Nemau -
posté le 22/11/2020 à 21:56:11 (53243 messages postés)
- -
❤ 0
Narrer l'autocatégorème
Citation:
J'ai appris en me renseignant dans les commentaires de cette vidéo que... Nobuo Uematsu avait travaillé également çà et là sur l'OST de Chrono Trigger.
Je l'avais également appris après y avoir joué, mais pendant ma partie je m'en étais douté en entendant certaines pistes.
Citation:
Je l'ai pas encore fini mais je peux quand même dire que j'ai beaucoup beaucoup aimé FF6... l'écriture, les personnages, l'OST qui est probablement l'une des meilleures (avec le IX ) c'est vraiment dingue chaque personnage a son propre thème décliné en plusieurs versions selon la mise en scène, quand y'a du drama, Dancing Mad est incroyable, la scène de l'opéra est incroyable... j'aurais tellement voué un culte à ce jeu si je l'avais fait gamin. Bref... il faut que je trouve la motivation de le reprendre et le finir, le plus long est fait !
À part la musique de l'opéra, de l'intro et de la seconde partie de l'intro (qui est également utilisée pour l'overworld), aucune ne m'a vraiment marquée, contrairement aux autres FF (parmi ceux dont je connais au moins l'OST) où j'ai un kiff pour bien davantages de musiques.
Quant au scénario, à part quelques passages (Céles sur son île) je le trouve assez simpliste dans sa forme (j'ai bien dit "dans sa forme"). Notamment la dernière partie : on se contente d'aller récupérer tous les personnages ; chacun dans un contexte souvent intéressant, mais sans que l'ensemble forme quelque chose d'intéressant, de cohérent. En gros : on affronte Kefka une première fois, on perd, monde en ruine, on part à la chasse aux pokémons (aux héros), on retente de le battre, on gagne, fin du jeu. Et en parlant de Kefka, il est souvent adulé par les fans alors que concrètement, c'est juste un hystérique doublé d'un sadique, ça ne suffit pas à en faire un personnage intéressant pour moi, ni même original.
Malgré tout, FF6 reste un jeu très correct, je n'ai pas regretté de l'avoir fait. Mais je l'ai fait après Chrono Trigger, qui est sorti un peu plus tard et ça se sent. Pour moi, CT c'est vraiment le RPG japonais 16 bits à son meilleur niveau, là où FF6 comporte un certain nombre de maladresses (même si la plupart sont souvent petites).
Citation:
En fait, je le refais pour explorer de nouvelles possibilités, changer la personnalité du perso, changer des choix importants qui ont un impact sur tout le reste du jeu, les romances aussi, mais surtout parce que j'aime vraiment vraiment beaucoup les personnages et certains passages en particulier qui ne manquent jamais de me redonner des frissons ou de me faire verser quelques larmichettes à chaque fois que je les revis.
Oki.
Citation:
mais dis-moi combien de fois as-tu rematé Alien ? =>[]
Ouais mais le regarder ne prend qu'une heure et 56 minutes.
Citation:
A propos de la scène de l'opéra, je pense que ça vaut la peine d'écouter la version remasterisée par Distant Worlds, une grande réussite à mon avis :
J'ai tendance à préférer le son plus "pur" de la SNES. Mais c'est très subjectif.
Crazyboko -
posté le 22/11/2020 à 22:36:01 (76 messages postés)
❤ 1Roi of the Suisse
Tyroine a dit:
Il y a une musique qui m'a vraiment retourné le cerveau par contre... Tyrano Lair.
J'ai appris en me renseignant dans les commentaires de cette vidéo que... Nobuo Uematsu avait travaillé également çà et là sur l'OST de Chrono Trigger. Quel génie ce bon vieux Nobuo. J'ai instantanément compris qu'il avait bossé sur cette piste notamment, parce que... ben merde, une bonne partie du thème c'est COMPLETEMENT Dark Messenger, la musique du combat final contre Kuja dans Final Fantasy 9
Incroyable. Il aura réutilisé une grosse partie de ce thème de Chrono Trigger 5-6 ans plus tard pour une des meilleures musiques de FF9. Je suis sur le cul.
A priori Mitsuda est tombé malade en composant l’ost de Chrono Trigger et Uematsu a composé quelques morceaux pour dépanner.
