriden, Tampaxor
Azaki, Zeus, Ephy, Nemau !
Clampin, Casse-burnes et Monos d’Or
Sont les plus ternes de leurs pseudos ;
Postant plus vite, bashant plus fort !
Clampin, Casse-burnes et Monos d’Or,
Sur les topics, actifs ou morts,
Il vont faire les rigolos...
Clampin, Casse-burnes et Monos d’Or
Sont les plus ternes de leurs pseudos !
Voici les makers d’Sylvanor
Qui font rager tout les modos !
TLN, redouble d’efforts,
Voici les makers d’Sylvanor !
Appelle les ban en renfort,
Car se riant des avertos,
Voici les makers d’Sylvanor
Qui font rager tous les modos !
Adronéus - posté le 25/02/2012 à 16:55:22. (1510 messages postés)
Citation:
RPT powa à 99%, peux de renouvellement. Enfin presque car il y a quand même de belle chose à voir. (ROTS,Loly, Rock...) Mais ça fait pas beaucoup de monde qui osent l'aventure : originalité.
Le problème, c'est qu'il ne suffit pas d'"oser" pour sortir des RTP.
Faire des graphismes customs, ça demande du temps et des compétences, ce que tout le monde n'a pas. Bien sûr, il existe des pack de ressources, mais ils sont souvent à thème (moderne, post-apo, etc.) et c'est la merde pour trouver des battler/skin/trucs non compris dans le pack qui y soient un minimum assorti.
Dire que s'il y a une sur-utilisation des RTPs depuis quelques temps, c'est uniquement parce que les makers ont "la flemme d'être original", c'est un peu déconnecté de la réalité.
Tu as toujours du suspens : tu ne peux jamais te dire "celui-là c'est le héros, il ne va pas mourir". Ça et le personnage principal qui évolue pour passer du gros connard égoïste du début à quelqu'un de plus héroïque, c'est quand même ce qui fait la force de Gantz.
Après y'a quand même des détails qui m'ont fait tiquer.
Certains persos comme le champions d'arts martiaux ou le mec avec les pouvoirs psychiques jure un peu avec le reste ; c'est un peu comme si l'auteur avait voulu faire une pause et essayer un autre style d'histoire, mais dans le même manga. Idem pour les vampires, qui sortent un peu de nulle part et disparaissent pratiquement comme ils étaient venus (spécial dédicace au grand frère de Kurono sur lequel on met plein d'emphase alors qu'il ne sert à rien).
Adronéus - posté le 08/01/2012 à 16:20:51. (1510 messages postés)
Amalrich : Non non, j'ai toujours été passionné par notre héritage gréco-romain, et je me demandais quelle place il prenait dans nos villes et nos conceptions d'organisations urbaines aujourd'hui, c'est tout.
Sakapuss : Bof, c'est comme les boutons de moustiques : tant qu'on y touche pas, ça fait pas de mal.
Adronéus - posté le 31/12/2011 à 13:44:39. (1510 messages postés)
Ça plairait à certains, mais pas à d'autre. Comme tout, en fait.
Tu peux très bien faire un jeu qui ne tourne pas autour des combats. Genre un jeu d'enquête, où il faut parler aux PNJ, résoudre des énigmes, amener les bons objets aux bons endroits, etc. (un jeu qui faisait très bien ça, c'était Dereliction, sous RM2003).
Adronéus - posté le 31/12/2011 à 11:12:14. (1510 messages postés)
Citation:
Citation:
Toujours dans les donjons, il arrive régulièrement qu'il y ait des interrupteurs qui font " un bruit au loin ". Je dis un bruit car je n'ai jamais su ce que faisaient ces interrupteurs. Je suppose qu'ils débloquaient un chemin, mais on remarque les interrupteurs si tôt qu'on ne voit jamais de voie bloquée. J'aurai préféré l'inverse, au moins j'aurai fait un lien de cause à effet plutôt que de faire du " bruit au loin ". C'est déjà plus passionnant.
Je m'en suis rendu compte mais trop tard. C'est pas que je veux pas changer mais ça implique de repenser tout le level design des donjons. Non pas que ce soit impossible mais refaire la moitié des donjons à zéro... c'est un peu trop pour moi.
Au pire, ajoute un déplacement de la caméra lorsqu'on active un interrupteur, pour qu'on voit le passage auparavant bloqué s'ouvrir. C'est pas grand chose, mais au moins on comprend mieux à quoi l’interrupteur sert.
Adronéus - posté le 29/12/2011 à 01:40:23. (1510 messages postés)
Citation:
Bottes à équiper avec W, puis Z en marchant.
Vu que tu n'es pas le premier, je rajoute un panneau devant le premier tremplin de la salle avec plein de tremplins pour les gens qui ont skippé le dialogue d'obtention des bottes à coup de touche entrée.
Met plutôt l'explication dans la description de l'objet, dans le menu. C'est plus accessible.
Citation:
Étant donné que 50% des êtres humains ne passent pas la troisième énigme du jeu, je vais peut-être mettre l'indication au sol.
Moi j'ai passé cette énigme tout seul. Ça m'a demandé un peu de réflexion, mais bon, c'est plus valorisant de ne pas se sentir trop aidé. Met une soluce dans le dossier du jeu, au pire.
