[RPG-MAKER.FR] Oniromancie: tout l'univers de RPG Maker en français - Les forums

Une créature que je pensais proposer pour le screen de la semaine spécial bestiaire, mais c'est obviously trop tard. Je l'ai dessinée pour mon projet principal à la base, mais je ne suis plus très sûr de l'usage que je vais en faire. La coloration m'a surtout permis de tester ma nouvelle tablette, pas sûr que le résultat soit bien satisfaisant.

Taille réelle - Sans couleurs - Sans crayonné

Il y a aussi une description approfondie de la bête, attention c'est long. Je ne fais pas ça pour tous les ennemis en général, seulement pour ceux que j'aime bien développer...

Kobolt - 1,30 mètres, ~2 mètres jambes tendues
Batracien humanoïde troglodyte

Localisation : Contreforts forestiers en zones tempérées, flancs de basse altitude en régions arides. En majorité troglodytes sédentaires diurnes, spécimens nomades repérés en bordures marécageuses.

Mode de vie : Communautarisme promitif centré autour de chasse et ceuillette. Seuls les guerries quittent les cavernes pour subvenir aux besoins de la colonie et prouver leur valeur et contester la place de mâle dominant. Rang social symbolisé par le nombre de dents, généralement humaines, encastrées dans l'os taillé de large animal qui compose le tranchant de leur faux typique. La pratique leur vaut le surnome de "voleurs de dents", la coutûme veut qu'ils n'en prélèvent qu'une seule par victime et en fassent ainsi un trophée, mais de nombreux témoignages attestent d'une pratique beaucoup plus variée, certains spécimens arrachant les dents d'individus vivants, ou plusieurs molaires d'une même victime. Les guerries de la horde, composée d'une vingtaine d'individus, porte un masque peint très reconnaissable en forme d'oiseau qui les protège de la lumière du jour. Ces derniers sont décorés de plumes très prisées trempées dans le mélange d'eau de minéraux qui sert à la composition des colorants vifs de la parure du Kobolt - on pense que cette habitude est héritée d'un milieu de vie tropical originel, les plumes rappelants celles d'oiseaux comme le perroquet. Les colonies Kobolt grattent traditionnellement des parois des cavernes pour en extraire des composants qui leur permettent de composer ces colorants comme le cobalt, qui leur doit son nom, ce qui explique qu'ils envahissent fréquemment des mines humaines abandonnées. Hiérarchie de mâle dominant - les femelles plus robustes passent leur vie dans les cavernes pour assurer la descendance de la colonie, leur mode de vie est encore peu connu à cause du faible nombre d'observations et du dangers qu'elles impliques. Les hordes Kobolt ont développé une culture embryonnaire et un culte anémiste primitif dédié aux oiseaux, qu'ils dévorent rituellement et constituent leur principal aliment, une absence notable de volatiles permettant de mettre en évidence la présence d'une colonie environnante. Le chef de tribu est traditionnellement vêtu d'une large parure de plumes, surmontée dans certaines régions d'une immense et rarissime plume de roc qu'il aura prélevée lui-même pour prouver sa valeur.

Biologie : Leurs globes oculaires atrophiés les rendent quasiment aveugles par nature, une développement plus poussé de l'ouïe et de l'odorat les transformant en traqueurs hors pair. Le Kobolt se tient et se déplace habituellement en position accroupie, ses jambes démesurées lui permettant d'effectuer de larges sauts pour saisir ses proies fétiches au vol, ainsi que d'infliger de sévères coups de faux à ses adversaires rituels (d'autres Kobolt et l'humain). La musculature du reste du corps s'en trouve extrêmement peu développée, leur peau sclérosée permettant de conserver au maximum l'humidité de leur habitat souterrain. Leur estomac volumineux caractéristique contient un important volume d'eau que leur organisme consomme lorsqu'ils s'aventurent en surface, et leur mâchoire extensible permet de composer les sons qui composent un système de communication primaire à base de croissements aigus et de gargouillis graves. Une langue disproportionnée témoigne de leur passé d'amphibiens se nourrissant d'insectes volants, mais celle-ci ne leur est plus d'aucune utilité pour saisir les volatiles plus larges qui composent aujourd'hui leur alimentation, elle n'a plus qu'une fin phonétique au travers de leur communication. En dépit de leur apparence proche de l'humain, leur boîte crânienne contient un cerveau relativement peu développé, on évalue encore très mal l'échelle de leur intelligence même si des mécanismes culturels évidents et un language basique laissent penser qu'elle est relativement développée. Leur caractère irascible les rend inaptes à la docilité, et les rares tests qui ont été effectués sur des individus faibles ou affamés volontairement ont apporté des conclusions contestables qui les rapprochent des grands singes.