Pour le thème cité, c’est l’un des rares qu’Uematsu réutilise de temps en temps. Sur FF3 pour la première fois si je dis pas de bêtises, sur FF5 sûr et certain.
Kris Kelvin -
posté le 23/11/2020 à 11:23:48 (48 messages postés)
❤ 0
Oui, Mitsuda a tout simplement fait un burn-out pendant la production du jeu (du crunch quoi) et merci Uematsu.
Concernant ME Andromeda, je recommande cette vidéo et globalement toutes les vidéos de la série Wha Happun:
J'apprécie cette chaîne car elle va toujours au-delà du simple bashing de grosses productions et tente de comprendre pourquoi tel ou tel jeu a finalement s'est planté. La réponse est quasiment tout le temps la même: L'argent, le crunch et les licenciements.
Kenetec -
posté le 23/11/2020 à 11:30:40 (13041 messages postés)
❤ 0
~°~
Bioware est en train de crever à petit feu.
Andromeda est un échec.
Anthem est un échec.
Il leur reste le prochain Dragon Age pour se rattraper.
Et éventuellement ce prochain Mass Effect.
Quelle tristesse quand on connait le pedigree de ce studio ...
trotter -
posté le 27/11/2020 à 13:05:29 (10752 messages postés)
-
❤ 0
Le jeu se fait pas mal défoncer :
ౡ
Falco -
posté le 27/11/2020 à 13:16:07 (19785 messages postés)
-
❤ 0
Indie game Developer
Par ce mec oui, sinon le jeu a d'excellents avis, le Metacritic est à 86, la plus part des joueurs sont assez contents, et les ventes surpassent tous les Assassin's à ce jour.
J'y joue actuellement, et en étant objectif je trouve le jeu excellent, pourtant j'avais pas beaucoup accroché à Odyssey et Origins. Le seul problème c'est les bugs... comme souvent.
Saka -
posté le 27/11/2020 à 13:19:31 (18163 messages postés)
- -
❤ 0
Réalisateur de chez Lidl
Oué je vois beaucoup de retours positifs (pas encore vu d'avis concernant les tatouages), après c'est comme tout, il y a des gens qui aiment, d'autres moins, mais globalement j'ai pas l'impression qu'il se fasse "défoncer".
Falco -
posté le 27/11/2020 à 13:23:03 (19785 messages postés)
-
❤ 0
Indie game Developer
J'ai quand même regardé la vidéo, c'est drôle en vrai xD
Le mec est bon, je connaissais pas.
Il a pas forcément tort sur tout ce qu'il dit je vais être honnête. Mais ouais je trouve quand même que le jeu s'en sort vraiment bien, aussi bien en terme de qualité qu'en terme de retour des joueurs !
Kenetec -
posté le 27/11/2020 à 13:47:48 (13041 messages postés)
❤ 2Falco Kno
~°~
C'est le principe des vidéos de Sheshounet de défoncer les jeux.
Il fait ça pour tous, même les jeux qu'il a aimé.
Là son avis est plutôt positif dans l'ensemble.
Il reproche simplement les bugs, et le côté "rpg-light" qui lui plait pas trop.
J'avoue qu'il m'a clairement donné envie d'y jouer.
Odyssey ne me tente pas du tout, mais quand je chopperai un PS5, je penserai sérieusement à faire ce Valhalla.
TLN -
posté le 27/11/2020 à 17:31:20 (16352 messages postés)
-
❤ 0
Architecte d'Outre-Mondes
En parlant de review qui défoncent encore plus le jeu, celle-là me semble pas mal également:
Apôtre du Grand Kirby tkt.
Adalia -
posté le 27/11/2020 à 18:11:08 (3456 messages postés)
❤ 0
[insert queer propaganda]
youtuber : "j'ai passé 67h sur le jeu et j'ai toujours pas atteint les crédits"
moi :
+ probablement entre 150 et 200h chacun pour le 3 et le 4 mais uplay a récemment supprimé les temps de jeux en changeant de nom
trotter -
posté le 27/11/2020 à 18:31:18 (10752 messages postés)
-
❤ 0
Citation:
En parlant de review qui défoncent encore plus le jeu, celle-là me semble pas mal également:
Il rejoint Seshounet qui dit que les premières heures sont super et après trop répétitif. Que le jeu doit moins s'éparpiller et avoir moins de durée de vie artificiellement allongée.