Par contre, truc chiant que j'ai pas mentionné : les énigme où l'on peut se retrouver bloqué entre trois statues sans pouvoir s'en sortir autrement qu'en quittant le jeu (ce qui est chiant si on n'a pas sauvegardé avant).
Citation:
Un truc en cours...
C'est une map pour kujira ? J'ai l'impression que c'est pas à la même échelle...
- Si j'étais toi, je réduirai le nombre de coups d'épée à donner pour tuer certains boss. Genre l'espèce de tortue qui roule, dans la mesure ou on ne fait que sauter et frapper en rythme, c'est peut-être pas intéressant de faire trop durer le combat. En plus y'en a deux dans le donjon. Idem pour l'Ogre, qui est assez compliqué à battre : on se retrouve facilement coincé entre lui (-1PV s'il nous touche) et le champi (-1PV s'il nous explose à la gueule), ça fais lourd dans la mesure où il n'y a pas d'objet pour se régénérer dans la pièce. A part en le coinçant contre le tabouret, c'est pas facile de gagner. Enfin, ça dépend du challenge que tu veux donner.
- La victoire contre Lapinou au jeu des glands est complètement aléatoire, non ? Dans la mesure ou c'est nous qui commençons...
- La torche est longue à brûler le foin ou les champignons. Parfois je ne laisse pas le bouton appuyé assez longtemps ; du coup le foin ne brûle pas et je perd quand même du souffre. Idem dans le combat contre l'Ogre, on met une seconde à allumer chaque champignon, à la vitesse où va l'Ogre, c'est vraiment juste.
- J'ai pas trouvé comment on se sert des bottes.
Adronéus - posté le 16/12/2011 à 23:40:16. (1510 messages postés)
Manette pour les jeux de combat, clavier pour les danmakus (sauf Subterranean Animism, à cause des contrôles à la gomme).
Zeus : Tu as tort. Ça développe les réflexes, ça forge le caractère, ça fait fondre le cholestérol, pousser les poils sur le torse et revenir l'être aimé.
Adronéus - posté le 09/12/2011 à 22:20:07. (1510 messages postés)
Wow, need a test !
Edit : Tested. Ben écoute, chapeau : les animations sont fluides, les collisions biens gérées, les graphismes homogènes, et on retrouve bien l'aspect casse-gueule de Touhou avec des tableaux envahis de projectiles.
Les dialogues sont tout à fait dans le style, en particulier celui avec Alice, et on retrouve le même côté un peu sadique (terminer le niveau 4 en 4min30, XTF ?). Le côté RPG avec l'expérience, les armes et les techniques qu'on apprend au fur et à mesure vient à point nommé, j'ai vraiment passé un bon moment. C'est un beau jeu, félicitations.
La seule chose que je lui reproche, c'est que les commandes ne sont pas très instinctives ; notamment par leur différence avec celles des jeux de combats officiels. Pour Cirno par exemple, j'ai eu beaucoup de mal parce que j'avais toujours des réflexes bidons (appuyer sur haut pour sauter ou essayer de dasher à travers les danmakus, par exemple).
Une liste des commandes de base dans le menu serait la bienvenue aussi, je pense : je n'ai jamais utilisé l'hypermode hors du didacticiel, parce que je ne me souvenait plus comment on faisait.
Adronéus - posté le 04/12/2011 à 23:02:19. (1510 messages postés)
Citation:
J'ai vu Time Out aussi récemment, que j'ai trouvé excellent bien qu'un peu long. Je m'attendais à une ambiance plus réussie, et surtout plus futuriste dans les décors, mais le concept reste génial, et puis bon... Amanda Seyfried est magnifique donc on s'ennuie jamais du coup haha!
Long, non, j'ai pas trouvé. C'est vrai que le concept dépote (ça me rappelle d'ailleurs un jeu rm qui est complètement tombé dans l'oubli... un de ceux dont j'avais déterré le topic dans ma jeunesse sur le fofo).
Par contre, sur le traitement ça reste assez classique (plus ou moins un remake de Robin des Bois en fait). Mais j'aime bien le personnage du Time Keeper, pas manichéen pour deux sous ; ça fait du bien.
Adronéus - posté le 28/11/2011 à 18:45:45. (1510 messages postés)
GG pour le système de portails, ça dépote.
Deux questions sur le background :
- Pourquoi avoir donné à l'héroïne le même nom que celle de Portal Prelude, alors qu'elles n'ont pas le même physique et n'appartiennent pas à la même "époque" (GladOS n'étant pas encore conçue au moment de Prelude).
- Vas-tu faire doubler les dialogues de GladOS ?
Adronéus - posté le 26/11/2011 à 22:59:37. (1510 messages postés)
Ephy : Idem pour Brotherhood. Personnellement, j'ai vu d'abord la première saison animée et ensuite j'ai lu le manga. Et autant l'histoire du manga est plus longue, plus complexe et plus complète que l'animé, autant l'animé donne quand même plus d'emphase à certaines scènes.
Genre la vraie nature de King Bradley est un des derniers rebondissements de l'intrigue, alors qu'elle est révélée beaucoup plus tôt dans le manga. Mais c'est rattrapée avec son "fils".
Ou encore la fille de Tucker qu'il transforme en chimère. Dans le manga, ils découvrent son crime le lendemain de leurs rencontre alors que dans l'anime, on voit qu'ils ont passé plusieurs mois ensembles ; ça rend la mort de la fille beaucoup plus émouvante.