ౡ
Sylvanor -
posté le 28/11/2020 à 12:20:13 (24808 messages postés)
- -
❤ 1Roi of the Suisse
Le gars chiant qui rigole jamais (il paraît)
J'ai fini Detroit: Become Human.
Je l'avais commencé au début de l'été mais je l'avais mis en pause.
C'était... Absolument formidable.
Un des meilleurs jeux auxquels j'ai pu jouer de ma vie.
C'est un Mass Effect Andromeda en négatif, en creux! Un FF7 Remake en négatif! Un Last Guardian en négatif!
Tout y est parfaitement soigné, pensé avec attention, soin et amour. Les dialogues sont parfaits, l'écriture est irréprochable, les personnages sont bien "joués" (merci la motion capture), superbement doublés, la mise en scène est impeccable, tout est fin, intelligent, sensible, rien n'est en trop.
Le jeu aborde la question des androïdes, objets qui se mettent à "dévier", à penser, à se comporter comme des humains, et certains ici savent que c'est un sujet qui me parle, en souvenir de nos longues conversations sur le matérialisme et le dualisme.
Or j'ai beau me situer dans le camp du dualisme, ce jeu il est vrai, est très émouvant et nous invite à prendre le camp de androïdes. Il faut dire qu'il nous met directement dans leur peau, et le regard est assez partisan. Mais je me suis laissé faire.
Certains dialogues et scènes laisseront une empreinte indélébile, comme cette scène à débloquer où Chloé, le premier androïde à avoir réussi le test de Turing selon l'histoire du jeu, précise "Je suis certes plus intelligente que mes créateurs, mais il y a une chose qu'ils ont et que je n'aurai jamais" "Quoi donc?" "Une âme", avec un petit rire gêné.
On n'oubliera pas non plus les scènes de révolution de Markus, que l'on pourra traiter de manière pacifique ou non, avec les terribles conséquences que cela implique, le stress des scènes d'enquête de Connor, le passage au détecteur thermique des trois androïdes lors de la frontière au Canada qui m'aura donné quelques sueurs froides, le moment où Connor doit tirer sur une androïde désarmée pour obtenir des infos sur son enquête, la scène à débloquer où Kara prend conscience de qui elle est sur la chaîne de montage, et panique lorsque le monteur décide de la démonter car elle ne devrait pas avoir cette réaction...
On retrouve les mécaniques des jeux Quantic Dream, avec les sortes de QTE, les choix nombreux, les embranchements scénaristiques... Et ça marche vraiment bien. Dans un jeu comme celui-ci où les décisions influent fortement sur la suite de l'histoire, où l'on ne peut pas perdre mais où les conséquences peuvent être terribles, tout l'intérêt se trouve dans les dilemmes, qui sont amenés de manière très naturelle (pas du tout comme dans ME: Andromeda), si bien qu'à chaque chapitre on vibre d'inquiétude, on se demande ce qui nous attend, à quelle sauce on va être mangé: le jeu est très éprouvant émotionnellement je trouve. On se retrouve dos au mur, comme dans la réalité: le mauvais choix n'arrête pas l'histoire, au contraire il nous entraîne. Et ça, c'est vraiment très fort, ça fait perdre pied. On se retrouve parfois à avoir peur de continuer à jouer.
Les QTE ne sont pas aussi superficiels que dans les autres jeux, car l'analogie des mouvements à faire à la manette avec les gestes des personnages contribue à l'identification avec les personnages.
Que dire d'autre? Ce jeu est immense. La quantité des embranchements scénaristiques donne le vertige (on en a un aperçu à la fin de chaque chapitre).
C'est absolument délirant.
Quant aux personnages, ils sont nuancés, intéressants, attachants, tellement vivants. Mention spéciale à Hank ce brave homme, mais aussi à Kara et à la petite (je suis amoureux de Kara), à Luther, à Connor... Une belle galerie de caractères et d'histoires, de personnages si crédibles et si humains, même les robots.
Tout ça sans parler du réalisme des visages et des expressions faciales qui est absolument éblouissant et contribue à cette épaisseur, et cette vérité des personnages.
Les choix à faire, les dilemmes, sont souvent vraiment délicats, et fonctionnent mieux que dans la plupart des RPG, car l'implication émotionnelle est plus forte du fait de la faiblesse de nos personnages: ici on ne contrôle pas une équipe de guerriers armés jusqu'aux dents, qui peuvent s'en tirer par les armes et n'ont à sauver qu'un PNJ rencontré quelques minutes avant grâce à une quête annexe. Non, ici nous sommes faibles, de simples individus pris dans la masse, dans l'hostilité du monde, nous sommes fragiles, le jeu nous renvoie à la réalité de la vie, et les choix qu'il nous amène à faire sont bien plus vraisemblables que ceux de n'importe quel RPG. Sans compter le fait que les choix doivent être faits dans un temps limité, ce qui ajoute à la pression et à l'implication.
Sinon c'est très, très beau, et on retrouve le soin de Quantic Dream pour chaque décor, chaque pièce, chaque personnage: tout est raisonné, rien n'est laissé au hasard, tous les environnements ont quelque chose à raconter, rien n'est générique. Les efforts faits pour penser la vie quotidienne dans ce monde d'anticipation sont appréciables, et on se plaît à découvrir les objets du quotidien, les véhicules, les boutiques... dans une version futuriste tout à fait crédible. Tout l'inverse de ce que fait Bioware.
Pas de durée de vie étirée, pas d'environnements gigantesques inutilement, le jeu se concentre sur le nécessaire et fait tout ce qu'il y a à faire avec panache. Rien n'est procédural, rien n'est répétitif, rien n'est gratuit, rien ne semble avoir été mis là pour allonger la sauce, choisi par défaut, par manque d'idées.
Deux petits reproches seulement: on a l'impression que "libérer" les androïdes se fait trop facilement, lorsque l'on joue Markus: en quelques instants seulement, et même à distance à la fin, on se met à libérer des foules entières qui deviennent contestataires, c'est vraiment étrange et on a du mal à comprendre comment ça peut marcher.
Et puis, il y a ces choix de dialogues qui sont trop peu explicites et amènent au même problème que Mass Effect: à trop vouloir synthétiser, on se retrouve dans des situations où le perso ne dit pas ce qu'on croyait qu'il allait dire, on se dit "mince, je voulais pas dire ça!" ce qui est très rageant.
Bref. J'avais bien aimé Heavy Rain, j'avais plus aimé encore Beyond Two Souls, mais Detroit... Dire que ce jeu est grand est un euphémisme.
2000/20.
C'est plus qu'un simple jeu vidéo, c'est une expérience à vivre, qui nous renvoie à nos angoisses, à nos certitudes, à notre identité et à celle du monde.
Il faut jouer à Detroit: Become Human.
A jamais dans mon coeur avec Outer Wilds, Planescape Torment, Fallout 2, FFVII (l'original) et Starcraft 1.
Les croissants croâssent en croix, s'ancrent ou à cent croîssent sans crocs à sang. Crois! Sens! ౡ
Falco -
posté le 28/11/2020 à 12:27:33 (19785 messages postés)
-
❤ 0
Indie game Developer
Dire que j'avais un poste qui m'attendait chez Quantic Dream pour bosser sur ce jeu, et que j'ai refusé
Honnêtement je connais pas des masses les jeux Quantic, par contre je suis choqué dans les screens que tu partages, c'est... beau oO Genre incroyablement beau oO
Les visages font tellement réalistes, je me souviens pas avoir vu ça pour un jeu vidéo, et ça a 2 ans. C'est à mille lieux d'Assassin's Creed Valhalla.
Depuis le temps qu'on m'en parle je pense me le faire à l'occasion.
Kenetec -
posté le 28/11/2020 à 12:45:48 (13041 messages postés)
❤ 0
~°~
J'approuve, c'est un chouette jeu.
Sûrement le meilleur de Quantic Dream.
Tu l'a fait combien de fois ?
C'est le seul reproche que je ferais au jeu.
Il est conçu pour être fait plusieurs fois.
Mais en même temps c'est assez décourageant de le refaire car il faut fatalement refaire de nombreuses scènes en double.
A l'époque j'ai pas eu le courage de le recommencer. Et j'ai bien conscience d'avoir rater peut être la moitié des scènes.
Mais là vu que ça fait 2 ans que je l'ai fini ça serait peut être l'occasion de le refaire avec des choix complètement différent.
trotter -
posté le 28/11/2020 à 17:36:09 (10752 messages postés)
-
❤ 0
Citation:
Sûrement le meilleur de Quantic Dream.
Il y a celui-là qui est pas mal aussi :
2 ans avant GTA 3, un RPG/FPS/Jeu de combat en monde ouvert.
L'ambiance est ouf.
ౡ
Nemau -
posté le 29/11/2020 à 14:42:45 (53243 messages postés)
- -
❤ 0
Narrer l'autocatégorème
Citation:
Or j'ai beau me situer dans le camp du dualisme, ce jeu il est vrai, est très émouvant et nous invite à prendre le camp de androïdes.
[...]
"Je suis certes plus intelligente que mes créateurs, mais il y a une chose qu'ils ont et que je n'aurai jamais" "Quoi donc?" "Une âme"
Juxtaposées, ces deux citations me questionnent. La plupart des fictions (films, JV...) que j'ai vu traitant de l'intelligence artificielle (de Terminator à Ex Machina) s'emmêlent les pinceaux concernant ce sujet : ils restent le cul entre deux chaises entre des androïdes dôtés d'une conscience et des androïdes qui ne sont que des programmes se contenant de simuler le comportement de quelqu'un ayant une conscience. Qu'en est-il dans ce jeu ?
Je suis matérialiste mais ce que je reproche ici ce n'est pas à certaines fictions d'adopter un point de vue dualiste (je peux le leur reprocher mais c'est un autre problème disons), ni de nous laisser le doute sur ce qu'il en est, ce que je leur reproche c'est de naviguer entre les deux notions sans que l'auteur se soit clairement défini le truc.
Exemple avec la série Terminator (bon d'accord ce ne sont pas des films philosophiques, mais c'est le premier exemple qui me vient) : parfois les films de la série jouent la carte de "OMG l'humanité a créé l'Intelligence Artificielle !", en mode singularité technologique, genre les Terminator ne sont pas juste des ordi très puissants très aboutis. Et parfois les films nous montrent des passages en mode "Je suis une machine, je n'ai donc pas de sentiments !".
Citation:
J'avais bien aimé Heavy Rain
C'est pas le jeu où y a une scène de sexe en QTE ? J'espère que ce n'est pas représentatif du reste du jeu. ^^
Kenetec -
posté le 29/11/2020 à 16:57:51 (13041 messages postés)
❤ 2Tyroine Roi of the Suisse
~°~
The Pathless
Gros coup de cœur pour ce jeu indé.
Prenez Shadow of The Colossus, pour le côté immenses terres désolées avec nulle âme qui vive.
Prenez Zelda pour le côté puzzle.
Ajouter du Journey/Abzu pour l'ambiance mystique, la direction artistique orientale/colorée.
Et vous obtenez un jeu atmosphérique génial, rempli de moments marquants, absolument sublime visuellement, avec des boss excellents.
Ni trop long, ni trop court par rapport à sa boucle de gameplay avec une ambiance musicale très sympa.
Tyroine -
posté le 30/11/2020 à 18:21:42 (10357 messages postés)
-
❤ 1Roi of the Suisse
Gaga de son chachat
The Pathless
The Pathless est de ces jeux qui me rappellent pourquoi j'aime autant le jeu-vidéo à une époque où je finis un peu les jeux en mode pilotage automatique sans trop m'émouvoir. A l'instar d'ABZÛ, leur précédent jeu qui m'avait tiré la larme à l'oeil tellement la fin était un parfait équilibre en musique intense, direction artistique merveilleuse et un rythme parfaitement équilibré manette en main, j'ai eu les yeux légèrement humides pendant le combat de fin
Alors oui je sais, il y a probablement de meilleurs moments pour se laisser submerger par l'émotion, mais à ce moment précis je me suis rendu compte à quel point le jeu était BEAU, mais BEAU putain. Parce que "le jeu est beau", je l'ai dit au moins 20 fois sur discord pendant mes sessions de jeu, screens à l'appui. Mais le dernier rush de fin est vraiment épique, les effets pyrotechniques et l'animations sont incroyables, le tout soutenu par une bande originale franchement excellente.. ça m'a frappé. Le jeu-vidéo peut encore me faire ressentir ce genre de truc. Cette admiration pour une œuvre artistique qui est en train de me faire vivre un truc incroyable.
Finalement le dernier jeu qui m'avait autant touché, c'était Ori 2. Que je considère aussi beau et aussi touchant que ce jeu-ci, même si les deux propositions sont extrêmement différentes.
The Pathless, terminé en 11h, est mon GOTY sur un pied d'égalité avec Ori 2.
Et c'est vraiment LE jeu qui a révélé toute la magie immersive de mon nouvel écran ultrawide. Le jeu est déjà magnifique en 16/9, mais alors dans cette configuration là, c'était un putain de régal.
J'attendais le jeu depuis sa première annonce, et pourtant je savais pas trop à quoi m'attendre. Finalement c'est un peu comme Kenetec l'a dit, c'est un mélange de plusieurs influences, principalement Zelda.
L'histoire est relativement en retrait, mais si on s'affaire à lire tous les dialogues des fantômes de ceux qui ont trépassé (ainsi que des stèles çà et là), on peut facilement reconstituer l'histoire et l'univers, qui ressemble pas mal à la génèse du monde de Ocarina of Time, je trouve. Le méchant a un masque qui rappelle directement Majora's Mask, le gameplay se base énormément sur la capacité à planer grâce à l'aigle dans des environnements gigantesques, un peu comme dans Breath of The Wild, il y a de petites énigmes environnementales un peu partout ce qui rappelle, encore une fois, les petites énigmes Korogu dans BOTW.
C'est un équilibre entre exploration et énigmes avec des combats de boss au souffle épique et à la mise en scène dantesque. Le jeu est, cela dit, assez facile et pour cause : je suis pas sûr qu'on puisse mourir. Et en fait on s'en fout. Le jeu est clairement poétique, contemplatif, tu sens que tout est au service du propos artistique au détriment de toute forme de difficulté. Paradoxalement il y a toutes ces cibles sur lesquelles tirer pour gagner des boosts de sprint qui jurent un peu avec l'aspect immersif. J'imagine qu'ils ont pas trouvé d'autre alternative.
J'ai apprécié que les énigmes soient constamment très accessibles et organiques ce qui fait qu'on n'a jamais vraiment le temps de s'ennuyer ou de rester bloqué pendant un quart d'heure, ce qui me fait généralement quitter les jeux "à énigme" au bout de 10 minutes
La relation entre la chasseuse et l'aigle est vraiment super choupi, notamment aux travers du travail d'animation.
Bref ce jeu est doux, ce jeu est beau, le feeling de l'exploration à grande vitesse est réussi. Maintenant je peux concevoir qu'on n'accroche pas... qu'on juge ça trop "vide" ou "trop répétitif", finalement une fois qu'on a complété le premier plateau, on refait plus ou moins la même chose sur les trois autres. Et personnellement j'ai visé le 100 % au fur à mesure que j'avançais pour finir tous les lieux uniques avec des énigmes, donc peut-être que les moins patients se seraient lassés, je ne sais pas.
Je m'attendais à un jeu plus court, genre 6-8h, au final ça en fait plutôt une dizaine d'heures. C'est une durée de vie honnête, ni trop court ni trop long, mais ça dépend à quel point vous êtes immergé dans le jeu. Sinon vous pouvez "rush" sans que ça gêne vraiment votre expérience si vous avez peur de vous lasser.
Par contre l'absence de mode photo et d'option pour désactiver le HUD sur un jeu pareil est criminelle
Adalia -
posté le 04/12/2020 à 23:12:15 (3456 messages postés)
❤ 1Kenetec
[insert queer propaganda]
@Flaco
On sent comme une thématique dans les critiques faites à votre jeu
Roi of the Suisse -
posté le 05/12/2020 à 22:26:04 (30354 messages postés)
- -
❤ 1Nemau
Chanter l'hyperchleuasme
Si c'est vrai ils feront sûrement un patch
Si c'est vraiment un problème lié aux décideurs à gros sous dans les stratosphères de la société, la structure s'effondrera. Mais c'est là le destin de toutes les structures. Au même moment, à côté, de nouvelles structures produisant de la qualité naîtront, puis grossiront, puis tomberont en ruine à leur tour, vampirisées par des actionnaires sans foi ni loi. Tu vois, Simba, c'est le grand cycle du capitalimse.